750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 08:56

Bordelais, mais aussi Charentes, Alsace et Jura, ..., les vendanges devraient être lourdement pénalisées cette année par les gels du printemps et les volumes de vin attendus pourraient être "historiquement bas", selon le ministère de l'Agriculture.

 

"À 37,6 millions d'hectolitres, la vendange 2017 devrait être inférieure de 17% à celle de 2016 et de 16% à la moyenne des cinq dernières années", indique Agreste, le bureau des statistiques du ministère de l'Agriculture, dans sa dernière parution. Cette récolte serait alors "historiquement basse et inférieure à celle de 1991, concernée elle aussi par un gel sévère", souligne Agreste.

 

Tous les bassins viticoles ont été touchés par un gel sévère au printemps. Mais les bassins du Sud-Ouest, notamment du Bordelais et des Charentes, mais aussi ceux d'Alsace et du Jura seraient les plus affectés. Des pertes dues à la grêle sont aussi à prévoir en Bourgogne-Beaujolais, Sud-Ouest, Languedoc et Sud-Est.

Lutte contre le gel

Lutte contre le gel

Et les vignobles du pourtour méditerranéen sont affectés par un autre phénomène, également lié à un aléa météo, la "coulure", c'est-à-dire la chute des fleurs ou des jeunes baies, due en général à un incident au moment de la floraison et de la fécondation. Ce phénomène touche particulièrement les cépages grenache de la vallée du Rhône.

 

Pour les vins AOP (appellation d'origine protégée), le recul devrait atteindre 12%, à 18,45 millions hl contre 20,9 en 2016. La récolte des vins IGP (indication géographique protégée) devrait baisser de 15%, à 10,89 millions hl contre 12,8 l'an passé. Enfin, pour les vins sans indication géographique, la diminution de production est estimée à 27%, à 2,9 millions hl contre 3,9 millions en 2016.

 

Pour tenter de dédramatiser, le sommelier Philippe Faure-Brac, qui a remporté le concours de meilleur sommelier du monde en 1992, a rappelé à l'AFP ce dicton de vigneron: "Août fait le raisin, septembre fait le vin."

"Il est encore trop tôt pour tirer une conclusion sur la qualité du vin de cette année qui dépendra du climat jusqu'aux vendanges, et des conditions de récolte. Pour l'instant, les conditions climatiques ne sont pas mauvaises du tout, mais sur la quantité, ce sera économiquement très tendu, c'est sûr", a-t-il dit.

Autre technique de lutte contre le gel par aspersion

Autre technique de lutte contre le gel par aspersion

Principal espoir de rééquilibrage, les systèmes de "réserves" pratiqués par certains vignobles (par exemple, le chablis ou le champagne), où une partie du vin est gardée d'une année sur l'autre sans être commercialisée, comme assurance.

Cela permet de lisser l'incidence des aléas climatiques. "Comme 2016 était un grand millésime, cela permettra dans certaines régions de réguler les volumes et la qualité", a estimé M. Faure-Brac.

 

Mais toutes les régions ne pratiquent pas ce système. Et les viticulteurs français sont loin d'être tous assurés contre le gel ou la grêle, seuls 25% d'entre eux le sont.

 

« Certaines propriétés qui ont "peu de stock", "peu de trésorerie", et qui ont déjà subi un gel ou de la grêle l'an passé vont être en situation "difficile" », a relevé Bernard Farges, président du comité national des AOP/AOC.

 

 

(Source AFP)

Partager cet article
Repost0
14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 11:51

Pour compléter notre article précédent et répondre un peu plus au commentaire de "Les Food Amour", voici que la Cité du Vin a consacré ce mardi 13 juin, son débat bimestriel "C dans le vin" au vin rosé ou les dessous d'une succès story!!

 

Alors que la consommation de vin rouge stagne, celle du rosé explose en France et partout dans le monde depuis une dizaine d’années.

Le rosé accompagne nos pique-niques d’été et nos grillades en famille. Il est aujourd’hui ultra tendance, jeune, féminin, glamour, décomplexé et se boit toute l’année. Il se consomme dans tous les hauts-lieux de la jet-set, il se marie avec fêtes, fun, luxe, couleurs et légèreté.

Ces grandes bouteilles frôlent les prix des meilleurs grands crus classés.

 « Cité du vin consacre un débat sur le succès fulgurant du vin rosé »

Mais le rosé est-ce vraiment du vin ou un énorme coup marketing ?

