750 grammes
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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 09:38

Pour clôturer l’année en beauté, les Compagnons se sont offerts une superbe dégustation, histoire de préparer dignement les fêtes de fin d’année

 

On vous laisse juger.

 

Champagne Besserat de Bellefon Grand Cru Blanc de noirs

Couleur blanc aux reflets or-argent, bulles fines

Nez vineux, cerise, groseille

Bouche vive, expressive entre acidité et fraicheur, belle longueur.

Un joli champagne plus de gastronomie que d’apéritif.

Note : 16/20

 

Beaune « Clos de la Féguine » 1er cru 2002 - Domaine Jacques Prieur

Couleur jaune or marquée par l’âge

Nez fruits confits, abricots, brioche, expressif

Bouche sur le gras de fruits confits mais avec de la fraicheur pour éviter d’être trop lourd, belle longueur et finale acidulée. A boire car à son apogée.

Note : 17/20

Mercredi 19 décembre 2018 : « Dégustation de fin d’année ou comment mettre les petits verres dans les grands !! »

Château La Mission Haut 1991 - Pessac-Léognan Grand cru

Robe rouge grenat trouble avec des dépôts

Nez sur des notes tertiaire torréfaction, café et chocolat, petite pointe oxydative

Bouche marquée, un peu fade ou fatiguée, légèrement oxydative, un peu court. Dommage car on sent que ça a été un grand !!

Note : 14/20

 

Vosne-Romanée 1er Cru « Les Chaumes » 1998 – Domaine Dominique Laurent

Robe rouge violacée légèrement orangée

Nez discret, fruits rouges mûrs et sous-bois

Bouche tout en finesse et élégance entre fruitée et acidité, léger manque de longueur mais superbe finale et persistance sur la rose fanée et les fruits. Un grand Bourgogne à boire.

Note : 17/20

 

Hermitage La Chapelle 2001- Paul Jaboulet Ainé

Robe rouge grenat tuilée en bordures

Nez torréfaction, café, sous-bois, champignons, terre humide, cacao, expressif et complexe

Bouche équilibrée, finesse, notes tertiaires et fruité, belle longueur, finale boisé, déjà grand à boire mais pouvant attendre. Superbe.

Note : 19/20

Mercredi 19 décembre 2018 : « Dégustation de fin d’année ou comment mettre les petits verres dans les grands !! »

Château La Tour Haut Brion 1999 – Pessac-Léognan Grand cru

Couleur rouge grenat, évolution

Nez sur les fruits mûrs et le café

Bouche puissante malgré les années sur le fruit, du potentiel car encore « dur ». A  attendre pour plus d’expression.

Note : 14/20

 

Château Sigalas Rabaud 1985 – Sauternes 1er cru

Couleur jaune or

Nez fruits confits, abricot, coing, poire

Bouche sur les notes de fruits confits mais équilibre sucre et fraicheur. Une jolie douceur pour finir ce moment en beauté.

Note : 15/20

Mercredi 19 décembre 2018 : « Dégustation de fin d’année ou comment mettre les petits verres dans les grands !! »

Et pour accompagner ces jolis flacons :

  • Coquilles de fruits de mer
  • Pintade farcie et ses petits légumes & pommes tournées
  • Mousse mangue passion coulis mandarine
  • Café et chocolat

 

Merci à Bernard pour sa prestation gastronomique et à Patrick pour les flacons.

 

Les Compagnons de la Grappe au Soleil Martinique vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année et à l’année prochaine en pleine forme pour poursuivre nos partages vini-viticoles.

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 22:02

Didier Dagueneau fait aujourd'hui partie des mythes de la viticulture française. Disparu tragiquement dans un accident d'ULM fin 2008, celui qu'on surnommait "le génie de la butte de Saint Andelain" a marqué de son empreinte l'appellation Pouilly-Fumé.

 

Sur cette terre où le Sauvignon est roi, les noms de "Pur Sang", "Buisson Renard" et "Silex" continuent, par l'intermédiaire de ses enfants, Louis-Benjamin & Charlotte, à faire rêver les amateurs de grands vins blancs.

 

Depuis la disparition de Didier Dagueneau, son fils Louis-Benjamin et sa fille Charlotte (pour la partie commerciale) ont la responsabilité de ce domaine d’exception dédié au sauvignon blanc. Ils perpétuent l’esprit défini par leur père.

