La profession réfléchit au meilleur moyen d'informer les consommateurs sur le type de vin (entre sec et doux) contenu dans une bouteille de vin d'Alsace. Celui-ci pourrait prendre la forme d'un indicateur de sucrosité. Objectif clarifier l'offre.
L'équation vins d'Alsace = vins secs ne va plus de soi. « La diversité des terroirs et des choix de vinification font que le consommateur qui achète une bouteille d'Alsace n'est plus certain du tout du type de vin qu'il versera dans son verre » a expliqué Rémy Gresser, président du Conseil interprofessionnel des vins d'Alsace (Civa), lors d'une conférence de presse organisée le vendredi 15 mars 2013.
C'est pourquoi l'idée déjà ancienne d'apposer un indicateur de sucrosité sur la contre-étiquette refait surface. Il permettrait « d'offrir une "sécurité" à un consommateur désorienté et de "lever un frein" à l'achat ».
Un groupe de travail commun au Civa et à l'Ava (Association des viticulteurs d'Alsace) planche sur le sujet.
Il préconise d'aller plus loin que la législation européenne qui incite à utiliser les mots « sec, demi-sec, moelleux et doux » notamment parce que la profession alsacienne n'apprécie pas le terme « demi-sec » rattaché, selon son analyse, à la connotation « trop sucré ».
Actuellement on estime entre 30 et 40 % le nombre de metteurs en marché qui font figurer une échelle de sucrosité de leur choix sur leurs bouteilles. L'objectif est de créer le consensus entre tous les opérateurs pour adopter un système unique qui classerait les vins selon leurs résultats analytiques. Il devrait figurer au cahier des charges de l'appellation, déposé en octobre 2011 et qui pourrait être modifié à partir d'octobre 2013.
Affaire à suivre.....