750 grammes
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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 02:00

Le vin bio certifié, qui connait une forte hausse de consommation depuis quelques années, a tenu son salon - Millésime Bio -  pour la 20ème édition à Montpellier à la fin du mois de janvier.

le-Cabernet-Sauvignon.jpg

La production française de vin biologique poursuit sa forte progression avec un triplement des surfaces sur les quatre dernières années.

"Les surfaces viticoles bio ont presque triplé en quatre ans, et décuplé depuis le début des années 2000", souligne Thierry Julien, vigneron et président du salon, anticipant "une forte augmentation des volumes de vin certifié bio d'ici deux à trois ans".

En 2011 (derniers chiffres disponible), en France, la vigne bio représentait 61.055 ha, soit 7,4% du vignoble français.

Aux côtés du Languedoc-Roussillon, plus vaste vignoble bio de France (20.000 hectares), quatre vignobles affichent des parts en bio supérieures à 10% : PACA (15%), Alsace (13%), Franche-Comté (12%) et Corse (10%).

 

Avec une nouvelle réglementation sur la vinification bio adoptée par la Commission européenne en février 2012, la filière y voit plus clair. "À partir du millésime 2012, nous aurons donc du vin bio, et non plus du vin issu de raisins bio", s'est félicité Thierry Julien. L'Europe a ainsi défini un socle commun de pratiques de vinification bio : utilisation exclusive d'ingrédients biologiques, limitation de l'emploi d'intrants oenologiques, limitation des ajouts de dioxyde de soufre, etc.

Les consommateurs de vin bio se trouvent essentiellement aux États-Unis et en Allemagne. "Pour s'imposer sur ces nouveaux marchés, Millésime Bio doit générer un effet d'entraînement", a affirmé Christian Bourquin, le président de la Région Languedoc-Roussillon.

Le salon Millésime Bio a accueilli 690 exposants, venus de 11 pays différents.

(Source AFP)

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 10:16

La 17e Percée du vin jaune a réuni le week-end du 2 et 3 février 2013 à Voiteur (Jura) quelque 35.000 visiteurs venus déguster le millésime 2006 du plus célèbre des vins jurassiens, selon les organisateurs.

Voiteur.jpg
Les festivités ont débuté samedi avec l'ouverture de près de 75 caveaux dans le petit village viticole de Voiteur, où le public a pu goûter le vin jaune millésime 2006, ainsi que d'autres vins du Jura.

"Le millésime 2006 est une grande surprise, car malgré une année 2006 pluvieuse et compliquée en terme de météo, c'est un vin d'une grande finesse", analyse Marie-Christine Tarby-Maire, présidente du Comité Interprofessionnel des Vins du Jura (CIVJ). Le vin jaune 2006 "ne sera pas forcément de très longue garde parce que son acidité n'est pas très forte, mais il est agréable à boire dès maintenant", précise-t-elle.


Une fois récolté, le plus célèbre des savagnins vieillit 6 ans et 3 mois en fût de chêne de 228 litres où, avec le temps, sa surface se couvre d'un voile de levures qui s'épaissit, l'isole de l'air et lui donne son goût particulier de noix, de pomme, de fruits secs et d'épices.

Dimanche matin, la "pièce" de 228 litres du millésime 2006 a été bénie et mise en perce. Le vin jaune contenu dans le tonneau a été offert à la dégustation du public.

Lors de la vente aux enchères de vieux millésimes, une bouteille de Château-Chalon 1864, estimée à 10.000 euros et dont la vente était particulièrement attendue, n'a pas trouvé preneur.

Le vignoble du Jura, l'un des plus petits de France avec près de 2.000 hectares, produit environ 72.000 hectolitres par an.

 

(Source AFP)

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 01:08

Voilà une question qui taraude tous les amateurs de vin lorsque le dernier centilitre de la bouteille touche le fond du verre. Mais où sont passés les 25 autres?

Car non, les bouteilles de vin ne font pas 1 litre mais bien 75 centilitres. Mais alors, pourquoi ?

RC-5.JPG

Comme souvent dans l’histoire du vin faut se tourner du côté des Anglais qui, depuis très longtemps, ont toujours été de grands importateurs de vins de Bordeaux et n’avaient pas le même système de mesure que nous.

En France, le système métrique s’imposait mais en Angleterre, on parlait en « gallon impérial » qui valait 4,54609 litres.

