Quelques commentaires glanés ça et là !!
« Un millésime grandiose. Les Médocs et les Graves sont sublimes. En revanche, les amateurs doivent se montrer plus sélectifs en Pomerol et Saint Emilion. Un millésime à oublier en Sauternais. Les conditions climatiques ont été parfaites pour les vins à base de Cabernet Sauvignon.
Les 2000 sont des vins de robe profonde, qui exhibent des arômes et des saveurs de fruit concentré, qui sont dotés de tanins mûrs, dont les niveaux d'acidité sont relativement faibles et les finales remarquablement longues, dans presque toutes les régions, catégories et crus. Ce millésime surpasse les grands millésimes tels les 1996 et 1998. Les meilleurs crus sont issus des appellations Pauillac et Saint Julien. Les Margaux suivent de très près, surclassant facilement les Saint-Estèphe.»(Lire la suite sur www.idealwine.com/fr)
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« Jamais un millésime de Bordeaux des temps modernes n’a été considéré avec autant de grâce que celui de 2000, année exceptionnelle. La presse internationale s’est enthousiasmée et a apporté une contribution aux spéculations des prix d’une ampleur incroyable.» (Lire la suite sur www.1855.com)
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« Parler du millésime 2000 à Bordeaux fait écho à la campagne Bordeaux Primeurs 2005. Si ce dernier millésime est jugé exceptionnel, le millésime 2000 portait dans son chiffre l'apparition du troisième millénaire, une dimension quasi-mystique qui n'a pas échappé aux professionnels du vin. Une qualité remarquable associée à une année mythique allait faire exploser les compteurs et les calculettes…..»
«….. Si on reprend les souvenirs écrits des grands guides ou critiques en 2000, on constate que la qualité de ce millésime a été difficile à percevoir. Quelques mois avant les vendanges, les châteaux ont dû faire face à un développement extraordinaire de la bactérie du mildiou. La douceur de l'hiver est en cause. Il s'en suivi une floraison tardive et surtout un printemps affreux.» (Lire la suite sur www.oenologie.fr/le-millesime-2000-a-bordeaux)
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Millésime 2000 dans le temps
« Le millésime 2000 est devenu une référence à Bordeaux. 90% des crus classés de Bordeaux du millésime dorment encore dans des caves. Leur potentiel de garde énorme permet de les laisser au repos encore de nombreuses années.»
Les vins dégustés
Château DAUZAC – 5ème grand cru classé Margaux
Propriétaire du château Dauzac depuis 1989, la MAIF a entreprit une politique de rénovation complète afin d'obtenir l'un des meilleurs vins de l'appellation. La vendange est égrappée avant de fermenter dans des cuves en acier inoxydable, équipées d'un système breveté de dislocation du marc, ce qui permet une excellente extraction des tannins. Chaque parcelle est vinifiée séparément ainsi que les cépages en provenant. Tout cela facilite la sélection des meilleures cuves qui seront exclusivement réservées au château Dauzac lors des assemblages. Le second vin, La Bastide Dauzac, issu de vignes plus jeunes ou d'exposition moins favorable, bénéficie des mêmes soins que le grand vin. Les vins sont très structurés, leurs tannins mûrs et bien fondus. Les arômes développés sont finement fruités et d'une parfaite longueur en bouche.
Encépagement : 58% Cabernet Sauvignon - 37% Merlot - 5% Cabernet Franc.
Robe rouge violacée, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge
Nez torréfaction, fraise, élégance et puissance, café, atypique pour un margaux
Bouche café, cacao, puissance, corps et matière présents, belle longueur, finale légèrement tannique et minéral. Bien mais pas la « féminité » des margaux !!
Note : 14,5/20
Château CHASSE-SPLEEN – Cru bourgeois Moulis en Médoc
Le domaine, d'une surface de 80 hectares, est situé au point culminant des croupes de Grand-Poujeaux. Le sol est constitué à 80% de graves garonnaises sur substrat calcaire à astéries. Les 20% restant étant argilo-calcaires. L'encépagement est constitué de 73% de cabernet sauvignon, 20 % de merlot et 7 % de petit verdot. L'âge moyen du vignoble est de 30 ans. La méthode de culture est traditionnelle et les vendanges sont manuelles. La vinification s'effectue dans des cuves en inox thermo régulées ou en ciment revêtu de résine époxy. La macération dure environ un mois. L'élevage, traditionnel, s'effectue de 12 à 14 mois en fûts de chêne renouvelés à 40% tous les ans. Le collage s'effectue aux blancs d'oeufs. Le Château Chasse Spleen produit également deux seconds vins, l'Ermitage de Chasse Spleen et l'Oratoire de Chasse Spleen.
