750 grammes
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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 11:57

AlmavivaGrand cépage de Bordeaux, le Cabernet Sauvignon apporte sa structure, sa puissance et sa complexité pour créer des vins de grande garde

Il est devenu l'un des cépages les plus répandus dans le monde.

Il pousse dans la plupart des pays viticoles dans un éventail de climats allant du Canada au Liban.

 

 

Les vins dégustés

 

ANWILKA 2005 – Afrique du Sud

Robe rouge rubis à violacé, dense et profond

Nez sous bois, champignons, puissant, fruits noirs, cassis.

Bouche avec une bonne concentration, jeune, fruits noirs surmuris, pruneaux, du boisé et de l’alcool en finale. A attendre pour plus de rondeur.

Note : 14,5/20

 

THE MENZIES - YALUMBA 2003 – Australie

Robe rouge grenat violacée, foncée et dense

Nez cassis, fruits noirs, puis végétal, poivron et pointe de boisée.

Bouche avec de l’acidité, fraîcheur sur le fruité, de l’alcool et une finale un peu dure qui demande à être attendu.

Note : 13,5/20

 

ALMAVIVA 2003 – Chili

Robe rouge violacé, foncée et dense

Nez chocolat noir, cacao, grillé, du bois.

Bouche sur le sucre du chocolat noir avec de la torréfaction, des tannins et du corps, une bonne longueur, finale boisée. Il fait moins vin du nouveau monde, une touche bordelaise.

Note : 14/20

 

Château LATOUR-MARTILLAC  2003 – Pessac Léognan

Robe rouge violacé, foncée et dense

Nez superbe, grillé, boisé, élégant, sous-bois, humus, fruits noirs.

Bouche avec un bel équilibre, de la longueur, corps et matière présents, de la minéralité et de la finesse, finale sur le sous bois et les champignons, complexe et expressif. Bien avec du potentiel.

Note : 16,5/20

 

MAS DE DAUMAS GASSAC 2003 – Languedoc Roussillon

Robe rouge violacée, foncée et dense

Nez finesse, fruits noirs, puis bois, torréfaction et humus.

Bouche agréable, beaucoup d’équilibre, tannins et matière présents avec des fruits mûrs, belle longueur, persistance sur le bois et le grillé. Beau potentiel de garde.

Note : 16/20

 

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 10:11

Le Clos des LambraysOh, le joli mois de décembre que voila. Ce sera noël avant l’heure pour les Compagnons de la Grappe au Soleil qui l’ont bien mérité.

Cette dégustation « spéciale » devrait laisser de beaux souvenirs sur nos papilles et nos yeux émerveillés, comme de grands enfants ouvrants leurs cadeaux, se souviendront longtemps des merveilleux flacons dégustés.

 

Tous les vins dégustés sont de 1998

Si 1998 n’est pas le « Grand » millésime par excellence, la qualité générale est bien présente et les vins sont aujourd’hui, toutes régions confondues, très agréables à boire.

 

EN BOURGOGNE


Vins blancs : des rendements peu élevés favorables à une maturation de qualité. A la dégustation, les vins se révèlent déjà très plaisants. Leurs robes se sont légèrement intensifiées en un beau jaune or. Leurs nez expriment des odeurs de fruits mûrs (pomme, poire, coing, abricot..) avec un fond minéral plein de fraîcheur. En bouche, ces vins gras et amples se terminent un peu sèchement et laissent ainsi présager une belle évolution. Donc, grande qualité d’ensemble des vins blancs bourguignons.

Vins rouges : sont d’excellente facture. Les robes sont d’un rouge rubis intense. Les nez aux arômes séduisants de fruits très mûrs (cerise, cassis, prune…), se mêlent à des de réglisse et d’épices (tabac blond). Les bouches sont fermes, voire parfois encore un peu austères : ce sont des vins charpentés, aux tanins encore présents et à l’acidité légèrement marquée. Ces vins vont s'assouplir en vieillissant. Le millésime 1998 révèle une forte personnalité qui ravira le consommateur patient.

 

A BORDEAUX

 

Millésime caractérisé par un débourrement et une floraison précoces et homogènes. Le mois d'août, particulièrement chaud et sec, a favorisé la maturation des raisins et contribué à développer leur richesse aromatique. Les pluies de septembre ont eu peu d'influence sur le potentiel qualitatif des raisins et les soins des vignerons ont permis de préserver l'acquis d'août.

Vins rouges : Belle couleur, joli fruit et bonne fraîcheur, tannins denses et de belle qualité.

Vins Liquoreux : Belle complexité aromatique. Elégants en bouche, concentrés, avec des notes rôties ou bien tendres et joliment fruités.

Chablis occupe les coteaux qui

Les vins  dégustés

 

Corton-Charlemagne – Bouchard Père & Fils

Appellation Grand Cru de la Côte de Beaune, en Côte d’Or.

« Or pâle dans sa jeunesse et orné de reflets verts, le Corton-Charlemagne prend avec l'âge des nuances ambrées et plus jaunes. D'une infinie délicatesse, son bouquet exprime, sur des tonalités beurrées, la pomme au four, les agrumes, l'ananas, le tilleul, la fougère, le genévrier, la cannelle et le silex. Les notes miellées sont fréquentes. Le cuir et la truffe font escorte aux millésimes anciens (jusqu'à 25 à 30 ans). Le verre et le palais sont emplis d'un souffle puissant. D'une richesse virulente, le Chardonnay étonne ici par sa concentration, sa distinction et son équilibre. Rarement la grâce du cépage établit un lien aussi étroit avec le caractère de son terroir ».

 

 Robe jaune or pale, brillante et lumineuse

Nez ananas confit, agrumes, miel, puissant et finesse, minéralité et boisé, bien.

Bouche superbe, équilibre, expressive, miel, agrumes, minéralité et fraîcheur, finale sur le beurre et la brioche. Grand vin.

Note : 17,5/20

Entrée : Déclinaison de langouste à la façon de Jean.

     

Clos des Lambrays – Morey Saint-Denis grand cru

Appellations Grand Cru de la Côte de Nuits, en Côte d'Or.
Commune de production : Morey-Saint-Denis.

Sur l'étiquette, la dénomination GRAND CRU doit obligatoirement figurer immédiatement au dessous du nom de chacune de ces appellations dans une taille de caractères identique.

