Chablis « Les Vaillons » 1^er cru 2007, la déception

Nous avions connu la même mésaventure lors d’une dégustation en 2013 puis d’autres bouteilles s’étaient révélées superbes.

Là, pas de chance puisque c’était la dernière, un problème de bouchon constaté dès l’ouverture gâche notre plaisir.

Dommage, « car derrière le bouchon » pour citer un ami, on pouvait percevoir de grandes choses.

Cette très belle propriété en plein cœur de Chablis appartient à la Maison Albert BICHOT de Beaune.

De saines pratiques culturales donnent ici des vins aux arômes très naturels, francs et purs. Le sublime terroir de la Moutonne, grand cru en monopole, justifie à lui seul de s’intéresser de près à ce domaine.

L’origine du château Long-Depaquit remonte à l’histoire de l’Abbaye de Pontigny, un monastère cistercien fondé en 1114 par des moines de Citeaux à quelques kilomètres au nord-ouest de Chablis.

Quelques années plus tard, en 1128, les moines cisterciens avaient déjà développé leur propre domaine à Chablis. Durant la révolution de 1789, Jean Depaquit, abbé de Pontigny, quitte les ordres et retourne à la vie civile.

A la vente des biens nationaux, il rachète les vignes de l’Abbaye, dont la fameuse vigne de La Moutonne. Son fils, Benjamin, n’ayant pas d’enfant, adoptera un certain François-Auguste Long, ce qui conduira ainsi à la création de la famille Long-Depaquit propriétaire du domaine éponyme.

Château de Beaucastel 2012, la confirmation

Le Châteauneuf-du-Pape possède une robe d’un rouge grenat très légèrement marquée sur les bordures.

Le nez s’ouvre sur d’impressionnantes notes de fruits noirs mûrs, de garrigue et de réglisse. Expressif et complexe

La pureté de la bouche est ici vraiment quelque chose et la concentration de milieu de bouche fabuleuse. La construction et la texture des tanins sont soyeuses. S’il est très bon à boire aujourd’hui, il le sera encore plus dans quelques années.

Les résultats des efforts et de l'innovation de trois générations de la famille Perrin sont évidents quand on a le plaisir de goûter un Château de Beaucastel à son apogée.

Si un mot peut décrire les vins rouges de Beaucastel, c’est « pureté », parce qu'ils sont l'expression exacte de la terre et des raisins dont ils sont issus.
 

Dans ce cas le vignoble de 70 hectares est un mélange de chacune des 13 cépages autorisés. Le sol est constitué d’une couverture poreuse et aérée de diluvium alpin (galets), sur une base de pierre à chaux marine du miocène, qui existe partout sur le domaine.

Les vignes ont en moyenne 50 ans et les rendements ne sont jamais supérieurs à 30 hectolitres par hectares, et souvent beaucoup moins. C'est un vignoble vibrant et sain grâce aux années de cultures organiques.

La robe de couleur blanc à jaune doré.

Le nez sur notes d’agrumes, citron, pamplemousse, mandarine, est complexe et expressif.

La bouche superbe, finesse, très belle longueur, équilibre entre tous les éléments fruité et acidité, belle fraicheur, finale citronnée, à boire. Un grand Sauvignon.

C’est toujours avec le même plaisir que l’on déguste un vin du domaine Dagueneau et ce blanc fumé 2012 n’aura pas dérogé à la règle.

De plus, il aura fait un très joli mariage avec un ceviche de marlin à « ma façon » !!

Didier Dagueneau fait aujourd'hui partie des mythes de la viticulture française. Disparu tragiquement dans un accident d'ULM fin 2008, celui qu'on surnommait "le génie de la butte de Saint Andelain" a marqué de son empreinte l'appellation Pouilly-Fumé.

Sur cette terre où le Sauvignon est roi, les noms de "Pur Sang", "Buisson Renard" et "Silex" continuent, par l'intermédiaire de ses enfants, Louis-Benjamin & Charlotte, à faire rêver les amateurs de grands vins blancs.

Depuis la disparition de Didier Dagueneau, son fils Louis-Benjamin et sa fille Charlotte (pour la partie commerciale) ont la responsabilité de ce domaine d’exception dédié au sauvignon blanc. Ils perpétuent l’esprit défini par leur père.

Une robe blanc clair avec quelques petits reflets verts-dorés. Brillante et lumineuse.

Un nez plutôt expressif sur des arômes de fleurs blanches, de jasmin et aubépine.

Une bouche sur la fraicheur, où l’on retrouve les notes de fleurs blanches mais également un léger gras de fruits murs qui apportent de l’équilibre et de la persistance.

Voilà une jolie découverte, souvenir ramené d’un récent séjour dans les coteaux varois.

Si dès l'époque romaine les premiers pieds de vignes y furent plantés, depuis 2001, ce magnifique domaine de 120 hectares est la propriété de Jean-Claude CAILLOU, entrepreneur normand, passionné par le vin et par la région.

La refonte du vignoble a permis d'exploiter 60 hectares des meilleurs cépages régionaux qui produisent, aujourd'hui, l'un des vins les plus appréciés de l'appellation Coteaux Varois en Provence.

Le coteaux-varois-en-Provence est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit sur une partie du département du Var.

Située en plein centre des vignobles classés dans l’AOC Côtes-de-Provence, elle se distingue par un terroir aux sols calcaires disposé en coteaux.

À l’est de la Vallée du Rhône, les vignes des Coteaux Varois s’épanouissent sous un climat continental et offrent des vins rosés tout en finesse, aux notes de fruits rouges et de pamplemousse.

Cette région viticole offre également des vins rouges dotés d’un bel équilibre, tanniques et sur des notes de fruits noirs marqués. La production de vins blancs est plus limitée, et offre des vins fruités et frais.