Mercredi 7 novembre 2018 : « Domaine Didier Dagueneau, le Pouilly-Fumé magnifié »

Ici, les vendanges en caisses se font dans un délai très court, à maturité optimale, et à grand renfort de personnel. L’usage de levures sélectionnées dans leur vignoble, les débourbages serrés et les élevages longs sur lies sans soutirage demeurent la base d’une quête absolue de l’expression cristalline du sauvignon – rehaussée d’un élevage millimétré sous bois, dans des fûts de volume supérieur aux barriques, des "cigares" (320 l) ou des "tonnes" (600 l).

 

Les vins  dégustés :

 

Blanc Fumé de Pouilly 20014

Couleur blanc légèrement doré reflets vert-argent

Nez puissant d’agrumes, fleurs blanches, pêche

Boucha agréable, équilibré, puissance et fruitée, bonne longueur et finale sur les agrumes. Bien

 Note : 13,5/20

 

Blanc Fumé de Pouilly 20012

Couleur blanc doré

Nez buis, pêche, fruits confits

Bouche puissance et équilibre, agréable mais moins de minéralité que le 2012 finale sur la fraicheur et les agrumes, pointe de bois (cèdre !!). Bien

Note : 14,5/20

 

Buisson Renard 2012

Couleur blanc légèrement doré reflets vert-argent

Nez sur notes d’agrumes, citron, pamplemousse, mandarine, complexe et expressif

Bouche superbe, finesse, très belle longueur, équilibre entre tous les éléments fruité et acidité, belle fraicheur, finale citronnée, à boire pouvant attendre. Un grand Sauvignon.

Note : 16/20

 

Pur Sang 2012

Couleur blanc reflets vert-argent

Nez buis, citron et fleurs blanches

Bouche grandiose, très proche du Buisson Renard avec peut-être plus de fruits (gras) et rondeur, longueur impressionnante et finale sur le citron et pamplemousse. Du potentiel.

Note 17/20

 

Silex 2012

Couleur blanc légèrement doré reflets vert-argent

Nez plus discret, fleurs blanches

Bouche phénoménale, d’équilibre, de finesse, tout est en place et bien plus. Longueur interminable et finale sur la mandarine. Rien à dire, à boire en silence pour apprécier pleinement.

Note : 18,5/20

Mercredi 7 novembre 2018 : « Domaine Didier Dagueneau, le Pouilly-Fumé magnifié »
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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 11:40
Mercredi 3 octobre 2018 : « Une dégustation à l’aveugle »

Proposer par un Compagnon globetrotter, notre dégustation de ce mois d’octobre, en l’absence du Président parti nous chercher quelques beaux flacons pour nos prochaines réunions !!, nous invite à revenir aux fondamentaux de la dégustation (ce qui ne serait pas pour déplaire justement à notre Président).

 

Pour vous aider, on vous dira qu’ils sont rouges, issus de la même région et mono-cépage.

Les vins dégustés :

 

IMPERIAL RESERVA RIOJA Espagne 2010

Robe rouge foncée, dense, pas marquée

Nez puissant, fruits noirs, boisé élevage présent, cassis, réglisse

Bouche sur les fruits et le boisé, longueur moyenne, finale légèrement torréfiée presqu’oxydative, tannins fondus, à boire.

Note : 13/20

 

REMELLURI RESERVA RIOJA Espagne 2010

Robe rouge foncée, dense, pas marquée

Nez fermé, quelques notes de champignons, pointe de bouchon

Bouche agréable, tannins et matière présents, bonne longueur, finale sur le poivron. Elevage encore présent, à attende.

Note : 13,5/20

 

REMELLURI RESERVA RIOJA Espagne 2009

Robe rouge foncée, dense, pas marquée

Nez poivre blanc, cigare, bois précieux, cuir

Bouche super agréable, finesse, équilibre, très belle longueur, finale fruitée et boisée. A boire pouvant attendre.

Note 15/20

 

AMAREN RESERVA RIOJA Espagne 2006

Robe rouge foncée, dense, pas marquée

Nez torréfaction, café grillé

Bouche sur les fruits, cassis, belle longueur, finale torréfié et fruits noirs. Un beau vin à boire et avec du potentiel de garde.

Note 15,5/20

 

MONTE REAL GRAND RESERVA RIOJA Espagne 1998

Robe rouge foncée, dense, peu marquée par l’âge malgré les années

Nez chocolat, café, torréfaction

Bouche soyeuse, tannins et matière fondus, longueur moyenne. Finale grille. Bien mais à boire car à son apogée.