« Le domaine a connu plusieurs propriétaires, mais c’est Thierry Brouin qui le tient actuellement d’une main d’autant plus ferme que c’est un amoureux de grands bourgognes. Si elle ne l’affiche pas, la culture est extrêmement « bio » et plus d’un tiers du vignoble est cultivé à l’aide d’un cheval. Le domaine est partisan d’une récolte précoce, mais avec un tri sévère ; la vinification s’effectue en général en vendange entière. Il en résulte un vin classique et très régulier, moins spectaculaire et surtout moins boisé que celui du Clos de Tart, qui vieillit à la perfection.»
Les meilleurs vins de France – la revue du vin de France

 

Robe rouge rubis, clair, lumineuse, bordures orangées, tuilées.

Nez torréfaction, griottes, alcool, cerise, petite pointe de poussière

Bouche sur la finesse et l’équilibre, finale acidulée, cerise et alcool, présence du boisé et de la poussière, (presque pointe de bouchon), acidité et fraîcheur, bien

Note : 15/20

 

Château LYNCH-BAGES – 5ème grand cru classé Pauillac

 Le château Lynch-Bages doit son nom au domaine de Bages (hameau habité, alors par de très nombreux vignerons) et à Monsieur Lynch, d’origine irlandaise, qui l’acheta en 1749. Implanté sur une large croupe de graves profondes du " plateau de Bages ", ce beau domaine est resté pratiquement inchangé depuis le XVIe siècle. C'est sous l'influence du propriétaire actuel, Jean-Michel Cazes, que Lynch-Bages a gagné le caractère éminemment généreux et profond qu'on lui connaît aujourd'hui.

La vendange, faite à la main, est dirigée vers un cuvier de 35 cuves d'acier équipées d'un système de régulation des températures de fermentation. Le vin est élevé traditionnellement pendant 12 à 15 mois dans des barriques en chêne.

73% Cabernet Sauvignon - 15% Merlot - 10% Cabernet Franc - 2% Petit Verdot

Age moyen : 35 ans

 

Robe rouge grenat, violacée, foncée et dense, pas marquée par l’âge

Nez superbe de bois précieux, havane, sous bois, expressif, complexe.

 Bouche sur un bel équilibre, matière et corps présents mais souples, belle longueur, finale sur le bois précieux, la torréfaction, café et havane, encore du potentiel, superbe.

Note : 16,5/20

 

Château MASSAMIER LA MIGNARDE - DOMUS MAXIMUX 1999

Domaine viticole de 70 hectares situé au pied de la Montagne Noire dans le Minervois. AOC Minervois La Livinière Cépages : 80% Syrah, 20% Grenache

Vinification : Vendanges manuelles, vinification en grappes entières. Elevage en barriques neuves et d'un vin.

  

Robe rouge grenat, violacée, foncée et dense, très légèrement tuilée

Nez cassis, fruits noirs très murs, sous bois.

Bouche agréable, alcool, fruits très murs, sucrée, mais bon équilibre général, matière et tannins fondus, bonne longueur, du potentiel, finale sur le sucre.

Note : 13,5/20

 

Plat : Chapons, pommes sautées et poêlée de champignons

 

Château COUTET – 1er cru Barsac

Coutet possède un terroir et un patrimoine architectural d'exception, inscrits dans le temps et l'histoire du vignoble bordelais. Il bénéficie dans cette vallée de la Garonne, à deux pas du Ciron, d'un climat original et fécond. Ce sont ces éléments et une tradition qualitative qui depuis des siècles président à l'élaboration d'un vin de Barsac à caractère unique.
Château Coutet est l'une des plus anciennes exploitations viticoles du Bordelais, puisqu'on retrouve son existence en 1643, propriété de Charles Le Guérin, seigneur de Coutet.
 

En 1977 la propriété est cédée à Marcel Baly qui entreprend un vaste programme de rénovation. Deux de ses fils, Philippe et Dominique, continuent aujourd'hui ce travail de fond : remise en état des 38,5 hectares de vignes clos de murs, révision des méthodes de travail, puis la réfection des chais, de la cuverie et du château lui même. En 1994, Philippe et Dominique Baly signent avec la Baronne Philippine de Rothschild un contrat qui donne la distribution exclusive de Château Coutet à sa société Baron Philippe de Rothschild SA. Une coopération aussi bien technique que commerciale contribuant au renouveau mondial de Château Coutet.

 

Robe jaune ou pale virant vers le vieil or, brillante et lumineuse

Nez abricot, coings,  fruits confits, agrumes, miel, puissant et finesse, superbe.

Bouche équilibrée, gras et rond, finale sur le miel, les fruits confits, du boisé et de la fraîcheur, à attendre des années, grand. (Hugues, une fois de plus on a pensé à toi!!).

Note : 17/20

       

Dessert : Tarte aux abricots

 Dégustation du 1 dec

 

 

 

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 12:39

Quelques commentaires glanés ça et là !!

Château haut-marbuzet 3« Un millésime grandiose. Les Médocs et les Graves sont sublimes. En revanche, les amateurs doivent se montrer plus sélectifs en Pomerol et Saint Emilion. Un millésime à oublier en Sauternais. Les conditions climatiques ont été parfaites pour les vins à base de Cabernet Sauvignon.

Les 2000 sont des vins de robe profonde, qui exhibent des arômes et des saveurs de fruit concentré, qui sont dotés de tanins mûrs, dont les niveaux d'acidité sont relativement faibles et les finales remarquablement longues, dans presque toutes les régions, catégories et crus. Ce millésime surpasse les grands millésimes tels les 1996 et 1998. Les meilleurs crus sont issus des appellations Pauillac et Saint Julien. Les Margaux suivent de très près, surclassant facilement les Saint-Estèphe.»(Lire la suite sur www.idealwine.com/fr)

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« Jamais un millésime de Bordeaux des temps modernes n’a été considéré avec autant de grâce que celui de 2000, année exceptionnelle. La presse internationale s’est enthousiasmée et a apporté une contribution aux spéculations des prix d’une ampleur incroyable.» (Lire la suite sur www.1855.com)

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« Parler du millésime 2000 à Bordeaux fait écho à la campagne Bordeaux Primeurs 2005. Si ce dernier millésime est jugé exceptionnel, le millésime 2000 portait dans son chiffre l'apparition du troisième millénaire, une dimension quasi-mystique qui n'a pas échappé aux professionnels du vin. Une qualité remarquable associée à une année mythique allait faire exploser les compteurs et les calculettes…..»