 

Or, les vins de Bordeaux étaient transportés dans des barriques de 225 litres soit environ 50 gallons impériaux.

Afin de faciliter les calculs, les négociants ont donc cherché un nombre de bouteilles facile à retenir et à utiliser. 225 litres correspondant à 300 bouteilles de 75 cl et voilà donc l’accord parfait qui simplifia tous les calculs.

1 barrique ou 50 gallons ou 300 bouteilles.

 

C’est aussi pourquoi le vin est la plupart du temps transporté en caisses de 6 ou de 12 bouteilles, 6 bouteilles correspondant à un gallon et 12 à un double gallon !

 

Quant à savoir pour quelle raison les barriques de vin de Bordeaux font 225 litres…. Je vous laisse chercher et me faire part de vos résultats !!

 

Lire aussi : « A vous de choisir !!!! »

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 11:00

EpernayLa Martinique et la Guadeloupe font partie du peloton de tête des plus grands consommateurs de Champagne. En cette période de fête où les bouchons vont sautés sans retenue aux quatre coins de nos îles, il nous a semblé bon de rappeler certains principes.

 

Le champagne, également appelé vin de Champagne, est un vin effervescent protégé par une appellation d'origine contrôlée. Il tire son nom de la Champagne, une région du nord-est de la France.

Le mot « champagne » lui-même est également protégé avec une grande vigilance.

 

Historiquement, cette ancienne province a commencé par produire des vins tranquilles, non effervescents, des vins clairs appelés aussi « nature ». On les trouve encore sous deux appellations : les Coteaux Champenois (rouges, blancs ou rosés), dont les plus célèbres sont produits sur les communes de Bouzy, Vertus et Damery, ainsi que le Rosé des Riceys, produit exclusivement sur la commune des Riceys, dans le Département de l'Aube.

 

Néanmoins, la Champagne produit en grande majorité des vins blancs effervescents, avec tout un éventail de cuvées, spéciales ou non, et de flaconnages variés. Ils sont élaborés essentiellement avec trois cépages : le pinot noir, le pinot meunier et le chardonnay (blanc).

Le champagne est une boisson souvent synonyme de fête ou de célébration, ayant une renommée mondiale.

 

Un peu d’histoire

Au cours du 17ème siècle, les vins de Champagne séduisent de plus en plus d'amateurs dans les cours royales de France et d'Angleterre, sous l'impulsion de certaines familles parisiennes qui possèdent des terres en Champagne. Ce siècle marque aussi une évolution des « vins de Champagne » correspondant au désir des consommateurs de vins gris, très faiblement colorés mais qui, selon les vignerons, vieillissent très mal en fûts.

Le champagne est donc rapidement mis en bouteille afin d'assurer une meilleure conservation des arômes, mais il devient, en contrepartie, naturellement pétillant.

 

Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression.

 

Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne ne serait peut-être pas ce qu'il est aujourd’hui car, à cette époque, les Anglais achetaient aux Champenois des tonneaux de vin effervescent en vrac qu'ils se chargeaient de mettre eux-mêmes en bouteilles.

Dom Pérignon 

En 1670, dom Pérignon (1638-1715), un moine de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, va être le premier à pratiquer l'assemblage du raisin qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts.

Dom Pérignon, lors d'un pèlerinage à l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire (Languedoc) découvre la méthode de vinification des vins effervescents de Limoux qui existe depuis plus d'un siècle, il revient dans son Abbaye d'Hautvillers et expérimente la méthode sur les vins du vignoble de Champagne.

 

C’est aussi dom Pérignon qui introduit l'emploi du bouchon de liège, maintenu sur la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse.

De plus, il fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais pour éviter que la bouteille n'explose. Malgré les efforts du moine, l'effervescence du vin reste empirique jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation, au 19ème siècle.

 

Durant le 18ème siècle, le champagne commence à acquérir son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons de champagne qui en assurent la promotion comme Florens-Louis Heidsieck ou Claude Moët puis, au 19ème siècle, grâce à Pierre Nicolas Marie Perrier-Jouët et à la famille Bollinger.

