Depuis 1995, la qualité s'est encore accrue dans cette vénérable maison depuis son rachat par Joseph Henriot le champenois.
Corton Charlemagne Grand Cru 1999
Chevalier-Montrachet Grand Cru 1996 & 1990
Montrachet Grand Cru 1986
Voici réunis quatre des plus grands monuments que la planète peut produire dans la catégorie vin blanc.
Le Corton toujours égale à lui-même à ouvert le débats avec classe et puissance.
Un nez expressif allant de l’explosion de fruits et de fleurs blanches où se mêle des odeurs de miel, puis d’amandes grillées, de fumé, de la minéralité bien sur, celle de son terroir. Quelle complexité. La bouche est à la hauteur, un véritable monument de finesse et minéralité, le gras est moins présent mais l’équilibre et la persistance sont phénoménaux. Un grand vin, à savoir attendre.
Les Chevalier-Montrachet sont le reflet de la grandeur du terroir bourguignon où le chardonnay a trouvé sa terre promise.
Ici moins de minéralité, mais plus de puissance et de gras. Des aromes de fleurs et surtout des notes grillées, de noisette, de miel. La bouche est sur le gras, le beurré, la brioche, la puissance, de la minéralité. A boire et à attendre.
Il paraît que boire du Montrachet, c’est comme la recherche du graal pour les croisés, cela peut prendre toute une vie, mais que le souvenir lui ne s’effacera jamais.
Dès que j’ai plongé mon nez dans mon verre de ce 1986, j’ai mieux compris ce que cela sous entendait.
De la finesse, de l’élégance une complexité maîtrisée d’aromes, toujours des fleurs blanches mais bien plus, avec l’âge, du grillé, du fumé, du miel, des fruits confits (abricot, coin, pêche, etc.). La bouche se déguste en silence pour apprécier toute la classe et l’équilibre parfait entre fraîcheur et gras, de la longueur, de la persistance sur les fruits confits et le bois mais sans excès.
Oh my god !!