 «….. Si on reprend les souvenirs écrits des grands guides ou critiques en 2000, on constate que la qualité de ce millésime a été difficile à percevoir. Quelques mois avant les vendanges, les châteaux ont dû faire face à un développement extraordinaire de la bactérie du mildiou. La douceur de l'hiver est en cause. Il s'en suivi une floraison tardive et surtout un printemps affreux.» (Lire la suite sur www.oenologie.fr/le-millesime-2000-a-bordeaux)

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Millésime 2000 dans le temps                                                                                               

 « Le millésime 2000 est devenu une référence à Bordeaux. 90% des crus classés de Bordeaux du millésime dorment encore dans des caves. Leur potentiel de garde énorme permet de les laisser au repos encore de nombreuses années.»

 

Les vins dégustés

 

Château DAUZAC – 5ème grand cru classé Margaux

Propriétaire du château Dauzac depuis 1989, la MAIF a entreprit une politique de rénovation complète afin d'obtenir l'un des meilleurs vins de l'appellation. La vendange est égrappée avant de fermenter dans des cuves en acier inoxydable, équipées d'un système breveté de dislocation du marc, ce qui permet une excellente extraction des tannins. Chaque parcelle est vinifiée séparément ainsi que les cépages en provenant. Tout cela facilite la sélection des meilleures cuves qui seront exclusivement réservées au château Dauzac lors des assemblages. Le second vin, La Bastide Dauzac, issu de vignes plus jeunes ou d'exposition moins favorable, bénéficie des mêmes soins que le grand vin. Les vins sont très structurés, leurs tannins mûrs et bien fondus. Les arômes développés sont finement fruités et d'une parfaite longueur en bouche.

Encépagement : 58% Cabernet Sauvignon - 37% Merlot - 5% Cabernet Franc.

 

Robe rouge violacée, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge

Nez torréfaction, fraise, élégance et puissance, café, atypique pour un margaux

Bouche café, cacao, puissance, corps et matière présents, belle longueur, finale légèrement tannique et minéral. Bien mais pas la « féminité » des margaux !!

Note : 14,5/20

  

Château CHASSE-SPLEEN – Cru bourgeois Moulis en Médoc

 Le domaine, d'une surface de 80 hectares, est situé au point culminant des croupes de Grand-Poujeaux. Le sol est constitué à 80% de graves garonnaises sur substrat calcaire à astéries. Les 20% restant étant argilo-calcaires. L'encépagement est constitué de 73% de cabernet sauvignon, 20 % de merlot et 7 % de petit verdot. L'âge moyen du vignoble est de 30 ans. La méthode de culture est traditionnelle et les vendanges sont manuelles. La vinification s'effectue dans des cuves en inox thermo régulées ou en ciment revêtu de résine époxy. La macération dure environ un mois. L'élevage, traditionnel, s'effectue de 12 à 14 mois en fûts de chêne renouvelés à 40% tous les ans. Le collage s'effectue aux blancs d'oeufs. Le Château Chasse Spleen produit également deux seconds vins, l'Ermitage de Chasse Spleen et l'Oratoire de Chasse Spleen.

 

Robe rouge violacé à noire, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge

Nez fermé puis sous bois, élevage, alcool, cerise à l’eau de vie

Bouche superbe, équilibrée, sur le bois et les fruits mûrs, élégance, très belle longueur, finale sur la finsse et encore du potentiel d’évolution.

Note : 16/20

 

Château HAUT-MARBUZET – Cru bourgeois Saint-Estèphe

Domaine viticole de 61 ha, le travail de la famille Duboscq fait aujourd'hui de Haut-Marbuzet un vin de la qualité des meilleurs Saint-Estèphe.

Localisé au lieu-dit Marbuzet entre Cos d’Estournel et Montrose, le terroir est un sol fait de graves mêlées d'argiles calcaires, plantées de 50% merlot, 40% cabernet sauvignon, 10% cabernet franc. Les vignes sont plantées en forte densité à 9000 pieds/ha.

La récolte du raisin souvent effectuée à surmaturité, avec un élevage en fût de chêne neuf, fait un vin puissant, charpenté, relativement épicé, dont la maturité n'est pas atteinte avant 5 ans au mieux. C'est un vin de longue garde, voire très longue dans les grands millésimes.

 

Robe rouge violacé à noire, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge

Nez fermé finesse, torréfaction, café

Bouche puissante, tannins et corps présents, à attendre pour plus de rondeur, finale sur le boisé de l’élevage, rétro olfaction sur le poivron et végétal, beau potentiel

Note : 15/20

  

Château d’ ARMAILHAC – 5ème grand cru classé Pauillac

En 1933, le Baron Philippe de Rothschild fit l’acquisition de ce cru qui depuis le XVIIIème siècle appartenait à la famille d'ArmailhacLe Château  est situé au cœur de l’appellation Pauillac, contigu au nord et à l’est à Château Mouton Rothschild.Les parcelles s’étendent à la fois sur le plateau des Levantines constitué de graves légères et très profondes, terroir de prédilection des cabernets et sur les graves profondes de Pibran reposant sur un sous-sol argilo-calcaire donnant la finesse et l’élégance caractéristiques des vins de Château d'Armailhac.

Le Château compte 50 hectares plantés de vignes, réparties entre les cépages traditionnels du Médoc : le cabernet sauvignon (57%), le merlot (23%), le cabernet franc (18%) et le petit verdot (2%).

 

Robe rouge violacé à noire, foncée, dense et profond pas marquée par l’âge

Nez animal, étable, puissant, puis végétal, poivron, et enfin torréfaction, café

Bouche équilibrée, belle longueur, puissance et concentration, beaucoup de classe et élégance, et

encore du potentiel d’évolution

Note : 16,5/20

 

Château PICQUE CAILLOU – Pessac Léognan

Château Picque-CaillouProche du prestigieux Château Haut Brion, le domaine étend son vignoble de 20 hectares aux portes mêmes de Bordeaux.

Sous l'impulsion déterminante de Paulin et Isabelle CALVET, ce superbe terroir de Graves s'est vu doté de tous les atouts qui président à l'élaboration d'un grand vin : optimisation des données du vignoble, gestion parcellaire affinée, vinification à l'aune du terroir et du millésime, sélections drastiques. Naît ainsi un vin de haute lignée, remarquable d'équilibre et de délicatesse, très représentatif des valeurs de la prestigieuse appellation Pessac Léognan.

