15 novembre 2023
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Une robe rouge grenat à tuilée sombre avec des dépôts.
Un nez fruité et épicé avec des arômes de fruits noirs compotés et de subtiles notes boisées. Superbe et expressif, de bon augure.
La bouche est riche et volumineuse avec des notes de réglisse. Les tannins fins et élégants sont fondus. Une très bonne longueur. La finale est sur le boisé et la torréfaction. Il n’est pas encore à son apogée !!
Un vin racé et de très grande classe qui fait honneur à son rang.
« Le vin de Latour est un exemple de régularité quelle que soit la qualité du millésime. Ferme, tannique et concentré dans sa jeunesse, il nécessite un long vieillissement pour révéler toute sa profondeur, sa puissance et sa richesse extraordinaire. A parfaite maturité, le vin se distingue par un incroyable bouquet de cassis, de noisette et de cuir. Un vin monumental ».
C’est exactement ce que nous a offert ce 1979.
Créé vers 1680, le vignoble de château Latour est l'un des plus anciens du Médoc. Situé à 50km au nord-ouest de Bordeaux et à 300 mètres de l'estuaire de la Gironde, il s'étend sur 92 hectares répartis entre le terroir historique de l'Enclos, situé au cœur du domaine, et les parcelles extérieures (47 hectares).
L'encépagement est majoritairement constitué de cabernet sauvignon (76%), suivi du merlot (22%) ainsi que de petit verdot et cabernet franc (2%). La densité de plantation est élevée avec 9000 pieds par hectare en moyenne (pour un total de près de 800.000 pieds).
Depuis une vingtaine d'années le domaine travaille à la réduction d'utilisation de produits phytosanitaires et a d'ailleurs été certifié agriculture biologique en 2015.
Concernant la vinification, les raisins sont éraflés et foulés avant d'être mis en cuve pour une fermentation de trois semaines environ. La seconde fermentation (malolactique) intervient après avoir transvasé le vin dans de nouvelles cuves ou barriques propres pour se séparer du marc (qui sera pressé par ailleurs pour former le vin de presse, à ajouter à l'assemblage final).
L'élevage dure en barrique de chêne français (100% neuf pour le grand vin, 50% pour les Forts de Latour et 20% pour Pauillac).
Particularité du château : ne participant plus aux primeurs, le Pauillac est commercialisé après 4-6 ans, Les Forts de Latour après 6-8 ans et le grand vin après 8-10 ans.
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1 avril 2023
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Les Sources De Cheverny Chateau Du Breuil
Quelle découverte et surtout souvenir de ce restaurant, déjà étoilé un an après son ouverture, lors de notre périple de visite des châteaux de la Loire (Ambroise, Chenonceau et Cheverny).
Si la beauté et le charme des châteaux de la Loire ne sont plus à venter, ayant depuis longtemps conquis le monde, le dîner en six plats dégusté au Favori n’a rien à leurs envier.
Nous avons été tout simplement enchantés de A à Z.
Des plats maîtrisés, plus savoureux les uns que les autres où les accords des saveurs sont divinement sublimés. Le tout dans un cadre sublime, décoré avec soin et un service impeccable.
Fenouil de Touraine - Radis blanc Filet de lotte nacré - Courge betternut Homard bleu
Pour accompagner ce menu « Ente Val de Loire & Forêt de Sologne », il fallait un vin à la hauteur. Le Saumur « Les Arboises Monopole Brézé 2019 » du Domaine Guiberteau a très bien rempli sa mission.
Les Arboises est une cuvée parcellaire de Romain Guiberteau en monopole sur Brézé. Un grand Saumur rouge où le Cabernet Franc s'exprime à merveille avec beaucoup de complexité. On y retrouve des notes de fruits noirs compotés, d'épices et de pain toasté avec des tanins soyeux. Une cuvée sublime qui la classe parmi les grands vins rouges ligériens.
La famille Guiberteau a créé ce domaine en 1934 dans le village de Saint-Just-sur-Dive au sud de Saumur.
Romain Guiberteau est aujourd’hui à la tête de l’exploitation familiale et vinifie avec le plus grand respect du terroir ses 17 hectares de vignes.
Entre traditions familiales, grandes connaissances du terroir et principes de la biodynamie, le vigneron offre des cuvées percutantes, pures et pleines d'énergie.
A déguster absolument !
Choux rave Faux filet de bœuf mariné - Miel de tournesol Meringue éphémère - Pomme reine caramélisée
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24 février 2023
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Une robe rouge grenat, orangée à tuilée marquée par ses 23 années.
