750 grammes
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 06:00

Comme chaque année depuis 1945, un artiste de renom est chargé d’illustrer l’étiquette de Mouton Rotshchild. Pour le millésime 2010 ce sera le sculpteur américain Jeff Koons au style néo-pop kitsch.

Etiquette MR 2010

Pour l’illustration de l’étiquette de Mouton Rothschild, Jeff Koons a choisi de s’inspirer de l’Antiquité.

Sur la reproduction de la célèbre fresque de Pompéi représentant la sortie des eaux de Vénus, l’artiste a plaqué en quelques coups de crayon un bateau argenté. La Vénus sortant des eaux devient alors la "Vénus au Vaisseau".

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 01:22

Chateau-d-Yquem.jpgC’est le 10ème millésime que le mythique premier cru supérieur de Sauternes ne produira pas depuis 1900.

 

Après 1952, 1972, 1992...2012 ! La malédiction des millésimes en "2" se poursuit pour le château d’Yquem. Le gérant du domaine, Pierre Lurton, a annoncé samedi une "excellence insuffisante" qui ne permet pas de millésimer, et donc de commercialiser, la dernière récolte.

Comme l’explique Sandrine Garbay, maître de chai du Château d’Yquem depuis 14 ans, tout peut basculer au dernier moment. Il faut que les conditions météo restent parfaites pour le développement de la fameuse pourriture noble. Cette année, la pluie s’est installée au début des vendanges et tout a dérapé.

 

Selon Pierre Lurton, "après dégustation, la production d'un potentiel de 10 000 bouteilles d’Yquem ne sera pas commercialisée. Sur une base de 200 euros hors taxe, c’est un manque à gagner de deux millions d’euros sous la marque Yquem".

 

D’autre part, Pierre Lurton confirme que "le château a récolté en début de vendanges des beaux sauvignons qui vont lui permettre de produire environs 10 000 bouteilles de Y", le bordeaux sec du château Yquem.

Ce bordeaux sec, créé en 1959, baptisé jusqu'en 2004 "Y de Lur Saluces," est depuis 2005 produit régulièrement et vendu en primeur sur la place de Bordeaux. C'est l'un des Bordeaux blancs secs les plus chers.


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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 13:08

Château Bellefont-Belcier, grand cru classé de Saint-Émilion, vient d’être acheté par un industriel chinois du fer. Cette acquisition de prestige dans le Bordelais marque une montée en gamme de l’implantation d’investisseurs chinois « enhardis » dans le vin français.

Château Bellefont-Belcier

Cette vente, en négociation depuis des mois, a été « finalisée » le 23 novembre pour un montant qui n’a pas été communiqué, a t on appris jeudi auprès du château et de l’intermédiaire de la vente.

 

L’acquéreur, un industriel chinois du fer âgé de 45 ans présenté comme Monsieur Wang, est déjà présent dans le domaine du vin comme importateur, a-t-on indiqué sans plus de précision auprès de l’intérmédiaire, le cabinet Franck Lagorce Conseil.

 

Selon une source proche des négociations, elles auraient porté sur une fourchette de 1,5 à 2 millions d’euros l’hectare.

Bellefont-Belcier couvre 13 hectares de vignobles sur la commune de Saint-Laurent-des-Combes, près de Saint-Emilion, en Gironde, et est entouré de joyaux de l’appellation, tels Pavie ou Larcisse-Ducasse, selon l’intermédiaire.

 

Le personnel du château, moins d’une dizaine de salariés, a été présenté au nouveau propriétaire vendredi en fin de journée. Celui-ci n’a pas donné d’indication sur ses projets pour le domaine, et est reparti depuis en Chine (sic!!).

 

La transaction, révélée par le site du magazine « Terre de vins » du groupe Sud Ouest, est l’acquisition la plus prestigieuse réalisée ces dernières années dans le Bordelais par un investisseur chinois.