Encépagement : Cabernet sauvignon 50 % - Merlot 50 %

 

Robe rouge grenat à violacé profond pas marquée par l’âge

Nez expressif, sous bois et champignons, fumé  et minéral  

Bouche sur le fruit surmuris, cassis, fumé, belle longueur, matière et corps présents mais bien   équilibrés, finale sur le fruit et le bois.

Note : 13,5/20

 

Ce vin se présentait en magnum. La deuxième carafe bue au moment du repas, avec une aération de plus de 3 heures, est apparue moins agréable, le vin bien que plus ouvert avait perdu en complexité et présence avec même une finale légèrement desséchante.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 13:10

Le "côtes-du-rhône"La-colline-de-l-Hermitage.jpg est une AOC située sur les rives droite et gauche du Rhône. Il fait partie de l'ensemble géographique et économique formé par le vignoble de la vallée du Rhône. Les étés sont chauds, hivers longs et rigoureux. Les niveaux d'ensoleillement et de pluviométrie varient considérablement d'une année sur l'autre, rendant extrêmement vulnérable la qualité comme la quantité de chaque millésime. Autre contrainte, les gelées de printemps, qui ont longtemps pesé comme une menace redoutée sur les récoltes.

Ils s'étendent de Vienne au Nord jusqu'à Avignon au Sud. Le vignoble se répartit en deux régions :

  • Les côtes-du-rhône septentrionales (de Vienne à Valence)
  • Les côtes-du-rhône méridionales (de Montélimar et Bourg-Saint-Andéol à Avignon)

La surface de production est de 73 000 hectares. La production annuelle est en moyenne de 3,5 millions hectolitres (465 millions de bouteilles) et provient de 7000 exploitations, dont la superficie moyenne est de 10 ha. Seules 2000 de ces exploitations sont des caves particulières ; les autres sont regroupées en coopératives

L'appellation côtes-du-rhône, créée par un décret de 1937 se répartit sur 44 000 hectares de six départements (Rhône, Loire, Drôme, Ardèche, Vaucluse et Gard).

Deux appellations produisent exclusivement du vin rouge : Cornas et Côte Rôtie.
Quatre ne font que des vins blancs : Château Grillet, Condrieu, Saint-Péray et Muscat de Beaumes-de-Venise.

Les côtes-du-rhône sont divisées en 4 appellations :

  • Côtes-du-rhône
  • Côtes-du-rhône Villages
  • Côtes-du-rhône Villages avec nom de commune
  • Appellations locales (ou crus) des côtes-du-rhône

Le CROZES-HERMITAGE est un des crus des côtes-du-rhône situé dans la partie septentrionale de l'appellation. Avec ses 1 128 ha et ses 43 103 hl, c’est le plus grand vignoble des côtes du Rhône septentrionales. Le rendement de ses vignes a été plafonné à 45 hl / ha. Le vignoble est implanté soit sur des coteaux granitiques, soit sur les anciennes alluvions glacières du Rhône, soit sur des terrasses de cailloux roulés et de lœss.

 

Ce terroir bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Ses syrah, marsanne et roussanne, avec un rendement de 45 hl / ha, fournissent des rouges et des blancs de grande classe. Le rouge à la robe vermeille et brillante a un nez de fruits rouges, de cuir et d’épices que conforte une bouche élégante, gracieuse et franche. Du blanc, à la robe jaune d’or pâle, émane une grande floralité ponctuée de notes de fruits secs. En bouche, ce vin est gras tout en restant sec et bien équilibré.

 

Les vins ont une grande parenté avec l’Hermitage. Comme lui, pour les rouges la syrah peut recevoir un ajout de 15 % de roussanne et de marsanne, les deux cépages qui entrent dans la composition des blancs. Le vin rouge, à la robe rouge grenat, est un vin de moyenne garde, savoureux dès sa prime jeunesse. Il dégage alors un nez de fruits rouges qui va évoluer au fil des ans vers les épices et le cuir. Le vin blanc, habillé d’or pâle, gras en bouche, sec et équilibré, a un joli nez floral qui recèle des pointes de fruits secs.

 

SAINT-JOSEPH est un des crus des côtes-du-rhône. Le vignoble s'étend sur près de 50 km sur la rive droite du Rhône et dans les départements de l'Ardèche et de la Loire.                                                          

 Les vignes sont situées sur des sols légers de schiste et de gneiss dominant un socle granitique, avec une exposition sud et sud-est. D’une superficie de 795 hectares à la fin du 20ème siècle, ce terroir produisait 25 681 hectolitres pour un rendement fixé à 40 hl / ha. En 2005, 1 082 ha en culture ont produit 3 9171 hl de vin, dont plus de 90% de vin rouge.

  

De robe pourpre soutenue, le rouge, vin fin, équilibré et élégant où domine la syrah, dégage au nez des arômes de cassis et de framboise qui évolue vers des notes de réglisse et de cuir. Le blanc, où s’assemblent marsanne et roussanne, se présente dans une belle robe jaune aux reflets verts. Sa vinification se fait en cuve inox ou métallique. Ce vin distingué et délicat, d’une grande harmonie, dégage des arômes marqués par leur floralité où se retrouvent des touches de miel et d’acacia.

 

L' HERMITAGE est l'une des dix appellations locales des côtes-du-rhône. Elle se situe dans sa partie septentrionale et dans le département de la Drôme. Il y a trois communes pouvant produire les vins de cette AOC : Tain-l'Hermitage, Crozes-Hermitage et Larnage.                                                                       

On attribue l'origine de l'appellation au chevalier STERIMBERG qui, rentrant de la croisade contre les Cathares voulait se repentir en vivant dans un ermitage sur la colline de Tain.

 

Le vignoble de l’appellation couvre 117 hectares, produit 3 635 hectolitres et son rendement est limité à 40 hl / ha. Ce grand vin, qui se présente en rouge et en blanc. Le terroir exceptionnel de ce haut lieu de la viticulture, est composé d’arènes granitiques sur des gneiss et des micaschistes.

           

Le vin blanc, à la superbe robe jaune doré, assemble roussanne et marsanne. Il est caractérisé par sa floralité où se décèlent des fragrances d’iris, de narcisse et de tilleul. Au cours de son vieillissement apparaîtront des notes de vanille et d’amandes grillées. C’est toujours un vin souple, gras et de longue persistance aromatique.