Un nez impressionnant, délicat et envoutant, d'une belle complexité, évoquant les fruits mûrs, la torréfaction, le bois noble et les champignons. Un nez tertiaire là aussi le temps a fait son œuvre.
En bouche, on a un vin délicat sur des tannins fins et veloutés, avec des arômes de fruits noirs confits avec une belle longueur.
La persistance est sur un joli boisé torréfié et la finale fruitée est superbe.
Le temps a fait de la belle ouvrage en nous offrant un vin exceptionnel qui nous rappelle le 1996 que nous avions dégusté il y quelques années.
Le deuxième vin de Château Margaux est apparu dès le XIXème siècle et a pris son nom définitif, Pavillon Rouge du Château Margaux, en 1908.
Après une éclipse entre les années 30 et le milieu des années 70, sa production a repris dès l'arrivée d'André Mentzelopoulos aux commandes de la propriété en 1977, et n'a cessé de croître afin d'améliorer la qualité du premier vin.
Depuis quelques années, la sélection d'un troisième vin vient à son tour renforcer la qualité du Pavillon Rouge.
Il est élaboré à partir des vins qui, lors des assemblages, ne sont pas retenus pour composer le Château Margaux.
Chaque année, la qualité du Pavillon Rouge est évidemment en rapport avec celle du premier vin.
Il procède d'ailleurs des mêmes techniques traditionnelles de vinification et d'élevage en barriques, mais il est souvent mis en bouteilles trois ou quatre mois plus tôt que le Château Margaux, car sa structure plus fine ne requiert pas un élevage aussi prolongé.
Il a l'avantage d'évoluer plus vite en bouteilles et donc d'être bon à boire plus rapidement, tout en gardant, dans les grands millésimes, un excellent potentiel de vieillissement.
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7 février 2023
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Le domaine Jacques Prieur implanté à Meursault depuis 1868 figure parmi les plus prestigieux de la Bourgogne. Il est en effet le seul à posséder des vignes dans les cinq appellations mythiques que sont Chambertin, Musigny, Clos de Vougeot, Corton Charlemagne et Montrachet. Notons qu’il possède également, en monopole et depuis 1889, le fameux Clos de Mazeray situé à l’entrée du village de Meursault.
Sur ce grand clos de 50 hectares qui nous vient des moines de Cîteaux, le domaine Jacques Prieur est l’heureux propriétaire de 1,28 hectare de vignes plantées sur un sol dominé par l’argile.
Après des vendanges manuelles et un tri très précis, les raisins sont entièrement égrappés pour que commence la vinification. C’est ensuite dans des cuves de bois ouvertes que la cuvaison a lieu sous contrôle de la température, pendant une vingtaine de jours environ. Les raisins sont pigés deux fois par jours lors de la fermentation alcoolique, la fermentation malolactique a, elle, lieu à 100%. S’en suit un élevage d’une vingtaine de mois dans des fûts de chêne (neufs à 50%).
A la dégustation, c’est un vin exceptionnel qui allie à merveille une belle concentration et la finesse caractéristique de ce cru.
La robe est d’un rubis intense avec quelques reflets orangés en bordure du disque
Le nez est sur des notes florales, mentholées et réglissées puis il évolue sur des arômes toastés et fumés (roses fanées).Superbe et on a hâte de passer à la dégustation.
La bouche est à l’unisson du nez. Elle est savoureuse et tout en souplesse sur des notes épicées et de fruits noirs (cerise). Il y a de la rondeur et de la fraicheur pour une persistance exceptionnelle.
On a là un très grand vin qui n’est pas loin de son apogée même s’il a encore de belles années devant lui.
Pour accompagner, cailles farcies au foie gras et sauce au whisky !!
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30 mars 2022
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« Champagne Bollinger - La Grande Année 2008 »
Ce champagne possède une robe or dorée marquée et constellée de bulles fines et nombreuses.
Au nez, on a une palette aromatique très vaste, évoquant les fruits jaunes, les épices douces, les fleurs blanches et le miel. Les années en cave ont également apporté une patine supplémentaire à la cuvée.
Au palais, c’est un Champagne intense, à la texture crémeuse avec un bel équilibre général et de la finesse, qui trouve naturellement de très beaux accords gastronomiques (Pour nous ce fut des crevettes sautées au piment et au miel et une poêlée de moules). La longueur en bouche et la finale citronnée (agrumes) sont remarquables et apportent beaucoup de fraîcheur.
