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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 13:00

Les mentions traditionnelles de "Château" dans le Bordelais ou  de "Clos" en Bourgne ont obtenu un sursis.

Chateau-Beychevelle.jpg

La Commission européenne a annoncé ce 24 septembre qu’elle reportait sine die une décision sur l’importation dans l’Union européenne de vins américains portant ces mentions.

Sur ce dossier, la France est pour le moment assez isolée.

 

Les experts des 27 pays de l’UE devaient se retrouver aujourd’hui à Bruxelles pour un échange de vues sur ce dossier très sensible pour la France, notamment pour les viticulteurs bordelais et bourguignons.

 

Un vote était prévu. « Finalement, il n’y aura pas de vote le 25 septembre et les négociations vont se poursuivre », a indiqué une source européenne.

Le 24 septembre, le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a réitéré l’opposition de la France, tout en reconnaissant se trouver « dans une discussion difficile ».

Les autres pays européens « ne sont pas avec nous pour l’instant », a-t-il confié à la presse en marge d’une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens.

 

(Souce AFP)

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 00:00

Après les Bordelais remontés contre une utilisation déloyale du terme « château », c’est aux Bourguignons de tirer la sonnette d’alarme au sujet de la mention « clos » qui pourrait bientôt être autorisée sur les étiquettes de vins américains vendus en Europe.

Clos-de-Vougeot.jpg

« La viticulture bourguignonne est aux abois », annonce le communiqué de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB).

 

Les mots employés sont aussi forts que ceux utilisés quelques jours auparavant par la Fédération des grands vins de Bordeaux.

 

Les deux organisations professionnelles ont la même peur. La Commission européenne s’apprêterait à galvauder certaines mentions, comme celle de « clos » ou de « château », en autorisant ces mentions traditionnelles pour les vins américains exportés en Europe.

 

« Toute une liste de termes est visée par la Commission européenne », explique le juriste Éric Tesson. « Les mentions "château" et "clos" posent particulièrement problème car, en Europe, ces termes sont bien définis tandis qu’aux États-Unis, leur emploi est libre ».

 

Concurrence déloyale

 

En France, pour pouvoir utiliser le terme « clos », le décret du 4 mai 2012 impose que les raisins proviennent exclusivement de parcelles de vignes effectivement délimitées par une clôture formée de murs ou de haies vives ou dont l’appellation ou la parcelle comporte ce terme.

« De plus, le vin doit être vinifié dans les chais de l’exploitation viticole concernée ou vinifié séparément dans les locaux de la coopérative à laquelle adhère l’exploitation viticole », précise la CAVB.

 

Dans ce contexte, les Bourguignons, comme les Bordelais, crient à la concurrence déloyale et à la tromperie envers le consommateur si la Commission européenne accédait à la demande des Américains.

 

Le sujet sera à l’ordre du jour du prochain Comité Européen de Gestion des Vins, le 25 septembre.

 

(Source La Vigne)

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 00:00

Sur les méandres de la Seine vogue la cave vagabonde. L’installation itinérante, unique en France, semble surgir d’une époque lointaine, lorsque le commerce se faisait par voie navigable.

 

À son bord, une cargaison de vins de l’Yonne et un équipage dévoué.

Amarrée quai de la Loire, sur le canal de l’Ourcq à Paris, la cave vagabonde attise la curiosité des passants. Intrigués, certains s’attardent, au hasard de leur promenade sur les bords de Seine, devant cette embarcation inhabituelle.

La-cave-vagabonde.jpg
Sur la berge sont disposées deux barriques en guise de tables de dégustation.

À l’intérieur, cap’taine Elio et lieutenant Martin, deux joyeux drilles de 27 ans accueillent les visiteurs. Les deux amis se sont rencontrés cinq ans plus tôt, alors qu’ils vendangeaient au domaine de Philippe Testut dans le Chablis.

 

Tout a commencé à Auxerres, il y a un peu plus d’un an, en mars 2011.

Philippe Testut décide de concrétiser un projet de cave itinérante, sur l’eau.

Le principe est simple, s’approvisionner dans l’Yonne puis remonter progressivement la Seine, d’Auxerres jusqu’à Meulan, dans les Yvelines.

 

Éphémère, l’installation nécessite selon Elio « un gros travail pédagogique » auprès du public. Il faut dire que sans encart ni publicité, difficile de deviner ce qui s’y passe et ce que l'on y trouve. « Cela fait partie de la démarche, on croit au bouche à oreille » confie-t-il.

 

À bord sont stockés, dans chaque recoin de l’embarcation, près de 3000 flacons. Le petit espace dont ils disposent mais surtout « les contraintes de conservation », insiste Elio, ne permettent pas d’en garder davantage.

 

On y trouve principalement des vins de l’Yonne « du grand Auxerrois, de Chablis, de la côte Saint-Jacques… » mais aussi deux ou trois spécimens de champagne, crémants (de Bourgogne, bien sûr !) et même quelques gaillacs.

La sélection est composée dans sa grande majorité de vins natures, issus de l’agriculture biologique et biodynamique, disposés de part et d’autre de la cabine.

 

Plus d’informations sur www.lacavevagabonde.com

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 23:00

Les producteurs de Grands vins de Bordeaux ont mis en garde vendredi contre l'octroi par la Commission européenne de la mention "château" aux vins produits aux États-Unis et exportés en Europe.