Note : 14/20

 

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 10:40

Le Domaine de La Vougeraie est né de l’assemblage de plusieurs domaines acquis au fil du temps, et des premières vignes de la famille BOISSET unis sous une même bannière, symbolique d’un renouveau, d’une même philosophie.

 

Le Domaine de La Vougeraie naît en 1999, mais son histoire remontre à 1964 avec la première vigne, "Les Evocelles". C’est le père qui l’a acquise à ses tous débuts. Ici, c’est dans son village qu’il aura ses premières terres, ces cinq hectares sur Gevrey-Chambertin, de l’appellation village aux grands crus, la palette est multicolore.

Mercredi 5 septembre 2018 : Le Domaine de la Vougeraie 2004, que donnent ’ils avec les années ? »

Vingt ans plus tard, une première opportunité s’offre autour de Vougeot : Le Clos du Prieuré, la première parcelle de Clos Vougeot, le Musigny, les Bonnes Mares et les Charmes-Chambertin, et leur premier pied en Côte de Beaune avec le Corton Clos du Roi et les Beaune Grèves. Leur présence en Côte de Nuits s’affirme encore avec le Clos des Corvées Pagets et les Damodes à Nuits-Saint-Georges.

 

L’acquisition en 1996 d’un autre grand domaine leur apporte le Corton-Charlemagne, deux vignes sur Pommard, les premiers crus de Beaune et de Savigny, des noms qui donnent une autre dimension au domaine. La dernière décennie du XXème siècle signe à la vigne une ère nouvelle : la culture intégrée et raisonnée, vers une culture biologique, une démarche essentielle à leurs yeux.

Mercredi 5 septembre 2018 : Le Domaine de la Vougeraie 2004, que donnent ’ils avec les années ? »

Enfin, Vougeot ferme la boucle en résonnant une nouvelle fois d’un écho familier avec l’apport d’un patchwork évocateur : Clos Vougeot, En Bollery, la fameuse parcelle en face du Clos Vougeot, le premier cru les Cras, et surtout de leur bijou, le Clos Blanc, fameux monopole aux reflets d’or, unique en Côte de Nuits.

 

Ainsi de ces dix hectares dans le village familial, inspiré de la maison des parents, est né le nom du Domaine de la Vougeraie, naturellement, comme un retour aux sources et un défi pour l’avenir.

 

2004, un millésime de défi !!

 

Mauvais souvenir pour les vignerons. L’année qui a cumulé les calamités climatiques fut particulièrement chaotique, année de tous les tourments, millésime de réflexion, autrement dit, très difficile. La nature a défié les vignerons.

 

In fine, les vins se révèlent droits et purs, de très belles textures, des caractères fins, exquis qui récompensent ceux qui auront su faire les efforts demandés.

Mercredi 5 septembre 2018 : Le Domaine de la Vougeraie 2004, que donnent ’ils avec les années ? »

Les vins dégustés :

 

Beaune 1er Cru  « Les Grèves » 2004

Couleur rouge grenat aux bordures orangées

Nez sous-bois, feuilles mortes et champignons

Bouche agréable sur la finesse, notes de fruits rouges mûrs, une bonne longueur et finale arômes tertiaires d’évolution, l’âge est là. Bien mais à boire.

Note : 14,5/20

 

Vougeot 1er Cru  « Les Cras » 2004

Couleur rouge violacée, légèrement trouble et bordures orangées

Nez sur des notes grillées, sous-bois, rose fanée

Bouche très agréable, finesse et équilibre, alcool et fruits rouges murs bien ronds, belle longueur et finale sur la rose. Superbe

Note 15,5/20

 

Vougeot 1er Cru « Clos du Prieuré » 2004

Couleur rouge orangée, la robe est plus marquée par l’âge

Nez confituré, évolution, champignons, légèrement torréfié

Bouche marquée par l’âge, les notes d’évolution presque oxydative sont plus présentes, bonne longueur avec une finale épicée. A boire

Note : 14/20

 

Corton Grand Cru - Clos du Roi 2004

Couleur rouge grenat à orangée, légèrement trouble

Nez fermé quelques notes herbacées, foin et feuilles, moins expressif.

Bouche sur la finesse et l’équilibre des éléments entre fruits et fraicheur, minéralité. Très belle longueur et finale entre fruits et torréfaction. Un grand vin déjà fort agréable à boire mais avec beaucoup de potentiel de garde.