 

Les Chinois y ont acheté une trentaine de châteaux depuis quatre ou cinq ans, mais des analystes du secteur et spécialistes de l’immobilier viticole estiment que la vague d’achats va peu à peu porter sur des châteaux plus prestigieux. La profession se refuse encore à parler d’une « ruée », avec une trentaine de propriétés vendues en quatre ans, sur les huit mille que compte le Bordelais.

 

Jusque-là, les Chinois se sont concentrés sur de "petits domaines" et des appellations génériques. Mais ils commencent à s’intéresser aux appellations Médoc et Saint-Émilion.

 

Bellefont-Belcier est un cran au-dessus et un symbole fort, venant trois mois après la vente de Gevrey-Chambertin (lire article), en Bourgogne, acquise par un investisseur chinois, pour une somme avoisinant les 8 millions d’euros.

 

Avec Bellefont, « on franchit un cap symbolique, mais prévisible, estime le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), Georges Haushalter. L’intérêt des Chinois pour nos vins se confirmant, il est assez logique qu’ils s’intéressent à l’ensemble de la gamme ».

 

Pour le CIVB, les Chinois, même s’ils restent « prudents », « s’enhardissent » dans le vin, sont « prêts à mettre des montants plus élevés sur la table, donc cela les conduit plus haut dans la hiérarchie des bordeaux ».

 

Actuellement, « une dizaine de propriétés sont en cours de négociation » avec des acquéreurs chinois, souligne Hervé Olivier, directeur régional de la Safer, intermédiaire dans un tiers environ des transactions.

 

En Bordelais, les Chinois ne suscitent à ce jour ni rejet ni inquiétude et « ne font pas voler en éclats le prix du foncier », note la Safer.

Le plus souvent, « ils rachètent des propriétés qui sont à vendre depuis longtemps et qui n’intéressent pas les gens du coin », en raison d’un modèle économique difficilement tenable.

 

En outre, Georges Haushalter assure voir à ce jour chez les acquéreurs chinois « des gens amoureux de nos vins et de nos terroirs qui investissent pour rénover des bâtisses, des vignes et des chais, et qui ont l’ambition de produire des vins de qualité ».

 

Professionnels comme négociants rappellent que les Chinois ne font que s’inscrire dans une lignée d’investisseurs étrangers dans le bordeaux, après Anglais, Hollandais, Américains, Japonais, contribuant à son rayonnement historique.

 

La Chine est devenue depuis l’an dernier première destination à l’exportation des vins de Bordeaux. Elle représente 10 % du bordeaux consommé dans le monde.

 

(Source AFP)

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 13:24
Blanc-sec-d-ananas.jpgLe précédant article  (« Tahiti lance son blanc sec d'ananas ») ayant déclenché  de nombreux commentaires, voici une photo et quelques informations complémentaires dénichées sur le site de la société - Manutea Tahiti - qui produit ce « vin d’ananas ».
 
Près de cinq ans de travail et de recherches ont été nécessaires à l’élaboration de ce produit inédit. Très vite confrontée à des problèmes gustatifs révélant fortement la présence de levures, l’équipe a dû travailler sur des nouvelles techniques, différentes de celles pratiquées pour le jus de fruit. “L’originalité de ces techniques m’oblige à garder le secret de transformation. Les nombreux essais ont demandé un investissement qui mérite d’être protégé. Et ce, d’autant plus que le produit final est naturel et original” précise Jean-Michel.
 
Toutefois, il confie que lors de la fermentation alcoolique du moût, des levures spécifiques sont ajoutées afin de rendre cette transformation performante tant sur le plan des rendements que sur le plan organoleptique.
 
Cette opération de dix à douze jours est réalisée dans des cuves thermo-régulées, maintenant le moût entre 18 et 21°C, température idéale de fermentation. Un chai à barriques est également utilisé pour permettre la mise sur le marché de cuvées spéciales, et pour assurer la qualité gustative.
 
Des cuves de la marque Mangeard, (fournisseur officiel de grands crus bordelais) ont été choisies. De plus, pour aérer et favoriser l’autodestruction des levures, l’équipe pratique parallèlement à la fermentation, le bâtonnage.
 