Rosé rime-t-il seulement avec Provence ?

Combien de "nuances de rosé" existe-t-il ?

Le rosé est-il encore un vin de terroir ?

 

C’est à toutes ces questions que les invités de ce nouvel opus de "C dans le Vin" ont tentées de répondre.

 

Distance oblige et n'ayant pu participer à ce débat, j'espère, pour ma gouverne personnelle, savoir si une partie du voile a été levée et bien sûr partager ces réponses avec vous!!

 

Affaire à suivre....

Partager cet article
Repost0
13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 14:26

Le tribunal correctionnel de Dijon a reporté au 15 mai son jugement, initialement attendu lundi 10 avril, dans une affaire de fausses bouteilles du prestigieux domaine bourguignon de Romanée-Conti pour laquelle un Russe et deux Italiens sont poursuivis.

 

A l'audience du 27 janvier, le parquet avait requis des peines de trois ans de prison dont deux ferme contre le Russe et un an avec sursis contre les deux Italiens, pour "escroquerie en bande organisée" et "utilisation frauduleuse" d'une appellation d'origine contrôlée.

 

Au cœur de l'affaire, la vente entre 2012 et 2014 de quelque 400 bouteilles portant une étiquette contrefaite de Romanée-Conti mais aussi, dans une moindre quantité, de crus Musigny du Domaine Leroy.

« Fausses bouteilles de Romanée-Conti, le jugement reporté au 15 mai »

Au cours du procès, le Russe Aleksandr Iugov, seul à comparaître, avait dit ignorer qu'il s'agissait de fausses bouteilles et nié tout lien avec les prévenus italiens.

Les avocats d'Enzio et Nicola Lucca avaient plaidé qu'il était impossible de les juger une seconde fois pour des faits qui leur avaient déjà valu une condamnation en Suisse en mars 2015.


 

Sur une parcelle de moins de deux hectares, le Domaine de la Romanée-Conti produit chaque année entre 5.000 et 6.000 bouteilles, écoulées via un réseau de distributeurs exclusifs et revendues à des prix pouvant dépasser 10.000 euros la bouteille.

Le domaine a demandé 500.000 euros de dommages et intérêts.


(Source AFP)

Partager cet article
Repost0
7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 11:12

La Cité du vin de Bordeaux tentera de répondre à cette question lors de sa prochaine soirée débat mardi 11 avril à 19h. L’entrée est libre et gratuite.

Depuis l’automne dernier, la Cité du vin a initié un cycle de débats autour du vin, intitulé "C dans le vin". Ils ont lieu tous les deux mois et remplissent quasiment l’auditorium Thomas Jefferson (300 places environ).

Le débat du mois de février, sur le thème "Le vin est-il aphrodisiaque ?" avait rencontré un beau succès. Le prochain rendez-vous, prévu mardi 11 avril, s’articulera autour d’un clivage politique : "Le vin est-il de gauche ou de droite ?"

« Le vin est-il de gauche ou de droite ? »

Le vigneron est-il conservateur ou progressiste ? Le buveur de vin est-il un défenseur de la liberté ou de l’égalité ? Le vin, symbole d’identité et d’appartenance, est-il nationaliste ?

Produit social et culturel certainement, le vin est une figure de notre civilisation et de notre identité. Le vin est le compagnon de l’ouvrier et du paysan, garnissant leur besace, mais le vin s’invite aussi à la table des puissants.

 

Il cristallise les passions autour de la loi Evin et séduit les candidats à la présidentielle. Le vin a accompagné les révolutions, il a été l’otage de certaines guerres comme il est à l’honneur des dîners d’État et des toasts d’alliance.

Quel animal politique est le vin ?

"Dis-moi ce que tu bois et je te dirai comment tu votes…"

 

La rencontre sera animée par Jacques-Olivier Pesme (directeur de Kedge Wine & Spirits Academy), avec Jérôme Baudouin (La Revue du vin de France), Jean-Marc Albert (historien spécialiste de l’histoire culinaire) et Gérard César (sénateur).


Cité du vin de Bordeaux
Auditorium Thomas Jefferson
Mardi 11 avril 2017 à 19h

Partager cet article
Repost0
4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 11:56

Madrid a fait part aux autorités françaises de son inquiétude après des actions violentes d'agriculteurs dans le sud de la France, notamment contre du vin importé d'Espagne.

Madrid a fait part vendredi aux autorités françaises de son inquiétude après des actions violentes d'agriculteurs dans le sud de la France, notamment contre du vin importé d'Espagne.