 

Le CONDRIEU est un vin blanc réglementé par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 1940.   Il fait partie des côtes-du-rhône septentrionales. Le vignoble de Condrieu qui inclut celui de Château Grillet, est géographiquement intégré entre ceux de Côte Rôtie au nord et ceux de Saint-Joseph au sud. Ces deux appellations, où l'on ne produit que du vin blanc, sont les seuls Côtes-du-rhône septentrionales à utiliser un seul cépage, le viognier, qui trouve ici son territoire d'élection.

 

Le terroir de cette appellation, abrité des vents du nord, est composé de sables caillouteux ou de sols granitiques aux versants abrupts aménagés en terrasses. Ce terroir est exposé plein sud avec des étés chauds et ensoleillés, des automnes doux et une pluviométrie bien étalée mais avec des hivers rigoureux, où la sensation de froid est renforcée par la bise. Son climat est de type semi continental avec des influences méditerranéennes.

 

Ce vignoble produit un vin blanc d’une robe d’or pâle aux reflets dorés. C'est un très grand vin, rare, coûteux et recherché, à boire jeune. Il est caractérisé par des arômes floraux marqués (principalement violette) et fruités (pêche blanche, abricot) où explosent des notes de bouquets champêtres, de violette et d’iris. Sa bouche souple, onctueuse et capiteuse allie une grande fraîcheur à une belle longueur.

Récemment, deux nouveautés (discutées par certains amateurs, plébiscitées par d'autres) ont été introduites : passage croissant au chêne neuf, vinification en vendanges tardives.

 

CHATEAU-GRILLET est une appellation locale ou cru des côtes-du-rhône. Cette appellation n'est produite que par un seul domaine qui s'étend sur deux communes du département de la Loire Saint Michel sur Rhône et Vérin. Des arènes granitiques en terrasses escarpées et un vignoble ne couvrant que 3, 8 ha suffisent à l'une des plus petites A.O.C. pour élaborer avec le seul viognier un des plus grands vins blancs de France.

 

Le plus petit vignoble des côtes du Rhône septentrionales, situé entre 165 et 250 mètres d’altitude sur de fortes pentes allant jusqu'à 50%. En forme d'amphithéâtre exposé au sud, il est abrité des vents du nord.

 

Ce vin rare et précieux est considéré comme le premier cru de condrieu. Certain l’ont même défini comme l’exaspération du condrieu. Il donne un vin à la belle robe claire jaune paille au nez caractérisé par les notes d’abricot et de pêche. Ce vin riche, gras, onctueux, souple et rond est considéré comme un des plus grands vins blancs du monde. Vin à déguster pour lui-même ou en accompagnement de noix ou d’amandes.

 

Les Cépages

 

La marsanne  est un cépage blanc originaire de la région d’Hermitage où elle est appelée marsanne blanche. En Valais (Suisse), la marsanne est appelée ermitage. Elle est souvent associée avec la roussanne pour donner des vins capables de bien vieillir. Les vins sont puissants, de faible acidité et développent des arômes floraux et de noisette au vieillissement.

Il s'est également bien implanté à Cassis et en Savoie. C'est aujourd'hui l'Australie qui en a fait son fer de lance avec 80% de l'encépagement mondial.

 

La roussanne est un cépage blanc à jus blanc de la vallée du Rhône et du sud de la France. Entre en particulier dans l'encépagement de l'Hermitage et du Châteauneuf-du-Pape blancs.

En Savoie, la roussanne est appelée le bergeron. Le vin issu de ce cépage est l' AOC Chignin-Bergeron (ou Bergeron), par association du nom de la commune d'origine (Chignin) et du nom local du cépage (bergeron), ce qui le distingue de son voisin l' AOC Chignin.

 Viognier.jpg

Le VIOGNIER est un cépage blanc qui n'a été originellement cultivé que dans les côtes-du-rhône septentrionales. Après avoir failli disparaître, il est devenu depuis le dernier quart du 20ème siècle une des variétés les plus appréciées au niveau mondial.

Le viognier donne un vin blanc fin de grande qualité, gras, onctueux, très parfumé, avec des notes florales (violette) et fruitées (mangue, abricot) très développées. Dans son apogée, il dégage des touches de musc, pain d'épices et tabac. Sensible à l'oxydation, c'est un vin à boire jeune.

 

Domaine E GUIGAL

 

C'est dans l'antique village d'Ampuis, berceau des vins de Côte Rôtie - on voit encore, dans ce vignoble vieux de 2.400 ans, les murettes caractéristiques de la culture en terrasses datant de l'époque romaine - que le domaine Guigal fut fondé en 1946 par Etienne Guigal. Arrivé dans la région en 1923 à l'âge de 14 ans. Celui-ci y vinifia 67 récoltes et participa au début de sa carrière au développement des Etablissements Vidal Fleury.


Malgré son jeune âge, Marcel Guigal fut amené à seconder son père dès 1961, quand ce dernier fut brutalement frappé de cécité totale. Son travail et sa persévérance permirent aux établissements Guigal d'acheter en totalité la société Vidal Fleury en 1984, laquelle conserve cependant son identité propre et son autonomie commerciale.

Le Domaine GUIGAL vinifie et élève dans ses caves à Ampuis les Appellations septentrionales de la Vallée du Rhône. L’élevage des grandes appellations méridionales Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Tavel et Côtes-du-rhône est également assuré dans ces même caves.
Aujourd'hui, Philippe Guigal, œnologue, est la troisième génération à poursuivre l'œuvre familiale au service des grands vins de la vallée du Rhône.

 

Les vins dégustés

 

           CROZES-HERMITAGE 2005 E. Guigal

Robe blanc jaune reflets verts, brillante et lumineuse

Nez citronnelle, beurré, pain grillé, superbe boisé fin

Bouche avec beaucoup de gras et belle minéralité, de la puissance maîtrisée, bonne longueur, rond, superbe

Note : 13,5/20

 

           SAINT-JOSEPH « Lieu-dit Saint-Joseph » 2008 E. Guigal

Robe blanc vieil or reflets verts, brillante et lumineuse

Nez boisé fin, beurre frais, légèrement lacté, finesse

Bouche sur l’acidité et la minéralité mais équilibrée, finale citronnée, plus jeune moins de gras.

Note : 15,5/20

 

            HERMITAGE 2002 E. Guigal

Robe jaune or, âgée

Nez oxydatif, évolution marquée, fruits surmuris, ananas confit

Bouche difficile, boisé puissant, à revoir.