Ce geste séculaire consiste à remuer quotidiennement avec un bâton, dans des barriques de chêne français, les lies récupérées au fond de la cuve de fermentation. Comme pour une vinification plus traditionnelle, viennent ensuite les étapes de collage et de clarification.
 
Enfin, avant d’être mis en bouteille, le produit obtenu est conservé dans un garde-vin (cuve à chapeau flottant). Toutefois, le mot vin ne peut pas être utilisé puisque les législations française et européenne autorisent l’appellation “vin” uniquement sur des produits à base de raisin.
 
Élaboré suivant les méthodes traditionnelles de vinification, ce blanc sec d’ananas présente la particularité d’être issu d’un moût d’ananas et non d’un moût de raisin. “La spécificité de ce vin, c’est non seulement son unicité ainsi que la particularité de sa transformation, mais surtout c’est un goût unique qui n’a rien à voir avec un vin connu.
 Blanc-sec-d-ananas-2.jpg
Au nez, on sent très bien l’ananas, et compte tenu de sa couleur “or” on s’attend à découvrir en palais un vin liquoreux. Mais bien au contraire, il est sec avec des saveurs de bananes, de citrons et de vanille. On est surpris par ce goût unique !”
 
La bouteille, de type bordelaise a été retenue pour associer le produit à l’univers du vin.
 
L’étiquette, de facture classique et sobre, précise le millésime du cru car comme le raisin, l’ananas est soumis aux aléas de “mère nature”. Le fruit peut donc avoir une évolution de goût en fonction d’une saison trop sèche ou trop humide.
 
Pour rester dans la tradition des vins français, le choix s’est porté sur un bouchon plutôt qu’une capsule en aluminium.
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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 12:15

Carla Bruni-Sarkozy est parvenue à faire partir un tonneau de vin pour 270.000 euros au profit de deux associations. Au total, le montant des enchères a atteint 5,9 millions d’euros lors de la 152ème vente des vins des Hospices de Beaune, le 18 novembre.

Carla-Beaune.jpg

« À 200.000, je livre le vin. À 250.000, mon mari le livre avec moi », a lancé l’épouse de l’ancien Président Nicolas Sarkozy pour faire monter les enchères de la « Pièce du Président » lors de la 152ème vente des vins des Hospices de Beaune.

Si la chanteuse tient parole, elle et son mari devront livrer les bouteilles de vin en Ukraine, à l’homme d’affaires Igor Iankovskyi, qui a emporté la mise.

Les bénéfices de la vente de ce tonneau de 350 litres de "Corton grand cru Charlotte Dumay" iront à la fondation Carla Bruni-Sarkozy, qui vise à favoriser l’accès à la culture pour les personnes défavorisées, et à la fondation Idée, qui promeut l’ouverture à Lyon (Rhône) d’un institut pour aider les jeunes épileptiques. L’acheteur a précisé qu’il allait mettre ce vin aux enchères dans son propre pays pour financer ses œuvres caritatives.

Outre la « Pièce du Président », 511 pièces (fûts de 228 litres) étaient mises aux enchères par Christie’s dans la halle de Beaune.


Cette vente intervient alors que le vignoble bourguignon a été frappé pendant l’année par toutes sortes de calamités sanitaires et climatiques. La production des Hospices a ainsi chuté de 33 %.

Au total, les vins se sont vendu 54 % plus cher qu’en 2011. Les acquéreurs ont particulièrement bataillé pour les rouges dont les prix ont augmenté de 68 %, contre 18 % pour les blancs.

« Si les prix ne montaient pas aux Hospices, on n’y comprendrait rien. Car des vins se sont déjà vendu 40 %, voire 50 % plus cher qu’en 2011 », avait déclaré avant la vente le régisseur du domaine des Hospices, Roland Masse. « Nous anticipions une hausse forte. Cela correspond bien à la qualité du millésime, à la rareté », a confirmé Louis-Fabrice Latour, président de la Fédération des négociants-éleveurs de Grande Bourgogne.
Hospices-de-Beaune.jpg
« C’est au-dessus des pronostics. Nos clients n’ont pas pu suivre sur certaines cuvées car ils craignaient de sortir des prix de marché », a indiqué Jean-David Camus, directeur de la communication de la maison de négoce Albert Bichot.

