750 grammes
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 16:05

Chateau-d-Arche.jpgLe château La Lagune, grand cru classé du Haut Médoc, vient de reprendre le Château d’Arche, qui n’est autre que son voisin. Une opportunité en or que le Château a su saisir.

 

C’est le Groupe Mähler Bess vient de céder une de ses propriétés au Château La Lagune. Le négociant possède dans son portefeuille six propriétés dans le bordelais comme le Château la Couronne à Saint-Emilion et le Château Picard à Saint-Estèphe, ainsi que deux autres en Espagne.

 

La vente du Château d’Arche a été conclue avant les vendanges 2013 afin que le Château La Lagune prenne en charge la récolte. L’ancien propriétaire garde cependant les stocks et les millésimes de collection.

 

Par cette opération, le Château d’Arche complète de ses 9 hectares de vieilles vignes, âgées en moyenne de 35 ans, le vignoble du Château La Lagune. Le vin a été promu cru bourgeois en 1932, puis cru bourgeois supérieur en 2003.

 

Grâce à cette nouvelle acquisition, le Château la Lagune remporte le gros lot, et ce pour deux raisons. Non seulement il récupère 9 hectares d’un seul tenant – directement frontaliers de son domaine – mais autre coïncidence, il reprend des terroirs historiques qui faisaient partie du château en 1855.

« Un retour aux sources » comme l’explique Patrick Moulin, directeur du Château la Lagune.

 

Pour en savoir plus sur le Château La Lagune (Voir ici notre dégustation de décembre 2012).

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 22:15

Depuis 1945, la tradition veut qu’un artiste contemporain illustre chaque année l’étiquette de Château Mouton Rothschild.

Le visuel du millésime 2011 a été confié par la Baronne Philippine de Rothschild au peintre et sculpteur Guy de Rougemont.

 

Peintre et sculpteur français, Guy de Rougemont a toujours cherché à abolir la frontière entre les deux disciplines. Ses œuvres monumentales sont implantées sur de nombreux sites publics, places, parvis, rues, aires d'autoroutes etc.

Etiquette---R-2011.jpg

Son dessin pour le millésime 2011 de Château Mouton Rothschild, s’inscrit dans la droite lignée de cette « ligne serpentine ».

De l’or au rouge sombre, de la clarté des vignes ensoleillées à l’obscurité des caves, Rougemont nous fait parcourir en couleurs toutes les étapes de la naissance d’un grand vin.

 

Guy de Rougemont prend la suite des plus grands artistes de notre époque, comme Cocteau, Braque, Dali, César, Miró, Chagall, Picasso, Warohl, Soulages, Bacon, Balthus, Tapies, Jeff Koons, le chinois Xu Lei en 2008 (voir ici) ,…, qui ont tous illustré une étiquette du Château Mouton Rothschild.

 

Mouton-1.JPG

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:50

Ce week-end, du 15 au 17 novembre, l’appellation Margaux ouvre ses portes aux amateurs, aux passionnés, aux curieux,....

Au programme, ateliers thématiques, dégustations, découvertes œnologiques et sensorielles, concerts, compétition de golf et dîners, etc.

 

Vendredi, vous pourrez, entre autres, découvrir les subtilités de l’assemblage au Château Lascombes, visiter la tonnellerie Nadalié, visiter et déguster les vins de domaines tels que le Château Prieuré-Lichine, le Château Giscours ou bien le Château Dauzac.

Appellation-Margaux.jpg

Samedi, un goûter des enfants sera proposé au Château Kirwan. Il y aura également un atelier olfactif au Château La Galiane. Les experts pourront, eux, analyser l’importance du contenant au Château Cantenac-Brown.

 

Dimanche, vous êtes invités à suivre un parcours aromatique au Château Giscours, ou bien à déguster des produits basques au Château Dauzac.

 

Tout au long du week-end, des menus vous seront proposés dans divers restaurants ou Châteaux.

 

En espérant que le beau temps sera de la partie pour profiter pleinement des saveurs de Margaux!!

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 22:46

Le 2 octobre, Dominique Lafosse, propriétaire du clos Bourgelat, à Cérons (Gironde), constatait avec stupeur que l’une de ses parcelles de sémillon avait été intégralement vendangée sans son accord. L’un de ses confrères a reconnu s’être trompé en cette année où tout est tellement bousculé!!

 

Mercredi 2 octobre, alors qu’il arrivait avec ses vendangeurs sur une parcelle de 30 ares de sémillon, Dominique Lafosse constate qu’elle a été entièrement vendangée. Ce viticulteur de Cérons (Gironde), à la tête des 14 ha du clos Bourgelat, n’en croit pas ses yeux.

lafosse-sud-ouest.jpg

                                                                                                                     © M. LAVILLE


« J’avais déjà fait un premier ramassage sur cette parcelle de liquoreux, précise-t-il. Il ne restait pas grand-chose. Il ne fallait pas être bien malin pour venir vendanger le reste. Je suis allé voir les viticulteurs du coin pour leur demander s’ils n’auraient pas commis une erreur. Aucun n’a reconnu s’être trompé. En même temps, je ne m’expliquais pas le choix du voleur pour cette parcelle. Même si c’est vrai qu’à Bordeaux, cette année, tout le monde manque de vin… »

 

Lors d’une promenade, il rencontre une voisine qui a donné ses vignes à louer pour la première fois cette année. Il lui fait part de son histoire. Puis elle fait le tour de ses vignes et se rend compte que son locataire n’a toujours pas vendangé l’une de ses parcelles. Tous deux se disent que le locataire a dû se tromper et vendanger par erreur la parcelle de Dominique Lafosse.

