750 grammes
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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 11:44

Le petit carré de vigne de Sarragachies, inscrit aux Monuments historiques (Voir ici), a été inauguré officiellement le mois dernier. Il doit  maintenant trouver sa place parmi les lieux incontournables du Gers, avec les problématiques liées à un patrimoine unique, vivant et fragile.

Inauguration.jpg

Niché dans les douze hectares exploités par les Pedebernade sur le piémont pyrénéen au coeur de l'appellation Saint-Mont, ce lopin de 20 ares (2.000 mètres carrés), propriété de la famille depuis des générations, est inscrit aux Monuments historiques depuis juin 2012.

Il doit cette distinction inédite en France à son âge (150, peut-être 200 ans), à un mode de culture ancestral disparu avec le phylloxera qui a dévasté le vignoble français au 19ème siècle et à sa valeur génétique. Il réunit 21 cépages endémiques, dont sept jusqu'alors inconnus.

"Un morceau de temps de l'histoire viticole s'est figé ici", disait mardi 30 juillet 2013 le spécialiste Olivier Yobregat, lors de la visite de deux ministres (Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et Philippe Martin, ministre de l'Écologie)  parmi les vénérables souches, plantées en hautain (pousse haute) à deux par piquet, liées à l'osier et conservant le souvenir d'une disposition qui permettait le passage des attelages à boeufs.

 

Cette parcelle qui a résisté au phylloxera grâce à la nature sablonneuse du sol, et plus tard à l'arrachage subventionné des vignes, "la grand-mère de ma grand-mère l'avait toujours connue vieille", dit René Pedebernade, 87 ans. Il l'a entretenue pendant des décennies - non pour ce qu'elle produisait mais pour ce qu'elle représentait - avant de transmettre l'exploitation à son fils Jean-Pascal, 46 ans.

 

Elle reçoit depuis des années la visite des experts viticoles. Mais la nouvelle de l'inscription lui a valu une incroyable notoriété en France et à l'étranger, dit Jean-Pascal Pedebernade. "Des gens m'ont écrit pour me demander des greffons de ces vignes et les replanter chez eux", une chose "évidemment pas concevable".

Les vignes de Sarragachies
Ces pieds de vigne, qui touchent à la maison familiale et arborent désormais le panneau caractéristique des Monuments historiques, voient aussi passer de nouveaux visiteurs : des curieux, plutôt des amoureux de vin - certes en petit nombre -, et puis - plus nombreux - des professionnels, des clients, français, allemands, chinois, amenés là par sa cave.

La parcelle ne produit pourtant pas véritablement de vin, sinon - indirectement - quelques bouteilles produites à titre expérimental à partir de greffons. Même si, comme "protégée des dieux" selon le vigneron, elle a encore bien donné cette année alors qu'un printemps pourri annonce des rendements limité ailleurs sur l'exploitation.

 

Mais Joël Boueilh, président de Plaimont Producteurs, organisation viticole qui a défendu l'inscription, ne cache pas qu'auprès des clients, la vigne de Sarragachies est une "vitrine". Quand les clients sont sur la parcelle et qu'on "leur dit qu'on préfère travailler sur des cépages qui sont proches de nos valeurs et qui ont une âme, (ils) se disent: eh ben, l'âme, elle est là; la vigne, elle a une histoire dans ce pays", dit-il.

Il n'a pas à l'idée de livrer la parcelle à l'exploitation touristique. Chacun est conscient que ce monument végétal est plus fragile qu'un monument de pierre. Qu'un visiteur casse un pied, et "c'est comme si vous enleviez une pierre à une église", dit Éric Fitan, président de l'interprofession de Saint-Mont, qui a beaucoup oeuvré à la reconnaissance officielle.

Mais le nombre de visites, strictement encadrées, devraient désormais s'élever à deux ou trois par mois, dit-il. Le président du conseil général du Gers a réclamé mardi que le trésor de Sarragachies soit signalé sur l'autoroute A65 qui ne passe pas loin.

Dominique Paillarse, aujourd'hui à la retraite, a "longuement hésité", quand il était responsable régional de l'État aux affaires culturelles, avant de consentir à l'inscription d'une parcelle qui aurait pu bénéficier d'une autre protection. Désormais, il exprime une préoccupation.

"Aujourd'hui nous avons un monument. Comment on l'entretient, qu'est ce qu'on fait, qu'est ce qu'on ne fait pas ?", a-t-il demandé, des questions auxquelles devrait répondre une convention entre les propriétaires et l'État.

Les professionnels ne cachent pas non plus s'inquiéter qu'un fléchage trop visible de la parcelle ne donnent des idées à des malveillants.

