750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2020 5 11 /12 /décembre /2020 09:48

Miraculée du confinement, la vente des Hospices de Beaune aura lieu finalement le dimanche 13 décembre.

 

Autorisées début novembre, suspendues dix jours plus tard, à nouveau autorisées quelques heures après, reportées sine die la veille de la date prévue (le 15 novembre) et  finalement reprogrammées pour ce dimanche, après de multiples rebondissements, les enchères de Beaune ont été sauvées in extremis grâce à l'assouplissement du confinement.

« 2020, L'édition miraculée de la vente des Hospices de Beaune »

Mais elles devront se tenir avec une jauge très limitée. 170 acheteurs seront présents physiquement, contre 600 environ en temps normal.

À Beaune (Côte d'Or), on pousse un "ouf" de soulagement tant une annulation de la vente, consacrée depuis 1859 au financement hospitalier, aurait été vécue comme un cataclysme dans la capitale des vins de Bourgogne.

Seules les récoltes faméliques dues à la météo capricieuse (en 1956 et 1968) et les deux guerres mondiales ont jusqu'à présent fait annuler les enchères.

 

"La pire des choses aurait été de ne pas les organiser", s'est félicité le maire de Beaune, Alain Suguenot.

Pas tant parce que la vente est la vitrine mondiale des vins de Bourgogne mais plutôt parce qu'il s'agit "en tout premier lieu d'assurer les ressources permettant de pérenniser les investissements nécessaires à l'hôpital".

 

Outre leurs quelque 60 hectares de vignes, les Hospices civils de Beaune sont en effet avant tout, et depuis leur création au XVe siècle, un centre de soins avec un hôpital de près de 1000 lits.

« 2020, L'édition miraculée de la vente des Hospices de Beaune »

"Le contexte sanitaire donne à cette vente une portée symbolique sans précédent", soulignait François Poher, directeur des Hospices civils de Beaune lors d'une récente visioconférence.

 

"Il y aura un impact pour les clients particuliers qui aiment vivre la vente et qui pouvaient se laisser porter par l'ambiance pour acheter", reconnaît Albéric Bichot.

"On sent une certaine frilosité de la part des acheteurs professionnels, français ou étrangers. Les gens mettent un budget moins élevé et certains vont passer leur tour", admet-il. 

 

(Source AFP)

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
Wow cette maudite crise sanitaire n'arrête pas de chambouler toutes sortes d'événements..
Répondre
C
C'est beau
Répondre

Présentation

  • : "Les Compagnons de la Grappe au Soleil"
  • : La vie d'un club de passionnés du vin en Martinique, nos dégustations, nos voyages, nos coups de coeur.
  • Contact

Recherche