 

De même, certaines femmes, après la mort de leur mari, continuent le travail de celui-ci, entre autres Mme Pommery, Mme Perrier et Mme Clicquot (surnommée la « Grande Dame de Champagne »), contribuant elles aussi à la notoriété du champagne

 

Vinification : la méthode champenoise

Le vin de Champagne est élaboré selon la méthode champenoise, , qui consiste principalement à opérer une double fermentation du moût, la première en cuves, la seconde dans la bouteille même, en cave. La croyance populaire veut que cette méthode soit l'invention de Dom Pérignon, moine de l'abbaye d'Hautvillers, près d'Épernay, dans le dernier quart du XVII ème siècle. Aujourd'hui, les historiens s'accordent plutôt pour dire qu'il est seulement à l'origine de la technique de l'assemblage.

 

La première fermentation, appelée fermentation alcoolique, est identique à celle que subissent les vins tranquilles (c'est-à-dire non effervescents). Elle peut être suivie - mais ce n'est pas toujours le cas - d'une fermentation malolactique.

 

En début d'année (qui suit la récolte), après plusieurs filtrages, les vins sont suffisamment clairs pour être dégustés et permettre de procéder à l'étape de l'assemblage, mariage en proportions variables chaque année, des vins de cépages, terroirs et millésimes différents (aucune autre A.O.C. en France ne permet ce type de mélange de vins de différents millésimes). En fonction des cuvées et des années, on peut arriver à marier jusqu'à trois dizaines de crus et vins de réserve différents.

Remuage des bouteilles 

Au moment d'embouteiller le vin de base ainsi obtenu - la cuvée de l'année - on lui ajoute la liqueur de tirage, composée de levures et de sucre. Cette liqueur de tirage enclenchera la dernière fermentation, dite prise de mousse. C'est cette deuxième fermentation qui va donner naissance aux bulles.

 

La bouteille est alors bouchée avec une capsule métallique analogue à celle des bouteilles de bière. Suit la période de vieillissement du vin, d'une année environ pour les non millésimés, à trois ans et plus pour les cuvées millésimées. Les bouteilles sont descendues en cave profonde, et couchées à l'horizontale.

 

Comme la première, cette deuxième fermentation produit des lies abondantes dont on devra débarrasser le vin par la suite.

Après ce vieillissement, on déplace les bouteilles sur des supports spéciaux en bois, appelés « pupitres », en forme de V renversé et comportant des perforations, où elles sont penchées, le goulot vers le bas.

 

Chaque jour, les bouteilles sont remuées, c'est-à-dire tournées d'un quart de tour, d'un mouvement sec, afin de décoller les lies de la paroi de la bouteille et de les faire descendre vers le goulot. Une rotation alternée (d'abord à droite, puis à gauche), complétée par le relèvement progressif de la bouteille, finit par regrouper la totalité des lies (le dépôt) contre la capsule.

 

Au bout d'environ deux mois, toutes les lies sont rassemblées contre la capsule. Les bouteilles sont alors stockées la pointe en bas, sur pointe.

Pour chasser le dépôt, on plonge alors le haut du col dans un bain de saumure à -25 °C, pendant quelques minutes, créant un petit glaçon qui emprisonne le dépôt. En ôtant la capsule, le dépôt et le glaçon sont expulsés par le gaz sous pression, c'est l'étape du dégorgement. Les quelques centilitres ainsi perdus sont remplacés par un mélange de vieux vin et de sucre, appelé liqueur d'expédition : c'est l'étape du dosage. La quantité de sucre présente dans la liqueur va déterminer si le champagne sera brut, sec ou demi-sec.

 

Le vin de Champagne est le fruit d'une subtile élaboration effectuée tout au long de sa vinification et qui va donner ses caractéristiques au produit prêt à être consommé. Les choix faits par chaque Maison lors de ce processus détermineront, outre le type de vin, la marque gustative de celle-ci vis-à-vis du public.

 

On vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël accompagnées de quelques beaux flacons dégustés avec modération!!

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 11:45

À Cahors, royaume du vin noir, les vignerons se mettent aussi au vin blanc.

Chardonnay, sauvignon, viognier ou muscadelle. Ces cépages de vin blanc ont fait leur apparition récente à Cahors, où des études de sols ont montré qu'une bonne partie du terroir était propice au vin blanc de qualité.

Cahors.jpg

Au royaume du vin de Cahors (Voir ici), d'un rouge si profond qu'on le surnomme le vin noir, bon nombre de vignerons se sont mis ces dernières années à planter des cépages de vin blanc, particulièrement bien adaptés à certains sols de la région.