 

Cette maison va élever la « pièce du président » dans une cave à Beaune, avant de la remettre à son acheteur ukrainien au printemps 2014.

L’an dernier, la vente des Hospices de Beaune avait généré plus de 5,4 millions d’euros au profit de l’hôpital fondé en 1443. Cette année, le montant total des enchères s’est élevé à 5,9 millions d’euros.

 

(Source AFP)

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 10:58

Après la bière en Afrique, les ananas permettent désormais de produire à Tahiti les premières bouteilles d'un blanc sec dont les qualités gustatives ont surpris les restaurateurs, qui lui voient un bel avenir sur les tables des restaurants. "C'est excellent, surprenant, très fruité, très parfumé, long en bouche, bien que ce ne soit pas du vin", déclare Maria Nougarède, qui a essayé le "Blanc sec d'ananas".

Pour les restaurateurs, pas de doute, la qualité de cette boisson est intéressante et la société qui a conçu ce produit, Manutea Tahiti, devrait parvenir à s'imposer sur des marchés en quête d'originalité.

L'inventeur du "Blanc sec d'ananas", Jean-Michel Monot, PDG de la société productrice basée sur l'île de Moorea, face à Tahiti, explique qu'en tant que passionné de vin, "faire du blanc d'ananas, c'est unique au niveau mondial".

Le-blanc-sec-d-ananas.jpg
L'affaire ne s'est pas réalisée en deux coups de pressoir pour autant, puisqu'il a fallu à la société cinq ans de travail pour parvenir à mettre au point ce produit destiné à se marier, sur les tables, essentiellement avec le poisson.

"En bouche, c'est bien, c'est sec, ce n'est pas liquoreux donc c'est plutôt agréable", explique pour sa part Hervé Hubert, lui aussi restaurateur, après une dégustation réservée aux professionnels. "Je pense que sur les fruits de mer, cela doit être très intéressant, je l'imagine aussi avec un chèvre frais au miel par exemple. Avec les fromages, cela doit être très bien, sinon peut-être avec des desserts".

Ses créateurs expliquent qu'ils ont respecté toutes les règles de l'art viticole pour obtenir ce blanc qui n'a pas le droit d'être appelé "vin", n'étant pas fait avec des raisins.

L'expérience avait déjà été tentée il y a quelques années aux Etats-Unis, mais avec des ajouts d'arômes et de sucre, et l'opération n'avait pas été couronnée de succès.

En Polynésie, le blanc n'est fait qu'à partir d'ananas fermentés, sans aucun autre apport. Les fruits sont cueillis un peu plus verts que ceux destinés à faire du jus de fruits ou à finir sur les tables, ce qui donne au moût un peu plus de fraîcheur, donc un breuvage plus sec. D'ores et déjà, Manutea Tahiti a ouvert son chai au public, même si les secrets de fabrication sont soigneusement gardés.

Dans un premier temps, seuls les restaurateurs de Tahiti et de Moorea pourront proposer ce produit à leur clientèle. Les premières bouteilles devraient être disponibles pour le grand public dans les commerces spécialisés avant les fêtes de fin d'année.

La variété d'ananas utilisée, la "Queen Tahiti", deviendra-t-elle la reine des tables de Noël ? C'est le voeu que formulent ceux qui ont lancé ce produit très original et qui viseront ensuite très vite d'autres marchés, à l'export.

Depuis plus de dix ans, la Polynésie française produit déjà des vins, souvent surnommés "vins de corail", élaborés à partir de raisins cultivés sur un domaine viticole à Rangiroa, un atoll corallien de l'archipel des Tuamotu.

(Source AFP)

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