(Source AFP)

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 23:14

Le festival musical “Les Grandes Heures de Cluny” propose une série de concerts de musique classique dans le cadre de l’abbaye de Cluny ou de bâtiments historiques de la petite ville de Bourgogne. Une belle destination pour les amateurs de vins mélomanes.

Les-Grandes-Heures-de-Cluny.jpg

Il reste encore quatre soirées musicales (24 et 31 juillet puis 6 et 10 août) pour célébrer la 47ème édition des Grandes Heures de Cluny, dans le cadre du Festival musical des Grands Crus de Bourgogne. Les Grandes Heures de Cluny ont vu le jour en 1967 grâce à l’association « Les Amis de Cluny », qui vise à promouvoir et restaurer le patrimoine de la région.

 

Vous pourrez écouter Mozart, Schubert par l’orchestre symphonique de Mâcon ce mercredi (24 juillet), ou plus original, un ensemble de cuivres anciens le 31 juillet.

 

Si vous préférez Chopin, Debussy, Liszt et Wagner, rendez-vous le 6 août avec le récital de piano de Roger Muraro.

 

Enfin, les Grandes Heures de Cluny se clôturent avec le concert de l’orchestre de chambre de Bratislava qui jouera les œuvres de Vivaldi, Mozart et Dvorak le10 août.

 

Chaque soirée se termine par une dégustation de vins de Bourgogne.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 22:56

test_concept.jpgPour ceux qui veulent partir en vacances sans se couper tout à fait de leur passion, on peut parcourir les vignobles et les caves et, la nuit, dormir dans… un tonneau. Non, non, on ne plaisante pas!!

 

"Coup 2 foudres" vous permet de séjourner dans un véritable Foudre "Seguin Moreau", leader mondial de la tonnellerie. Un produit Made in France.

 

Que diriez-vous de passer une ou deux nuits dans un foudre (comprenez un tonneau géant, si vous n’êtes pas encore à la pointe du vocabulaire technique) au milieu des vignes ?

 

Et oui, c’est possible dans le bordelais, à Saint-Emilion, au château Vieux-Lartigue. Ce nouveau mode d’hébergement va sûrement en conquérir plus d’un.

(© Coup 2 foudres)

Développé en partenariat avec la tonnellerie Seguin Moreau, le château met à disposition de ses clients "Coup 2 Foudres", une chambre de 20m² dans un foudre de 750 hl.

 

Ce logement répond aux standards de confort d’une chambre d’hôtel : kitchenette, douche à l’italienne, climatisation, grand lit de 160/200, télévision et wifi font partie des prestations proposées pour 129,00 € la nuit.

test_concept_2.jpg

 

En plus de passer une nuit dans un cadre particulier et quelque peu insolite, vous contribuerez pleinement au respect de l’environnement : fabriqué à partir de bois naturel provenant exclusivement de France, le foudre respecte des méthodes de fabrications dans la plus pure tradition artisanale française.

 

D’ici septembre prochain un second foudre d’hébergement devrait voir le jour sur la propriété de Saint-Sulpice de Faleyrens.

 

Et si vous êtes plutôt du style à aller mettre le cap sur le nord-ouest de la France, en Normandie par exemple, sachez que le même type de concept existe sur la route du cidre.

                                                                               (© Coup 2 foudres)

 

 

Pour en savoir plus : http://www.coup2foudres.com/index.php

 

(Info IDEALWINE)

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 12:10

Avec le retour du soleil, les viticulteurs ont retrouvé le sourire et l'espoir de sauver le millésime 2013. Mais tout n'est pas encore gané, loin de là!!

Les vignobles ont connu au printemps de spectaculaires orages de grêle et des trombes de pluie, retardant d'au moins deux semaines les vendanges, mais rien n'est encore joué et le millésime 2013 sera fonction de l'été et du talent des vignerons.

 

De la Champagne à Bordeaux, en passant par le Beaujolais et la Bourgogne, les vignerons se disent "sereins", soulignant qu'un printemps pluvieux ne laisse en rien présager de la qualité du millésime. "La météo actuelle est très favorable, la floraison s'achève, laissant appréhender un potentiel de grappes plutôt généreux, mais les mois d'été seront déterminants pour la qualité des raisins et du vin", résume Pascal Férat, président du Syndicat général des vignerons (SGV) de Champagne.

Vendanges-dans-le-Beaujolais.jpg

"Si les vendanges ont lieu dans de bonnes conditions en octobre, cela peut donner un bon millésime", assure pour sa part Dominique Gruhier, président du Syndicat des exploitants viticoles d'Epineuil (Yonne). Plus prudente, Nathalie Bergès-Boisset, de la Maison Boisset (Côte d'Or) qui exploite le domaine de la Vougeraie, réunissant 27 appellations s'étendant de Gevrey-Chambertin à Meursault, estime qu'il est trop tôt pour se prononcer car les fruits sont "très verts".