C'est au contact d'experts de renom comme le couple Lydia et Claude Bourguignon, qu'ils se sont mis « à l'écoute de leur terroir » pour planter ici du chardonnay, du sauvignon, là du viognier ou de la muscadelle, bien plus rare, et non plus seulement le malbec rouge (Voir ici), emblématique de l'appellation d'origine contrôlée (AOC, ou AOP européenne) Cahors.

 

Ces vins de pays blancs désormais baptisés Côtes du Lot, n'ont pas l'AOC, et représentent moins de 2% de la production totale d'AOC Cahors (165.000 hl au total), mais tous les producteurs interrogés se satisfont de ce marché de niche de haute qualité et rémunérateur, loin des gondoles de la grande distribution.

 

Ces vignerons souvent jeunes, qui plantent du blanc, « retrouvent un savoir-faire œnologique longtemps perdu dans la région après la crise du phylloxéra (fin du XIXe siècle). Ils reprennent conscience de l'importance du sol, car on peut faire un bon vin blanc sur un sol à rouge, mais pas un bon rouge sur un sol à blan», explique Claude Bourguignon.

Malbec.jpg 

Les études de sols effectuées à l'initiative de l'interprofession montrent « qu'un tiers des 21.000 hectares de l'appellation est propice à la production de vins blancs de qualité », indique Jérémy Arnaud, responsable du marketing à l'Union interprofessionnelle des vins de cahors (UIVC).

 

À l'UIVC, Jeremy Arnaud estime que les vins blancs peuvent représenter bientôt 5% de la production de Cahors, témoignant comme à Châteauneuf-du-Pape (Vallée du Rhône) d'un autre « terroir exceptionnel ».

 

Le responsable marketing estime que l'avenir se fera en « noir et blanc » et compte présenter un dossier à l'Institut national des appellations d'origine (INAO) pour obtenir l'AOC Cahors blanc « dans 10 à 15 ans ».

 

Les artisans du vin blanc sont plus réservés concernant l'AOC.

« Nous avons une plus grande liberté d'expérimentation et de choix des cépages en vin de pays qu'en AOC, et s'il est bien fait on ne le vend pas moins cher », déclarent en chœur Claude Guitard et Caroline Cassot.

 

Il ne nous reste plus qu’à dénicher quelques flacons pour y goûter !!

(Source AFP)

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 22:58

Partager-le-gout-du-vin.jpgMaître de chai à Bordeaux et dégustateur professionnel (Guide Hachette, cours de dégustation), François Martin nous fait partager dans ce livre son expérience. Avec, en prime, un petit lexique fort utile.

 

Par rapport à ceux qui commençaient à s’intéresser au vin il y a vingt ou trente ans, les amateurs d’aujourd’hui ont la chance de disposer de beaucoup plus de sources d’information qu’avant. Plus de revues, plus de guides, les échanges sur Internet, etc.

 

Mais les seuls moments de vérité restent ceux de la dégustation des vins qu’ils ont acquis grâce à ces multiples sources d’information. Et là, on est parfois fort démuni pour apprécier sereinement ce que l’on goûte.

 

Pour guider ces expériences, il existe heureusement de plus en plus de cours ou d’initiations à la dégustation mais aussi de plus en plus de livres didactiques.

 

La dernière parution des éditions Féret, Partager le goût du vin, cherche à répondre à toutes les questions que se posent les amateurs débutants face au “goût du vin”.

 

Dans une première partie, François Martin (qui a une formation d’œnologue), passe en revue les grands thèmes qu’abordent spontanément tous ceux qui commencent à goûter le vin avec application : le goût de bouchon, la notion de garde, le goût du boisé, la notion de typicité, le goût des vins bio et des conseils pour mieux déguster un vin.

 

Dans une seconde partie (la moitié de l’ouvrage), l’auteur nous propose également un lexique assez complet de l’ensemble des termes fréquemment utilisés par les dégustateurs lorsqu’ils commentent un vin.

Au final, un petit livre qui joue plutôt bien son rôle d’initiation pour débutants.

 

« Partager le Goût du Vin » par François Marin – Editions Féret – 10,00 €

 

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  • : "Les Compagnons de la Grappe au Soleil"
  • : La vie d'un club de passionnés du vin en Martinique, nos dégustations, nos voyages, nos coups de coeur.
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