Note 16,5/20

 

Mazoyères-Chambertin Grand Cru 2004

Couleur rouge grenat, bordures orangées

Nez sur notes de roses fanées, feuilles mortes, mais aussi des notes tertiaires (champignons)

Bouche superbe, puissance et équilibre se marient à merveille pour une grande élégance, notes fruités avec de l’acidité pour la fraicheur. Une longueur impressionnante. Un très grand bourgogne qui fait honneur à sa prestigieuse appellation. Et il peut encore attendre….

Note : 18/20

 

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 09:18

Stéphane Tissot est l’un des rares vignerons en France qui pourrait s’approprier le mot Terroir sans réserve. Depuis qu’il a rejoint son père, André, au Domaine en 1989, il ne cesse d’expérimenter, d’affiner, d’approfondir, pour comprendre voire déceler les mécanismes subtils de l’expression du terroir dans le vin. Aujourd’hui, l’ensemble des cuvées produites par Stéphane illustrent cette recherche avec brio et originalité.

 

Le Domaine Tissot a été créé en 1962 et c’est en 1989 que Stéphane rentre dans le Jura (après une solide formation bourguignonne). Particulièrement inspiré par les vieilles vignes de chardonnay et la diversité géologique du vignoble jurassien, il se révèle rapidement un vinificateur hors-pair.

 

La passation se fait alors en douceur, Stéphane garde le nom de ses parents sur les étiquettes «classiques» du Domaine et progressivement ajoute le sien sur ses propres cuvées parcellaires, en particulier celles élaborées à partir de chardonnay.

Mercredi 4 juillet 2018 : « Jura, Stéphane Tissot au sommet de son art »

Aujourd’hui, avec ses 50 hectares de vigne cultivés en bio-dynamie, le Domaine de Stéphane et Bénédicte Tissot s’est durablement installé au sommet de la hiérarchie viticole française. Stéphane, que le nouveau guide Bettane & Desseauve fait figurer parmi les 10 vignerons de l’année, nous enchante et nous fait voyager bien au-delà des classiques jurassiens.

 

Les vins dégustés :

 

Arbois Savagnin 2014

Couleur jaune or légèrement doré

Nez de noix, noisette, pain d’épices, rappelle un vin jaune

Bouche acidité, noisette, fruits confits (orange), bonne longueur, finale oxydative, pointe de bouchon !!

Note : 13/20

 

Arbois « Les Graviers » Chardonnay 2015

Couleur blanc clair

Nez superbe, miel et fleurs blanches

Bouche finesse, beurre frais, brioche, acidité et fruits, finale agrumes, mandarine. Superbe

Note : 15,5/20

 

Arbois « Les Bruyères » Chardonnay 2015

Couleur blanc clair

Nez superbe, miel et fleurs blanches

Bouche finesse, notes d’agrumes, pamplemousse, mandarine, très belle longueur, acidité finale et fruits. Un superbe chardonnay.

Note : 16,5/20

 

Arbois « La Mailloche » Chardonnay 2015

Couleur blanc clair légèrement doré

Nez finesse, beurre frais, fleurs blanches

Bouche finesse, élégance, acidité et fruité, belle équilibre, agrumes, superbe et à attendre. Du grand.

Note : 17/20

 

Arbois Chardonnay « Rose Massale » 2015

Couleur blanc vert or doré

Nez beurre, miel, brioche, fleurs blanches

Bouche équilibrée, finesse, miel et fruits confits, belle longueur, acidité et fraicheur, déjà agréable à boire et à attendre. Encore un grand.

Note : 16,5/20

Mercredi 4 juillet 2018 : « Jura, Stéphane Tissot au sommet de son art »
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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 15:03

Pour vivre heureux vivons cachés. Ce dicton populaire pourrait être celui d'Emmanuel Reynaud, qui dirige aujourd'hui le Château Rayas, et qui est à l'origine du très recherché vin du même nom, un Châteauneuf-du-Pape 100% grenache, distribué au compte-gouttes à quelques chanceux à travers le monde.

 

Au bout d’une route que personne n’a songé à ­goudronner à la sortie de Châteauneuf-du-Pape, alors qu’on se croit perdu, apparaît à travers le branchage sec une petite pancarte rouillée : Caves du Château Rayas.

Emmanuel Reynaud dans ses vignes de Château Rayas

Emmanuel Reynaud dans ses vignes de Château Rayas

Le vigneron de Châteauneuf-du-Pape a la ­réputation de ne pas être commode. Plus facile quand même que son oncle, Jacques Reynaud, qui s’est occupé du domaine de 1978 jusqu’à son décès en 1997. Lui retirait les panneaux ­indicateurs. Menaçait de sortir le fusil devant les visiteurs.

