Drôle de coïncidence que je n’ai constatée qu’après coup en vérifiant mes notes de dégustation, c’est la même bouteille que nous avons bue pour le Réveillon de la St-sylvestre l’an dernier !!
Bizarre, vos avez dit bizarre.
Robe rouge grenat, ambrée, presque trouble, marquée par l’évolution.
Nez sous-bois, champignons, le grillé et la de rose fanée. Ce n’est pas très complexe ni expressif mais tout à fait correct
Bouche est encore bien équilibrée mais plus évoluée que l’an dernier. L’acidité et la minéralité sont moins marquées mais présentes avec une longueur correcte. La finale est sur les fruits noirs, la cerise aciduléé et un peu de torréfié arrivent en persistance. L’ensemble est fondu et le vin est à son apogée, il fallait le boire.
D’ailleurs, il tiendra le temps du repas, joli mariage avec un faisan farci au foie gras, pruneaux et confiture de rhubarbe, accompagné de quelques figues fraiches et pommes sautées, mais l’oxydation commencera à apparaitre avec l’aération prolongée.
Le Domaine de La Vougeraie
Le Domaine de La Vougeraie est né de l’assemblage de plusieurs domaines acquis au fil du temps, et des premières vignes de la famille BOISSET unis sous une même bannière, symbolique d’un renouveau, d’une même philosophie.
Le Domaine de La Vougeraie naît en 1999, mais son histoire remontre à 1964 avec la première vigne, "Les Evocelles". C’est le père qui l’a acquise à ses tous débuts. Ici, c’est dans son village qu’il aura ses premières terres, ces cinq hectares sur Gevrey-Chambertin, de l’appellation village aux grands crus, la palette est multicolore.
Ainsi de ces dix hectares dans le village familial, inspiré de la maison des parents, est né le nom du Domaine de la Vougeraie, naturellement, comme un retour aux sources et un défi pour l’avenir.
Pascal Marchand a laissé sa place à Pierre Vincent qui est le nouveau chef d’orchestre au sein du Domaine de la Vougeraie.