En 1976, Maine et Jean-Marie Guffens-Heynen quittent leur Flandre natale pour la Bourgogne. Ce couple de jeunes étudiants se donne une année pour apprendre le français et découvrir le vin.
En 1979, ils font l’acquisition de quelques parcelles de vigne sur les hauteurs de Pierreclos. Enthousiastes mais novices ils compensent leur manque d’expérience par une approche quasi instinctive de la vigne et du vin.
En effet, si rien dans leur formation initiale ne les prédisposait au travail de la terre ; les Beaux-Arts pour Maine, théâtre et architecture pour Jean-Marie, leur sensibilité et leur créativité alliées à une passion véritable pour le vin font peu à peu d’eux des vignerons au talent reconnu.
Aujourd’hui, le Domaine est réputé dans le monde entier tant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité atypique de ses propriétaires.
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A la gloire de Mâcon
La Bourgogne du sud offre à la vigne un fourmillement de vallées et de vallons teintés de couleurs d'aquarelle. Entre la Côte Chalonnaise et la roche de Solutré, les monts du Mâconnais s'étendent sur quelque 40 kilomètres, bordés par la Saône et la Grosne.
Implantée ici dès l'époque gallo-romaine, la vigne connut un vif élan grâce aux puissantes abbayes de Cluny et de Tournus. Quelle heureuse nature, chantée par Lamartine, l'enfant du pays.
La ville de Mâcon maintient fortement les traditions de ce vignoble au visage aimable et souriant. Instituées en 1937, les Appellations d'Origine Contrôlée des vins blancs du Mâconnais peuvent être appelées (en Chardonnay) dans l'arrondissement de Mâcon et de ses 11 communes environnantes : Mâcon-Villages et Mâcon suivi du nom de la commune d'origine.
Les monts du Mâconnais forment un ensemble de coteaux séparés par des failles parallèles et orientés nord/nord-est ou sud/sud-ouest. Ceux-ci sont favorables à la vigne. En Chardonnay, les vins de garde proviennent de sols bruns calciques ou calcaires.
Les terrains siliceux, argileux ou sableux, souvent mêlés à des « chailles », ou galets de grès, favorisent le Chardonnay plus précoce.
Les vins dégustés :
Macon Pierreclos « En Crazy » 2007
Robe blanc jaune dorée, brillante.
Nez expressif, beurre, brioche, fruits exotiques, mandarine, pamplemousse.
Bouche vive, sur les agrumes, bonne longueur, de la fraîcheur et belle acidité mais de la souplesse et finesse avec une finale citronnée. Bien
Note : 13,5/20
Macon Pierreclos « Le Chavigne » 2008
Robe blanc avec des reflets verts-or, brillante.
Nez beurré, brioche, gras, fruits confits.
Bouche superbe, très belle finesse et souplesse. Bonne longueur avec une finale sur les agrumes avec du gras et de la minéralité. Très bien.
Note : 14,5/20
Macon Pierreclos « Tri de Chavigne » 2008
Robe blanc avec des reflets verts-or, brillante.
Nez plus discret puis des notes de fruits confits.
Bouche équilibrée, finesse. Notes de beurre et fruits exotiques. Belle longueur. De la fraîcheur et de la minéralité. Très bien.
Note : 15/20
Macon Pierreclos « Tris des Hauts de Chavigne » 2007
Robe blanc avec des reflets verts-or, brillante.
Nez beurré, brioche, gras, fruits confits.
Bouche équilibrée, superbe de finesse et souplesse entre gras et fruits exotiques. Très belle longueur. De la fraîcheur et de la minéralité. Superbe.
Note : 16+/20
Macon Pierreclos « Le Chavigne » 2001
Robe dorée avec reflets vieil or. Marquée par l’âge.
Nez, l’évolution se fait sentir avec des arômes tertiaires de fruits confits (abricot et ananas) et de miel d’acacia.
La bouche aussi laisse apparaitre l’évolution avec plus de gras et de fruits confits mais il y a toujours de l’acidité et minéralité pour la fraîcheur ainsi qu’une bonne longueur. La finale est presque sucrée comme un « liquoreux sec ». Très bien.
Note : 15/20
Ces vins ont été dégustés avec différents sushis. Un joli mariage.