 

Le lendemain, Dominique Haverlan, propriétaire de Vieux château Gaubert, président de l’ODG Graves, le locataire en question, envoie son chef de culture chez son confrère. Tout s’éclaircit… ou presque. Le chef de culture reconnaît s’être trompé.

 

Désormais, le viticulteur lésé attend réparation et des excuses de son confrère. « C’était du raisin destiné à faire de l’AOC Cérons. Je vends le mien à 11,70 euros la bouteille ». Il estime son préjudice entre 3 000 euros et 5 000 euros. Dominique Haverlan assure qu’il fera le nécessaire pour réparer cette erreur.

Deux jours durant, cette affaire a fait les choux gras de la presse locale et nationale qui a d’abord annoncé un vol mystérieux avant de révéler l’erreur.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 05:30

France Vin Bio succède à la Fédération nationale interprofessionnelle des vins de l’agriculture biologique (Fnivab). Cette nouvelle fédération veut promouvoir les vins bios pour augmenter leur consommation et mettre en place une étude prospective à 20 ans.

Richard Doughty-copie-1

                             Richard Doughty, le président de France vin bio.
 

« Il y a beaucoup de nouveaux producteurs de vins bios. L’effort de conversion est réussi mais, aujourd’hui, il faut s’attacher à faire venir les consommateurs vers nos produits », a expliqué Richard Doughty, le président de France vin bio, lors d’une conférence de presse le 12 septembre.

 

France vin bio est la nouvelle fédération interprofessionnelle des vins bios. Depuis cet été, elle remplace la  Fédération nationale interprofessionnelle des vins de l’agriculture biologique. Sa priorité est de promouvoir les vins bios et de communiquer sur leur qualité.

Comment ? « Il faudrait augmenter la consommation de vin bio de 3 % par an pour atteindre un équilibre. Nous voulons donc sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité de développer la consommation de produits bios », a ajouté Patrick Guiraud, le secrétaire de France vin bio, qui est aussi le président de Sud vin bio. En clair, la filière cherche des aides publiques.

France vin bio a également pour mission de structurer la filière bio et de coordonner ses positions de manière « à n’avoir qu’une seule parole au niveau européen ».

Autre chantier de cette nouvelle fédération : mettre en place « des indicateurs économiques de référence ». Elle envisage notamment une étude sur les coûts de production des exploitations bios et un suivi des volumes par appellation. Elle va également lancer une étude prospective pour établir un scénario à 20 ans.

La viticulture biologique s’est considérablement développée ces dernières années. Elle représente aujourd’hui près de 8 % des surfaces.

 

(Source La Vigne)

 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 21:28

Tire-bouchon, corkscrew, sacacorcho, korkenzieher, cavatappi, autant de noms que de langues (français, anglais, espagnol, allemand ou italien) qui nomment cet ustensile indispensable pour satisfaire notre plaisir et sans lequel, il est aujourd'hui, bien difficile d'avoir "accès" à la boisson de Bacchus et Dionysos.

tire-bouchon-2.JPG

Mais tous les tire-bouchons n'ont pas la même valeur!!

À ce titre, la vente aux enchères, en l’Hôtel des ventes Lyon Brotteaux le 11 avril 2013, est instructive. Un tire-bouchon de poche en or jaune, élaboré au XIXe à Sheffield, au Royaume-Uni, y a trouvé preneur à 510 €.

 

Des centaines de clubs, cercles et associations regroupent les héliatophiles, collectionneurs de ce petit outil devenu culte. Objet utilitaire mais aussi décoratif, la valeur d’un tire-bouchon dépend de facteurs propres à toute œuvre d’art, à ses matériaux (essence de bois, corne, ivoire, argent et or), aux décors ou incrustations, à son façonnage (artisan ou manufacture), à son numéro de série, à la complexité du mécanisme ou à son état de conservation. Une expertise proche de celle d’un grand vin.

La comparaison avec le breuvage ancestral est d’autant plus étonnante que si boire et entreposer du vin est une pratique attestée depuis le néolithique – 5 000 ans avant Jésus-Christ – l’usage du tire-bouchon est quant à lui étrangement récent. Créé, selon les versions historiques, par les Français dès 1650, ou bien officiellement en 1795 par le dépôt du brevet de l’Anglais Samuel Henshall, il fut néanmoins longtemps possible de se passer d’un tel instrument.

Le vin étant longtemps entreposé dans des jarres ou amphores en terre cuite puis en barriques, il revenait  à l’échanson ou au sommelier de le garder en fûts au cellier. Lorsque le besoin de le servir se présentait, on le soutirait et le transposait directement dans des pichets, carafes ou autres contenants avant de le verser, à la demande, dans des gobelets, coupes ou verres. Par ailleurs, en France, la vente du vin en bouteille ne fut autorisée qu’en 1728.
tire-bouchon-3.JPG
Dans un premier temps, l’usage de broquelet, d’étoupe de chanvre ou de linge ciré colmate l’ouverture des cols de bouteille. Mais très vite, le souci d’efficacité des négociants britanniques et le constat d’une meilleure conservation du vin en bouteille amèneront les embouteilleurs à introduire un bouchon en liège, provenant notamment des chênaies du Portugal, où les Anglais possédaient de nombreux vignobles.

 

Simple ustensile ou objet de collection

Si pour vous le tire-bouchon est avant tout un ustensile pour ouvrir vos (précieux) flacons alors il n'y a pas de danger que pour vous offrir le modèle adéquat vous ayez besoin de casser votre trirelire. Par contre, si ce petit objet vous fait tourner la tête plus que le bouchon, alors là attention à l'addition (voir l'addiction) qui peut vite devenir salée.

 

(Avec le RVF)

 

Lire aussi  "L'ai-je bien débouchéé"

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