Robe rouge violacé à noire, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge
Nez fermé puis sous bois, élevage, alcool, cerise à l’eau de vie
Bouche superbe, équilibrée, sur le bois et les fruits mûrs, élégance, très belle longueur, finale sur la finsse et encore du potentiel d’évolution.
Note : 16/20
Château HAUT-MARBUZET – Cru bourgeois Saint-Estèphe
Domaine viticole de 61 ha, le travail de la famille Duboscq fait aujourd'hui de Haut-Marbuzet un vin de la qualité des meilleurs Saint-Estèphe.
Localisé au lieu-dit Marbuzet entre Cos d’Estournel et Montrose, le terroir est un sol fait de graves mêlées d'argiles calcaires, plantées de 50% merlot, 40% cabernet sauvignon, 10% cabernet franc. Les vignes sont plantées en forte densité à 9000 pieds/ha.
La récolte du raisin souvent effectuée à surmaturité, avec un élevage en fût de chêne neuf, fait un vin puissant, charpenté, relativement épicé, dont la maturité n'est pas atteinte avant 5 ans au mieux. C'est un vin de longue garde, voire très longue dans les grands millésimes.
Robe rouge violacé à noire, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge
Nez fermé finesse, torréfaction, café
Bouche puissante, tannins et corps présents, à attendre pour plus de rondeur, finale sur le boisé de l’élevage, rétro olfaction sur le poivron et végétal, beau potentiel
Note : 15/20
Château d’ ARMAILHAC – 5ème grand cru classé Pauillac
En 1933, le Baron Philippe de Rothschild fit l’acquisition de ce cru qui depuis le XVIIIème siècle appartenait à la famille d'ArmailhacLe Château est situé au cœur de l’appellation Pauillac, contigu au nord et à l’est à Château Mouton Rothschild.Les parcelles s’étendent à la fois sur le plateau des Levantines constitué de graves légères et très profondes, terroir de prédilection des cabernets et sur les graves profondes de Pibran reposant sur un sous-sol argilo-calcaire donnant la finesse et l’élégance caractéristiques des vins de Château d'Armailhac.
Le Château compte 50 hectares plantés de vignes, réparties entre les cépages traditionnels du Médoc : le cabernet sauvignon (57%), le merlot (23%), le cabernet franc (18%) et le petit verdot (2%).
Robe rouge violacé à noire, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge
Nez animal, étable, puissant, puis végétal, poivron, et enfin torréfaction, café
Bouche équilibrée, belle longueur, puissance et concentration, beaucoup de classe et élégance, et
encore du potentiel d’évolution
Note : 16,5/20
Château PICQUE CAILLOU – Pessac Léognan
Proche du prestigieux Château Haut Brion, le domaine étend son vignoble de 20 hectares aux portes mêmes de Bordeaux.
Sous l'impulsion déterminante de Paulin et Isabelle CALVET, ce superbe terroir de Graves s'est vu doté de tous les atouts qui président à l'élaboration d'un grand vin : optimisation des données du vignoble, gestion parcellaire affinée, vinification à l'aune du terroir et du millésime, sélections drastiques. Naît ainsi un vin de haute lignée, remarquable d'équilibre et de délicatesse, très représentatif des valeurs de la prestigieuse appellation Pessac Léognan.
Encépagement : Cabernet sauvignon 50 % - Merlot 50 %
Robe rouge grenat à violacé profond pas marquée par l’âge
Nez expressif, sous bois et champignons, fumé et minéral
Bouche sur le fruit surmuris, cassis, fumé, belle longueur, matière et corps présents mais bien équilibrés, finale sur le fruit et le bois.
Note : 13,5/20
Ce vin se présentait en magnum. La deuxième carafe bue au moment du repas, avec une aération de plus de 3 heures, est apparue moins agréable, le vin bien que plus ouvert avait perdu en complexité et présence avec même une finale légèrement desséchante.