Note : 12/20

 

            CONDRIEU « La Doriane » 2008 E. Guigal

            Robe blanc jaune reflets verts, brillante et lumineuse

            Nez superbe, fleurs blanches, finesse, bois précieux

            Bouche beaucoup d’élégance, lacté et pain grillé, minéralité, superbe. A attendre plusieurs années

            Note : 16,5/20

 

            Château GRILLET 2002

            Robe blanc or vert pale, brillante et lumineuse

            Nez superbe, fleurs blanches, finesse

            Bouche équilibrée, boisé fin, lacté et pain beurré, élégance et finesse. A attendre.

            Note 17/20

 

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 10:09

Le-vignoble-bordelais.gif

La vigne est apparue dans le Bordelais, à l’état de culture avec les Grecs et les Romains, sur la rive droite de la Dordogne, dans le Libournais, bien avant son implantation dans le Médoc et les Graves. Elle a ainsi contribué à l’essor des ports de la Gironde : Libourne, Blaye, Bordeaux.
Mais il fallut attendre le XVII ème siècle pour asseoir la notoriété des vins de Bordeaux, avec la prédominance des Médocs et des Graves sur le reste du vignoble girondin. 

                                                    

En 1855, afin d’être présentés pour l’Exposition Universelle sous le Second Empire, les Vins de Gironde firent l’objet d’un classement organisé par la Chambre de Commerce de Bordeaux et le syndicat des courtiers : le classement devait établir, non la situation à cet instant, mais la progression qualitative de tous les vins rouges de la Gironde au cours des siècles, en s’inspirant des recueils archivés, traitant des vendanges, des vinifications et des vins élaborés, année après année.


Il est résulté que seuls les grands châteaux médocains furent retenus, exception faite du Château Haut-Brion, seul Cru de Graves classé. Ils sont au nombre de 61.
La même année, les vins de Sauternes et de Barsac firent également leur classement ; 27 vins furent classés en premier Cru Classé et en second Cru Classé, avec YQUEM en Premier Cru Supérieur.

En 1936, les Vins de Bordeaux sont décrétés Appellation d’Origine Contrôlée à partir de leur 4ème feuille d’origine. Il n’existe pas de Vin de Pays dans le Bordelais.


En 1955, Saint-Émilion crée son classement, révisable tous les dix ans. 68 Crus sont de la fête.  Révisions : 1969 – 1986 – 1996.

En 1973, le titre Premier Cru Classé a été confirmé pour les châteaux, Lafite-Rothschild, Latour, Margaux, Mouton Rothschild et Haut Brion ; puis viennent les seconds, les troisièmes, les quatrièmes et les cinquièmes Crus Classés.


Egalement, en 1973, les Graves ont connu leur premier classement, avec 16 Grands Crus Classés Pessac Léognan, dont 8 en vin blanc sec (les seuls du Bordelais).
Que ce soit le classement en Médoc ou en Sauternes, aucune révision n’a encore été opérée, si ce n’est celle de 2003 sur les Crus Bourgeois du Médoc avec la reconnaissance de Crus Bourgeois Exceptionnels, puis Supérieurs et enfin Crus Bourgeois.

 

1996 : Une année de qualité et de quantité.
Pluies torrentielles en été, belles conditions anticycloniques en septembre et insolation exceptionnelle en octobre.

Les vins rouges des appellations du Médoc allient puissance et élégance. Le corps est ample, dense, les tanins fondus. La bouche, comme le nez, n'en finit pas d'évoluer.
Les vins blancs secs sont très bons et complexes. Les liquoreux sont d'une grande richesse.
  Grappes cabernet sauvignon

Château PICHON-BARON LONGUEVILLE BARON - Pauillac – 2ème grand cru classé

Les Tourelles de Longueville second vin de Pichon Baron Longueville. Pichon-Longueville Baron est devenu l'un des leaders incontestés de l'appellation Pauillac. Depuis 2001, Christian Seely a succédé à Jean Michel Cazes à la tête des domaines du groupe AXA, avec pour objectif la pérennisation de ce patrimoine viticole, et surtout la mise en valeur de chaque propriété. Les vins de Pichon Baron ont retrouvé toute leur splendeur, intensément concentrés, vigoureux et puissants, avec une belle longévité.

Cépage: Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc et Petit Verdot.

 

      Les Tourelles de Longueville

Robe rouge grenat, bordures tuilées, orangées

Nez puissant, sous bois, champignons, chocolaté, café, torréfié

Bouche équilibrée, tannins fondus, matière et corps présents mais souple, légèrement acidulé en finale. A boire dans l’année.

Note : 13,5/20

 

Château La GAFFELIERE - Saint-Émilion – 1er grand cru classé B.

La propriété du château La Gaffelière s'étend sur 25 hectares et contemple son vignoble d'une superficie de 22 hectares d'un seul tenant entre la colline d'Ausone et celle de Pavie. L'ensemble orienté favorablement au sud, reçoit un ensoleillement idéal ce qui profite à la vigne âgée de 35 ans. Les coteaux sont argilo-calcaires et les pieds de côte plus siliceux. L'encépagement est constitué à 66 % de merlot, 15% cabernet sauvignon et 15 % de cabernet franc.

La Gaffelière produit un second vin issu des jeunes vignes (moins de 15 ans) appelé Clos La Gaffelière.

 

Clos la Gaffelière

Robe rouge grenat tuilée, orangée, marquée par l’âge

Nez finesse, discret, sous bois, rose, cerise, fumé

Bouche acide, impression de tannins verts et matière présente. Dégustation difficile car impossible de dire si le vin est fermé et à attendre, ou dépassé. A revoir.

Note : 12/20

 

Château PAPE CLEMENT - Pessac Léognan – Grand cru classé

 

600 hectares, 10 millions de bouteilles, 68 domaines viticoles, 16 crus classés, 75 millions d'euros de chiffre d'affaires & L'appellation Pessac & Léognan est à la fois l'une des plus récentes et des plus actives des appellations communales du Bordelais. Pessac Léognan est aussi connue pour ses grands crus de rouge que ses vins blancs, même si ces derniers ne représentent que 15% de la production totale. Les vins se recommandent par une finesse et une élégance, bien fidèles à leur image. Ce sont, dit-on, les vins préférés des Bordelais eux-mêmes. Ce sont sans doute ceux qui collent le mieux à l'idée que l'amateur se fait des grands crus de Bordeaux, faciles à boire, digestes, à la fois délicats et accessibles, agréables dès leur jeunesse mais capables de vieillir longtemps.

Bertrand de Got était vigneron, il avait hérité d'une petite vigne à Pessac, avant d'être élu pape sous le nom de Clément V et de s'installer en Avignon en 1305.