Cependant, dans l'ensemble, l'état sanitaire du raisin est jugé plutôt sain. "Si les pluies ont fait subir à la vigne des attaques de mildiou et d'oïdium, des maladies fongiques des plantes, tout a été bien maîtrisé", se félicite M. Purbet, tout comme Jérôme Bauer, président de l'association des viticulteurs d'Alsace (Ava). La seule certitude pour les viticulteurs, est que les premiers coups de sécateur dans les vignes seront plus tardifs. "Les vendanges ne seront pas aussi précoces que l'an passé, c'est sûr", estime Jean Bourjade, délégué général d'Interbeaujolais.

 

Même constat dans le Bordelais. "On a quinze jours à trois semaines de retard par rapport à une année dite normale. Le bel été qui est annoncé permettra sans doute de récupérer une semaine mais nous aurons très certainement des vendanges tardives", dit Benoit Purbet.

 

Jean-Martin Dutour, membre du conseil exécutif d'Interloire (Interprofession des vins du Val de Loire), est optimiste. "Si par rapport aux dernières années, on a entre dix et vingt jours de retard ( ...) si on a de beaux mois de juillet, août et septembre, ça ne se verra peut être pas à la fin", veut-il croire.

 

Dans le Val de Loire, la grêle ayant touché de plein fouet certains vignobles en juin, notamment à Vouvray (Indre-et-Loire), "on estime entre 30 et 50% de volumes en moins", selon Jean-Martin Dutour. A l'inverse, Jean Bourjade, se dit même "plus serein que l'an dernier où nous avons eu un millésime très faible en volume".

 

Les vignerons, qui continueront à avoir les yeux rivés sur le ciel ces prochaines semaines, préfèrent penser que le pire est derrière eux.

 

(Source AFP)


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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 22:40

Les paysages des coteaux de l’Hermitage sont désormais protégés en tant que "site classé" sous les critères "pittoresque et historique" par un décret du ministère de l’écologie en date du 5 juin 2013. Ce classement consacre des sites d’exception au même titre que les monuments historiques.

 

Les paysages des coteaux de l'Hermitage obtiennent ainsi une nouvelle reconnaissance.
Hermitage.jpg
Les coteaux de l’Hermitage sont situés au confluent du Rhône et du Doux, à une vingtaine de kilomètres au nord de Valence, dans un méandre resserré du fleuve, au cœur du vignoble des Côtes du Rhône.

 

Le vignoble occupe la totalité de ces collines exposées plein sud, organisées en terrasse dont les lignes se découpent très lisiblement dans le paysage, et au pied desquelles, de part et d’autre du fleuve, se sont implantées la ville de Tain-l’Hermitage sur la rive gauche et celle de Tournon sur la rive droite.

Le site des coteaux de l’Hermitage s’étend sur 160  hectares, sur les communes de Tain l’Hermitage, Crozes-Hermitage et Larnage.

Il englobe la totalité du vignoble de l’AOC Hermitage qui couvre 137 hectares, exploités par 35 vignerons.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 14:32

D'après une récente étude, les 2/3 des clients des cafés-hôtels-restaurants choisissent le "vin au verre" plutôt que de commander une bouteille entière.

 

Les Français préfèrent largement prendre un "verre de vin" (à 64 %) au restaurant plutôt qu'une bouteille de vin (27 %). C'est la conclusion qui ressort d'une étude menée récemment pour le compte du réseau C10 spécialisé dans la distribution de boissons en hôtel-restaurant.

Le phénomène s'accentue avec les jeunes générations, puisque les moins de 25 ans plébiscitent le verre à 77 % quand les plus de 50 ans sont 32 % à rester fidèles à la bouteille.

Parmi les explications à cette tendance, les consommateurs mettent en avant la moindre prise de risque (43 %), la volonté de boire modérément (31 %) et la possibilité de tester plusieurs vins (20 %).

Loiseau des Vignes 1

Cette étude permet également de constater que 40 % des clients des cafés-hôtels-restaurants y consomment du vin, bien moins que le café (72 %) et la bière (47 %).

Parmi ces amateurs de vin, on trouve une légère majorité d'homme (53 %) et ils concentrent leurs commandes sur le vin rouge (60 %) contre seulement 20 % pour le blanc et le rosé.

Seuls les 18-25 ans plébiscitent le blanc à 65 %.

 

Quant aux femmes, elles se distinguent des hommes par leur goût nettement plus prononcé pour le vin bu à l'apéritif (26 % contre 13 %).

Concernant les vins étrangers dégustés dans les établissements français, les flacons italiens sont les plus fréquents (71 %) devant les espagnols (62 %) et les vins d'Afrique du Nord (52 %).

 

(Souce AFP)

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