L’année 2008 est l’un des plus grands millésimes de Champagne, c’est un millésime très tendu, offrant un superbe potentiel de garde.
La Grande Année 2008 Bollinger est élaborée à partir des plus beaux terroirs de la Champagne, des terroirs classés Premiers et Grands crus. Comme traditionnellement chez Bollinger, le Pinot Noir est majoritaire, avec ici 71% de Pinot Noir (venant notamment d’Aÿ et Verzenay) et 29% de Chardonnay (venant notamment de Cramant et du Mensil-sur-Oger).
Cette cuvée incarne tout le savoir-faire de la maison Bollinger. Ainsi la vinification est réalisée uniquement en petits fûts de chêne anciens, de 20 ans en moyenne, entretenus dans la tonnellerie de la Maison. Bollinger possède ainsi un parc de plus de 3500 tonneaux. Le remuage puis le dégorgement, entièrement réalisés à la main, deux opérations se déroulent après le vieillissement des flacons sous un bouchon de liège.
« Château Léoville Las Cases 1985 - 2ème Grand cru Saint Julien »
La robe est d’un rouge grenat orangée, tuilée, marquée par les années. Il y a des dépôts et j’ai eu quelques difficultés avec le bouchon.
Le nez est puissant et complexe sur des arômes tertiaires de sous-bois, havane, champignons et truffe, café grillé. On pourrait se contenter de le sentir tant il a des choses à nous dire et oublier presque de le déguster.
La bouche est soyeuse, équilibrée, corps et tannins sont fondus, superbe longueur et très belle persistance sur la torréfaction. La bouche n’a rien à envier au nez et on joue vraiment dans la cour des grands bordeaux comme Léoville Las Cases s’est le faire.
Un Saint-Julien tout en finesse à boire car on est proche de son apogée même s’il a tenu tout au long du repas et malgré la montée en température inévitable sous nos latitudes.
Le Château Léoville Las Cases est un domaine viticole situé à Saint-Julien-Beychevelle en Gironde.
En AOC Saint-Julien il est classé deuxième grand cru au classement de 1855. Le domaine comprend 97 hectares en vigne. Le vignoble jouxte celui du Château Latour, en étant séparé par le petit ruisseau Juillac.
Au cœur du domaine se trouve le Grand Clos, un vignoble de 50 ha entièrement ceint de murailles, dont l'entrée est gardée par le célèbre lion ornant les étiquettes des bouteilles du domaine.
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11 février 2021
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10:34
Ou comment un « simple » Côte du Rhône peut allègrement jouer dans la cour des grands et même des très grands. Comme quoi, le hasard n’a pas de place quand on est bien né. Merci Monsieur Emmanuel Reynaud.
La robe est d’un rouge grenat orangé, évolution marquée et légèrement trouble.
Le nez est expressif et complexe avec des notes de sous-bois, de cerises griottes, de champignons, de réglisse et Zan. On ne se lasse pas de mettre sa « truffe » dans le verre.
Mais il faut bien passer à la dégustation proprement dite. Et là, tous les espoirs entrevus avec le nez se confirment. Une bouche phénoménale, d’équilibre et de finesse car tous les éléments sont en place. Le fruité est accompagné de la fraîcheur pour lui éviter d’être pataud. Une grande longueur et la finale entre fruits mûrs et torréfaction font de cette bouteille un grand vin et qui de plus a encore un peu de potentiel de garde.
Pour vivre heureux vivons cachés. Ce dicton populaire pourrait être celui d'Emmanuel Reynaud, qui dirige aujourd'hui le Château Rayas, et qui est à l'origine du très recherché vin du même nom, un Châteauneuf-du-Pape 100% grenache, distribué au compte-gouttes à quelques chanceux à travers le monde.
Château Rayas est le plus connu des trois domaines d’Emmanuel Reynaud, qui produit la cuvée classique et Pignan, issu d’une parcelle du domaine.
Château de Fonsalette est à 30 km au nord de Châteauneuf-du-Pape. Ce domaine en appellation Côtes-du-Rhône est le fidèle petit frère de Rayas : 10 hectares exposés nord eux aussi, accolés aux bois, battus par le mistral froid, qui produisent des vins dans le même esprit de finesse et d’une qualité également admirable.
Depuis 1989, Emmanuel Reynaud commercialise les vins d’une troisième propriété achetée par la famille dans les années 1930 : le domaine des Tours, à 10 km de Rayas, du côté du Ventoux.
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