Le CIVB (Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux) vient de publier ses chiffres pour la période de juin 2010 à juin 2011.
Ces résultats concernant l’exportation des vins de Bordeaux viennent confirmer la position dominante de la Chine.
En un an, les exportations de grands crus bordelais ont augmenté de 23 % en volume et de 34% en valeur. Elles atteignent un montant de 1,75 milliards d’euros.
Le marché asiatique s’inscrit dans la durée et continue de se distinguer en affichant la meilleure croissance, tant en volume qu’en valeur.
La Chine et Hong-Kong enregistrent les progressions les plus significatives, à savoir une hausse de 52% en volume et de 60 % en valeur.
Mais, il faut toutefois noter une information importante : «les deux-tiers des gains ont été acquis sur des vins expédiés à moins de 4,50 euros la bouteille» déclare Georges Haushalter, président de l’interprofession bordelaise.
Cette information est révélatrice d’un engouement pour les vins qui s’inscrivent dans des tranches de prix attractif.
Le haut de gamme n’est donc pas le seul concerné par les exportations.
La Chine détrône l’Allemagne au sommet de la hiérarchie mondiale des destinations de vins en volume avec 314.000 hl importés contre 227.000 pour l’Allemagne et 231 000 pour la Belgique.
Hong-Kong conserve sa place de numéro 1 des importations en valeur avec 326 millions d’euros d’achats contre 274 millions pour le Royaume-Uni et 231 millions pour la Chine.
Il faut noter également que les exportations vers l’Europe se sont accrues de 9% en valeur et 10% en volume.
Le Royaume-Uni présente les plus fortes hausses en volume (+10%) et en valeur (+27%).
La Belgique se classe en deuxième position avec une hausse de 2 % en volume, en revanche la valeur de ces achats a diminué de 6%.
Enfin, les exportations pour les Etats-Unis ont augmenté de 22% en volume (140 000 hl) et de 7% en valeur (113 millions d’euros).
«Les ventes ont plus augmenté pendant les six derniers mois que durant toute l’année précédente. Il est évident que la crise économique a eu, et continue d’avoir, un profond impact sur nos marchés.» note Georges Haushalter.