Pape Clément fut une des premières vignes à être planté en "règes" (avec des ceps alignés en rangs, pour faciliter les labours attelés), alors que Haut Brion, son célèbre voisin n'existait pas encore.

Une évolution notable intervint à partir du XVII ème siècle et surtout au XVIII ème siècle : l'aptitude reconnue des vins des graves à vieillir plusieurs années.

A la fin du XVIII ème siècle, la vigne du Pape Clément se portait à merveille et figurait au premier rang des crus de Graves. En 1791, les propriétés de l'archevêque, confisquées à l'église par la Révolution, sont vendues aux enchères publiques. Après plusieurs propriétaires, on retiendra surtout Jean Baptiste Clerc qui porta le domaine à 30 hectares, fit construire un château et intégra le Cabernet franc aujourd'hui disparu.

En 1937, le domaine est en péril suite à un orage de grêle qui a ravagé toutes les vignes. C'est finalement grâce à Paul Montagne, ingénieur agronome, que le domaine est relancé et sera classé en 1959. Le fils de Paul, Léo, puis son gendre Bernard Magrez vont porter Pape Clément au plus haut niveau. Le château sera restauré et remanié en 1983.

60 % de cabernet sauvignon et 40 % de merlot.

 

Le Clémentin du Ch. Pape Clément

Robe rouge foncé, bordures orangées.

Nez puissant, complexe, sous bois, champignons, musc, torréfaction.

Bouche puissante, matière et tannins présents mais fondus, équilibre. Pouvant attendre encore

Note : 14/20

 

Château LAFON-ROCHET - Saint-Estèphe – 4ème grand cru classé

Avec ses 45 hectares d'un seul tenant, le Château Lafon-Rochet est l'un des cinq Grands Crus Classés de l'appellation Saint-Estèphe.

Entre les Châteaux Lafite Rothschild et Cos d'Estournel, il peut revendiquer l'un des plus prestigieux voisinages viticoles du monde.
Il n'est pas étonnant que ce terroir unique ait séduit il y a quarante ans Guy TESSERON. Homme de la Vigne, producteur et éleveur de Grands Cognacs, ce charentais épris de qualité va petit à petit redonner au Château Lafon-Rochet tout son lustre.

L'histoire de ce très ancien domaine remonte à la moitié du XVIIème siècle. En 1650, Antoinette de Guillemotte apporte la terre de "Rochette" à son époux Pierre de Lafon, Conseiller au Parlement de Bordeaux. Comme souvent en Médoc, celui-ci ajoute très vite son nom à sa terre de "Rochette".

Malgré la révolution, la propriété restera plus de deux siècles dans cette famille avisée qui portera haut la réputation de son vin, récompensé par l'ultime consécration de la classification de 1855. Lafon-Rochet entre dans le club très fermé des Grands Crus Classés du Médoc, dont cinq seulement sont à St-Estèphe.
En 1880, Madame Lafon de Camarsac meurt. Le château traverse alors une période difficile. Plusieurs propriétaires se succèdent.


Aussi, lorsque Guy TESSERON le rachète en 1959, le domaine doit être sérieusement restauré. Commence alors sa renaissance, qui, en quelques années, va lui permettre de retrouver toute sa notoriété d'antan.
Après avoir remis en état le vignoble, Guy TESSERON s'attaque aux bâtiments viticoles et au château jusque là délabrés. Les jugeant irrécupérables, il décide de les raser pour construire un nouveau chai et l'actuel château sur les plans d'une ravissante chartreuse du XVIII ème siècle.

Le cas est unique en bordelais, mais le vin de Lafon-Rochet, l'un des seigneurs de Saint-Estèphe, méritait une demeure digne de lui.
Passionné par cette aventure médocaine, Guy TESSERON acquiert en 1975 le Château Pontet-Canet à Pauillac. Ses fils Michel et Alfred l'aident dans la gestion de ces deux châteaux.

Cabernet Sauvignon : 55% - Cabernet Franc : 5% - Merlot : 40%

  

Château LAFON-ROCHET

Robe rouge foncé, violacée dense

Nez puissant sur le fruit, fruits noirs très mûrs, confituré.

Bouche équilibrée, tannins et matière fondus, bonne longueur. Bien.

Note : 15/20 (mon préféré)

 

Château DUHART-MILON - Pauillac – 4ème grand cru classé

Les Rothschild ont acheté Duhart-Milon en 1962 à la famille Castéja. Ils ont alors entrepris de replanter entièrement le domaine et de le gérer sur le même mode que Lafite Rothschild.

25% merlot - 70% cabernet sauvignon - 5% cabernet franc
Age moyen du vignoble 20 ans

 

Château Duhart-Milon

Robe rouge foncé, violacé, dense et profond

Nez herbacé, poivron, épicé.

Bouche équilibrée, belle longueur, finesse, matière et cops puissant. Pouvant attendre encore pour une belle évolution

Note : 14,5/20 (le préféré des dégustateurs)

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 13:46

Le Chardonnay

ChardonnayLe chardonnay est un cépage blanc français, originaire de Bourgogne, qui aurait pour berceau le village de Chardonnay dans le Haut Mâconnais. Fort des qualités qu'il a montrées en Bourgogne, il est devenu un cépage international ayant conquis de très nombreux pays producteurs de vin. Il a un potentiel qualitatif élevé, permettant de donner des vins secs, effervescents ou même liquoreux. La teneur en sucre peut atteindre un niveau élevé en conservant un bon équilibre sucre acidité ; cette caractéristique permet de donner des vins équilibrés, amples, puissants, aux arômes puissants et complexes. Les flaveurs généralement citées vont des fruits frais (banane, cassis, poire, mangue) aux fruits secs (amande, noisette) agrumes (citron, fleur d'oranger) aux épices (poivre, vanille, cannelle) aux arômes floraux (acacia, rose, lilas, lys, ou miel) ou beurre frai et cuir.                                                    

 

Domaine Michel MAGNIEN - Morey-Saint-Denis, côte de Nuits                                       

C’est encore une histoire de famille qui régit ce joli domaine de Morey-Saint-Denis. Michel MAGNIEN, le chef de culture, a confié à son fils, Frédéric, la cinquième génération, la vinification des vins qui partaient autrefois à la coopérative du village. Autant dire que depuis que le domaine a pris en main ses destinées (en 1994), les vins sont montés en gamme. En particulier depuis qu’il est entré dans une démarche bio avec de petits rendements. Treize hectares et 20 appellations sont aujourd’hui mises en bouteilles avec quelques belles signatures : Clos de la Roche, Clos Saint-Denis, Charmes-Chambertin mais aussi des Gevrey, des Morey, des Chambolle.