Chateau-Chasse-Spleen.JPG

"La Commission européenne veut brader la mention 'château' aux exportateurs américains", s'indigne la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB) dans un communiqué.

Selon le texte, la question va être abordée le 25 septembre par le Comité de gestion de l'Organisation commune des marchés agricoles (OCM).


La mention "château" "désigne un vin d'appellation d'origine contrôlée issu à 100% de raisins récoltés et vinifiés sur la propriété", rappelle la FGVB, soulignant qu'aux États-Unis, "les raisins peuvent provenir de différents et nombreux fournisseurs".
 

Le texte met en garde contre "une distorsion de concurrence à l'égard de nos exploitations viticoles et une tromperie pour les consommateurs".

"Une telle autorisation va créer un précédent pour l'ensemble des termes synonymes d'exploitation viticole : domaine, hospices, clos, cru", déplore Bernard Farges, président de la Confédération nationale des AOC et vice-président de la FGVB, cité dans le communiqué.

La FGVB fédère les organismes de défense et de gestion des Appellations d'origine contrôlée (AOC) de la Gironde.

 

Affaire à suivre....

 

(Source AFP)

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 10:51

Glace-au-Beaujolais.jpgLes vignerons du Beaujolais ne sont plus les seuls à se lancer dans le sprint pour leur « nouveau » avant le troisième jeudi de novembre. Un glacier parisien, Raimo, fabrique des sorbets au beaujolais nouveau.

 

Le glacier, basé dans le XIIe arrondissement de Paris, propose chaque année depuis 2008 un parfum « beaujolais nouveau » qu’il élabore selon un emploi du temps très serré.

 

Tout commence le lundi précédant le déblocage officiel : c’est à cette date, pour respecter les dates de libération du beaujolais nouveau, que les bouteilles de primeur sont ouvertes.

Le glacier réalise alors ces tests le mardi. Il choisit la meilleure formule et produit le mercredi 50 à 60 litres de sorbet. Les glaces seront distribuées dès le lendemain, jour de la sortie du beaujolais nouveau, dans les trois boutiques parisiennes du glacier.

 

« La recette est composée à 70 % de beaujolais nouveau non transformé et, pour compenser le côté âpre que le vin laisse, nous ajoutons des raisins de muscat, de la framboise et de la pêche de vigne », explique Frankie Robin, directeur de l’établissement.

 

La recette est donc celle d’un sorbet et non celle d’une glace qui aurait nécessité de faire bouillir le vin, « ce qui lui aurait fait perdre son goût et son alcool ».

 

Comme les viticulteurs qui adaptent chaque année leur vinification, le glacier de l’établissement prend en compte les caractéristiques du millésime dans sa recette, ce qui l’oblige à la modifier chaque année.

Pour le commerçant, cette recette vient compléter les événements autour du beaujolais nouveau, avec dégustation et repas typiques.

 

Pour en savoir plus, rendez vous le site de Raimo.

 

Adresses à Paris :

59-61 boulevard de Reuilly, 75012 Paris

7, rue des Archives, 75004 Paris

65, boulevard Saint-Germain, 75005 Paris

 

Prix : glaces en cornet ou petit pot : 3,50 euros une boule, 5 euros les deux boules et 7 euros les trois boules.

 

(Source La Vigne)

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 00:00

Sauvignon-blanc.jpgLes vendanges de raisins blancs destinés à l'élaboration de vins blancs secs ont débuté dans le Bordelais.

Malgré des rendements faibles, les sauvignons des châteaux La Mission Haut-Brion et Latour-Martillac, en appellation Pessac-Léognan, devraient offrir des cuvées de bonne qualité.

 

Les premiers coups de sécateurs ont été donnés dans les vignes du Bordelais sur des parcelles de raisins blancs, notamment à Latour-Martillac et à La Mission Haut-Brion, grands crus classés de Graves en AOC Pessac-Léognan.

À La Mission Haut-Brion, château contigu à Haut-Brion à Pessac, une cinquantaine de vendangeurs ont commencé mardi dès le lever du jour à couper les grappes déjà mûres d'une parcelle de sauvignon d'environ 1 hectare sur les 3,5 hectares de vignes consacrées au vin blanc.

 

Le sémillon, autre cépage destiné à l'élaboration du blanc sec, devrait ensuite être récolté la semaine prochaine, y compris à Haut-Brion où 6 hectares de vignes sont consacrés au blanc et 74 au rouge.

Dès lundi, au château Latour-Martillac, une trentaine de vendangeurs avaient commencé la récolte d'une parcelle de 2 hectares de sauvignon sur les dix hectares consacrés au blanc dans cette propriété qui est plantée de 40 hectares de raisins rouges.

"Les rendements sont faibles. Je pense qu'on ne dépassera pas les 40 hectolitres à l'hectare alors que la moyenne est ici de 45 h/h. Le vignoble est sain. La qualité nous a fait peur avec un juillet pluvieux et un printemps capricieux. Mais le mois d'août a sauvé la situation. Les arômes sont là, on a un bon équilibre sucre-acidité et une vendange à 13,5°", précise Tristan Kressmann, propriétaire et gérant du château.

À La Mission Haut-Brion, Jean-Philippe Delmas est tout aussi optimiste sur la qualité.
"Nous sommes très agréablement surpris par la qualité de ces sauvignons. Au goût, le raisin réserve une explosion de saveurs", souligne-t-il.


(Source Reuters)


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