Robe rouge violacée à grenat, les bordures du disque sont orangées.
Nez fruité, confiture, pruneaux puis un peu sous-bois et torréfaction, pas très puissant mais assez expressif.
Bouche assez légère mais bien équilibrée, les tannins et la matière fondus mais le vin a encore du corps et une longueur moyenne mais correcte. La finale est sur la confiture de fruits noirs avec de la torréfaction.
Si les années commencent à faire leur œuvre d’évolution sur ce vin qui approche tout doucement de son apogée, il a encore du répondant et suffisamment de présence pour répondre correctement, en ce jour de Noël, à un ragoût de porc.
La Famille Perrin Père et Fils
Les résultats des efforts et de l'innovation de trois générations de la famille Perrin sont évidents quand on a le plaisir de goûter un Château de Beaucastel à son apogée.
Si un mot peut décrire les vins rouges de Beaucastel, c’est « pureté », parce qu'ils sont l'expression exacte de la terre et des raisins dont ils sont issus.
Dans ce cas le vignoble de 70 hectares est un mélange de chacune des 13 cépages autorisés. Le sol est constitué d’une couverture poreuse et aérée de diluvium alpin (galets), sur une base de pierre à chaux marine du miocène, qui existe partout sur le domaine.
Les vignes ont en moyenne 50 ans et les rendements ne sont jamais supérieurs à 30 hectolitres par hectares, et souvent beaucoup moins. C'est un vignoble vibrant et sain grâce aux années de cultures organiques.