Ces actions contre les vins étrangers "représentent une faillite de l'Etat de droit" et "supposent une violation flagrante du marché unique, pilier fondamental de l'Union européenne", accuse un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 

En fin de semaine dernière, des viticulteurs ont incendié les locaux d'un négociant en vin à Béziers. D'autres ont saccagé le rayon vin d'un supermarché à Narbonne. Jeudi, une nouvelle action de protestation contre les vins espagnols notamment a eu lieu à Nîmes, des dizaines de viticulteurs détruisant des bouteilles de vin dans trois supermarchés.

Photo Christophe Barreau

Photo Christophe Barreau

Devant ces "attaques à la liberté de commerce", Madrid a "fait part de sa préoccupation aux autorités françaises", indique le ministère dans son communiqué. En janvier, l'Espagne s'était déjà plainte à la Commission européenne après que des agriculteurs avaient déversé les cuves de camions-citernes transportant du vin à Narbonne et près de Nîmes.

Avec 1,02 million d'hectares dédiés à la culture de la vigne, l'Espagne possédait en 2015 le premier vignoble mondial, plus que la France, troisième avec 786.000 hectares selon des projections de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

L'Espagne a cependant produit moins que la France en 2016, avec 37,8 millions d'hectolitres contre 41,9, mais elle est en revanche restée premier exportateur mondial, toujours selon l'OIV.

 

(Source AFP)

Partager cet article
Repost0
15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 11:38

Les chiffres de l’oenotourisme français en 2016 sont sortis, et ils sont très bons. Un véritable plébiscite pour la filière grâce à une progression de 33% depuis 2009 et une clientèle internationale en forte progression.

 

En France, les régions viticoles s’affirment comme de grandes destinations touristiques, participant à l’attractivité du territoire français qui demeure la première destination touristique au monde depuis les années 1990, malgré des chiffres en baisse en 2016 (Entre 82,5 et 83 millions de touristes étrangers, contre 85 millions enregistré en 2015).

 

L’oenotourisme aurait concerné 10 millions de visiteurs en 2016, pour un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros selon les estimations d’Atout France. Selon les mêmes sources, environ 19 % du budget consacré l’oenotourisme serait dédié à l’achat de vins (soit 240 € sur une enveloppe moyenne de 1 256 €).

« Oenotourisme, plus de 10 millions de visiteurs en France en 2016 »

Ce chiffre met en lumière une belle progression de l’oenotourisme ces dernières années, puisqu’ils n’étaient que 7,5 millions à venir découvrir les vignobles français en 2009. C’est évidemment une très bonne nouvelle pour la viticulture française puisque les visites de domaines ont évidemment un impact direct sur les ventes de vin.

 

Sur les 10 millions de visiteurs, 5,8 millions sont des français (soit 58%). La clientèle étrangère représente donc 4,2 millions de visiteurs (42%), aux premier rangs desquels les Belges (27%), les Britanniques (21%), les Allemands (15%), les Néerlandais (11%), et les Américains (4%).

La clientèle étrangère est d’ailleurs celle qui a le plus progressé : + 40% depuis 2009, contre + 29% pour la clientèle française. Une nouvelle clientèle, plus lointaine et notamment asiatique, se développe également.

 

Les destinations les plus prisées sont sans grande surprise Bordeaux (18%), la Champagne (17 %), l’Alsace (17 %), la Bourgogne (16 %), la vallée de la Loire (13 %), la Provence (12 %) et la vallée du Rhône (12 %).

A noter que le total du pourcentage de visiteurs dans les différentes régions est supérieur à 100 puisque certains visiteurs se rendent dans plusieurs vignobles.

« Oenotourisme, plus de 10 millions de visiteurs en France en 2016 »

L’oenotourisme peut regrouper des activités variées allant de la visite des vignes et des chais, à la dégustation, en passant par les musées du vin, des circuits de ballade à travers les vignobles, des ateliers de création de sa cuvée, des conférences, etc.

 

Tout cela tend à démontrer, une fois de plus, l’importance du vin en France, tant du point de vue de la culture, du patrimoine, que du point de vue économique avec ici le rôle majeur de l’oenotourisme dans l’attractivité de la France.

 

(Source Atout France)

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : "Les Compagnons de la Grappe au Soleil"
  • : La vie d'un club de passionnés du vin en Martinique, nos dégustations, nos voyages, nos coups de coeur.
  • Contact

Recherche