Une robe rubis, légèrement évoluée avec des nuances orangées à tuilées en bordure du disque.
Un nez impressionnant, délicat et envoutant, d'une belle complexité, évoquant les fruits mûrs, la fumée, la torréfaction, les épices, le bois noble et un peu de rose fanée.
En bouche, on a un vin délicat, subtil, dense sur des tannins fins et veloutés, avec des arômes de cerise, mûre et cassis.
Un joli boisé fondu, une belle longueur. Une finale fruitée et une persistance torréfiée.
Un vin superbe qui rivalise avec bon nombre de grands crus classés mais aussi au niveau du prix!!
Un moment exceptionnel à plus d'un titre.
Cépages : Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot et Cabernet Franc.
Le deuxième vin de Château Margaux est apparu dès le XIXème siècle et a pris son nom définitif, Pavillon Rouge du Château Margaux, en 1908.
Après une éclipse entre les années 30 et le milieu des années 70, sa production a repris dès l'arrivée d'André Mentzelopoulos aux commandes de la propriété en 1977, et n'a cessé de croître afin d'améliorer la qualité du premier vin.
Depuis quelques années, la sélection d'un troisième vin vient à son tour renforcer la qualité du Pavillon Rouge.
Il est élaboré à partir des vins qui, lors des assemblages, ne sont pas retenus pour composer le Château Margaux.
Les raisons qui conduisent certaines parcelles à ne pas donner le meilleur d'elles-mêmes sont diverses.
Parmi elles, la jeunesse des vignes joue un rôle primordial ; avant dix ans, parfois quinze, ou même davantage dans certains cas, les parcelles de vignes donnent des vins fruités et tanniques mais qui n'ont pas la complexité, la profondeur et la richesse de ceux produits par leurs aînées.
Enfin les relations mystérieuses entre le sol des parcelles et le climat des millésimes, les hasards du temps et du travail sont autant d'éléments d'incertitude qui pèsent sur leur réussite.
Chaque année, la qualité du Pavillon Rouge est évidemment en rapport avec celle du premier vin.
Il procède d'ailleurs des mêmes techniques traditionnelles de vinification et d'élevage en barriques, mais il est souvent mis en bouteilles trois ou quatre mois plus tôt que le Château Margaux, car sa structure plus fine ne requiert pas un élevage aussi prolongé.
Il a l'avantage d'évoluer plus vite en bouteilles et donc d'être bon à boire plus rapidement, tout en gardant, dans les grands millésimes, un excellent potentiel de vieillissement.