Michel et Frédéric insistent pour développer une philosophie de terroir et travailler des vins qui durent le plus longtemps possible dans le temps. « Ce ne sont pas des vins à la mode, annonce le vinificateur. Mais ce n’est pas grave, mes clients apprécient, et c’est le principal ». Toujours à la recherche de nouvelles appellations pour étoffer sa gamme, Michel a fait l’acquisition d’1,8 hectare en Côte de Nuits, Marsannay (blanc et rouge) et Fixin.

    

 Meursault

Robe jaune clair, reflets verts, brillante et lumineuse

Nez jeune, beurré, brioche puis pamplemousse

Bouche avec beaucoup de gras, acidité et fraîcheur, bonne longueur, bel équilibre, joli boisé d’élevage, déjà agréable à boire mais pouvant attendre pour un beau potentiel d’évolution.

Note : 13,5/20

 

Domaine Bruno CLAIR - Savigny Les Beaune, côte de Beaune

Bruno Clair lança son domaine en 1979. Ce dernier était constitué de quelques parcelles de Marsannay, Fixin, Morey-Saint-Denis et Savigny les Beaune. Au cours des quinze années suivantes, il a étendu son domaine aux Premiers et Grand Crus, et ce dans toute la Côte d'Or. Viticulture en lutte raisonnée et brillante vinification placent les vins de Bruno Clair au plus haut niveau. Aujourd’hui, il est à la tête de l'un des plus beaux patrimoines viticoles bourguignons : Clos Saint Jacques, les Cazetiers, Clos de Bèze  Tous ces noms mythiques ne sont que quelques unes des perles du domaine. Avec son fidèle collaborateur et associé Philippe Brun, Bruno Clair élabore des bourgognes classiques, délicieux jeunes, remarquables au vieillissement. Ce domaine fait partie de ceux que nous avons eu le plaisir de visiter pendant notre séjour en Bourgogne. L’accueil, la dégustation, les explications, tout fut fait avec gentillesse et convivialité. Le vin dégusté fait partie des acquisitions faites au domaine. Le Chambolle-Musigny, La Dominode et le Morey Saint-Denis rouge devraient faire l’objet d’une prochaine dégustation.

 

Morey Saint-Denis « En la Rue de Vergy »

Robe jaune clair, légers reflets verts dorés

Nez puissant, boisé, abricot, brioche, beurré

Bouche puissante, boisé présent, acidité et minéralité, finale sur les agrumes, pamplemousse et mandarine, vif, à attendre.

Note : 14+/20

 

Domaine LONG DEPAQUIT -  Chablis

Cette très belle propriété en plein cœur de Chablis appartient à la Maison Albert BICHOT de Beaune. De saines pratiques culturales donnent ici des vins aux arômes très naturels, francs et purs. Le sublime terroir de la Moutonne, grand cru en monopole, justifie à lui seul de s’intéresser de près à ce domaine. Nous avons été merveilleusement reçus au Domaine lors de notre escapade bourguignonne et pu apprécier la qualité de l’ensemble de la production, dont le fameux « Moutonne ». L’occasion était trop belle de faire l’acquisition de quelques flacons, à laisser vieillir tranquillement en cave.

 

Chablis 1er cru « Les Vaillons »

Robe blanc jaune claire reflets verts

Nez minéral, puis floral

Bouche bel équilibre, souple, belle longueur, acidité marquée mais avec beaucoup de fraîcheur citronnée, finale très agréable.

Note : 14/20

 

Domaine Michel MOREY-COFFINET - Chassagne-Montrachet

Le Domaine MOREY-COFFINET a été fondé grâce au jumelage des vignes de Marc MOREY et Fernand COFFINET. La superficie total du domaine est aujourd’hui de 9 hectares dont 5 plantés en Chardonnay qui produisent des grands vins blancs en Bâtard Montrachet, Puligny-Montrachet et Chassagne-Montrachet dont les 1ers crus « En Remilly », «  La Romanée », «  les Caillerets », etc. Le reste de la surface est planté en pinot noir et produit des vins rouges très fruités. Encore une visite qui resta dans nos souvenirs, la bouteille dégustée faisant elle aussi partie des flacons achetés pendant ce séjour

  

Chassagne-Montrachet 1er cru « En Remilly »

Robe blanc jaune claire reflets verts

Nez brioche, beurré, minéral, superbe, expressif et finesse

Bouche superbe, équilibrée, minéralité, acidité et fraîcheur, brioche et boisé d’élevage en finale, puis légèrement agrumes.

Note : 17/20 (mon préféré)

  

Domaine GUFFENS-HEYNEN - Mâconnais

En 1976, Maine et Jean-Marie GUFFENS-HEYNEN quittent leur Flandre natale pour la Bourgogne. Ce couple de jeunes étudiants se donne une année pour apprendre le français et découvrir le vin.
Dès leur arrivée en France, Jean-Marie entreprend des études de viticulture au lycée agricole de Davayé et Maine travaille chez les vignerons du village. Puis ils deviennent régisseurs d’un petit domaine dans le Mâconnais. Ils apprennent à travailler la vigne et Jean-Marie à vinifier le vin.

 Guffens-heynen.jpg

En 1979, ils font l’acquisition de quelques parcelles de vigne sur les hauteurs de Pierreclos.  Enthousiastes mais novices ils compensent leur manque d’expérience par une approche quasi instinctive de la vigne et du vin.

En effet, si  rien dans leur formation initiale ne les prédisposait au travail de la terre ; les  Beaux-Arts pour Maine, théâtre et architecture pour Jean-Marie, leur sensibilité et leur créativité alliées à une passion véritable pour le vin font peu à peu d’eux des vignerons au talent reconnu.
Aujourd’hui, le Domaine est réputé dans le monde entier tant pour la qualité de ses vins que pour la personnalité atypique de ses propriétaires.

 

Macon-Pierreclos « Tris des Hauts de Chavigne »

Robe blanc jaune claire reflets verts

Nez abricot, brioche, agrumes, finesse

Bouche agrumes, citron, mais bel équilibre, minéralité et fraîcheur, superbe

Note : 15,5/20 (le préféré des dégustateurs)

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  • : "Les Compagnons de la Grappe au Soleil"
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