 

Et faisait parfois passer un test de dégustation au client, en lui proposant sans rien dire du vin de la coopérative voisine. Si l’amateur faisait part de son désappointement, alors seulement il lui servait du Rayas.

Au grand critique américain Robert Parker, qui lui demandait le secret d’un vin si exceptionnel, il aurait répondu : « C’est le vignoble et les petits rendements, imbécile ! »
 

 

De la vinification, on sait peu de chose. « Le vin, c’est simple, c’est le fruit dans son ­élément. C’est tout. » Le vigneron déplore que la nature ­humaine veuille tant contrôler, maîtriser, agir. « Je ne suis pas comme ça, je m’efface ­derrière le terroir. C’est la nature qui fait tout. Je veux proposer un vin au fruit le plus pur possible ».

 

Dans le chai, les fûts n’ont plus d’âge – des nouveaux pourraient donner un goût de bois qui ­gâcherait la pureté. « Le raisin et la ­vigne font partie de la création. Et tout est ­magnifique dans la création. Je la respecte ».

« Je suis un locataire de la création. Tout cela ne m’appartient pas ­vraiment. Mais il m’appartient de l’entretenir et de le partager ».

C’est sa seule ligne de conduite.
 

Mercredi 13 juin 2018 : « Côtes du Rhône par Emmanuel Reynaud du Château Rayas »

Château Rayas est le plus connu des trois ­domaines d’Emmanuel Reynaud, qui ­produit la cuvée classique et Pignan, issu d’une parcelle du domaine.

 

Château de Fonsalette est à 30 km au nord de ­Châteauneuf-du-Pape. Ce domaine en ­appellation Côtes-du-Rhône est le fidèle petit frère de Rayas : 10 hectares exposés nord eux aussi, accolés aux bois, battus par le mistral froid, qui produisent des vins dans le même esprit de finesse et d’une qualité également ­admirable.

 

Depuis 1989, Emmanuel Reynaud commercialise les vins d’une troisième ­propriété achetée par la famille dans les ­années 1930 : le domaine des Tours, à 10 km de Rayas, du côté du Ventoux.

« Je suis fier d’avoir ce domaine pour ceux qui ont un petit porte-monnaie, affirme-t-il. On peut aimer le vin sans être riche. Ce sont des vins simples, des vins de plaisir mais on y sent la nature et le fruit. »

 

A ne pas rater pour découvrir le travail du vigneron.

Mercredi 13 juin 2018 : « Côtes du Rhône par Emmanuel Reynaud du Château Rayas »

Les vins dégustés :

Château de Tours Côtes du Rhône 2009 (Grenache 65%, cinsault 15% et
syrah 20%)

Couleur rouge grenat légèrement évolué

Nez de fruits mûrs, groseille, cassis, notes de fumée et grillé

Bouche puissante, fruits mûrs, alcool, bonne longueur, finale fruitée. A boire pouvant attendre.

Note 13,5/20

 

Château de Tours « Vacqueyras » Côtes du Rhône 2007 (Grenache 80% et syrah 20%)

Couleur rouge grenat

Nez finesse, champignons, terre humide, feuilles mortes

Bouche finesse, bel équilibre entre fruits et alcool, bonne longueur, finale sur les fruits confits. A boire.

Note : 14/20

 

Château de Fonsalette Côtes du Rhône 2004 (Grenache 50%, cinsault 35% et
syrah 15%)

Couleur rouge grenat orangé, évolution marquée

Nez fruits rouges, cerise, réglisse

Bouche superbe, finesse, équilibre, notes de réglisse, finale fruitée, à boire pouvant attendre.

Note 15/20

 

Château de Fonsalette Côtes du Rhône 2003

Couleur rouge grenat orangé, évolution marquée

Nez sous-bois, feuilles mortes, réglisse, Zan

Bouche phénoménale, équilibre et finesse tous les éléments sont en place, grande longueur et finale entre fruits mûrs et torréfaction avec belle persistance. Un grand vin déjà fort agréable à boire et pouvant encore évoluer.

Note 17,5/20

 

Château Pignan  « Châteauneuf-du-Pape » 2003 (Grenache 100%)

Couleur rouge grenat orangé marqué par l’évolution

Nez discret qui ne va jamais se dévoiler

Bouche superbe, équilibre et finesse, beaucoup de fraicheur (légèrement perlant), grande longueur et finale fruitée. Bien à boire

Note : 17/20

 

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