Bourgogne « La Vignée » - Chardonnay 2008 - Bouchard Père & Fils
Belle couleur blanc, légers reflets verts-or.
Nez de pain brioché, beurre, bois de l’élevage et aussi des notes d’agrumes (pamplemousse et mandarine). Nez plutôt complexe et expressif
Bouche sur l’équilibre et la finesse, du gras (brioche et bois de l’élevage) avec de la minéralité et des agrumes. Longueur correcte et finale agréable sur la fraîcheur.
Ce vin bu l’apéritif a ouvert la soirée tout en finesse pour préparer nos palais pour les vins suivants.
Chassagne-Montrachet 2002 - Louis Latour
Robe d’un beau jaune or aux reflets vert argent, brillante et lumineuse
Nez très bien, belle évolution, des arômes d’agrumes, de brioche et de fruits confits (abricot), du miel. On commence à sentir les effets des années qui passent, le vin penchant vers les arômes tertiaires.
La bouche est sur le gras mais avec encore de l’acidité pour la fraîcheur. La longueur et la persistance sont présentes sur les fruits confits et une pointe oxydative.
A boire et à attendre, on est en présence d’un excellent Bourgogne blanc plein de droiture mais qui commence à être marqué par les « outrages » du temps.
Délicieux complice d’un velouté de giraumon au foie gras, de coquilles Saint-Jacques aux truffes et langoustes grillées. .
Nuits Saint-Georges - les Fleurières 2004 - J-J Confuron
Robe rouge grenat, foncée dense aux bordures très légèrement orangées
Nez est surtout sur les fruits rouges et noirs, mais des arômes de sous bois et de champignons commencent à pointer avec du boisé.
La première bouche, comme souvent pour moi avec les bourgognes « jeunes », est dominée par l’acidité et la minéralité, puis avec l’aération elle prend du corps et de la rondeur grâce au fruité très présent accompagné du bois de l’élevage. La longueur est correcte et la finale est sur des notes acidulées.
Sans être un « grand » Bourgogne, ce Nuits est un vin de bonne composition qui aura fait honneur à l’excellent chapon aux morilles.
Château Mouton Rothschild 1er Grand Cru Classé Pauillac 1991
Robe rouge grenat, foncée et dense. Pas de trace de l’âge (20 ans) sur la robe.
Au nez aussi avec ses arômes de fruits noirs, de bois neuf et végétal, le vin fait très jeune.
En bouche, on est sur la puissance maîtrisée avec encore des fruits, du boisé et des épices poivron. La finale est même un peu dure. Il faut l’attendre et avec l’aération et l’évolution dans le verre, ce 91 s’assouplit pour développer toutes les qualités et la complexité d’un Grand Pauillac de vingt ans.
Mais il a encore du potentiel pour être oublié en cave au moins cinq à dix ans.
Parfait avec le canard rôti au four.
Mas Désirée Rivesaltes 1945
Couleur rouge orangée, tuilée et trouble
Nez fruits à l’eau de vie (pruneaux), sucre, xérès. Expressif et caractéristique d’un vin muté.
Bouche à l’identique du nez, pas très complexe avec du sucre résiduel et beaucoup de fruité.
Un vin agréable mais qui aura sur tout valu pour son association avec le gâteau un « crousti café/chocolat ».
Je suis désolé, je n’ai pas fait de photos des plats, mais après tout ce n’est pas de ma faute. Moi, j’étais chargé des vins et j’ai assuré. « Le cuistot » n’avait qu’à faire son boulot… Désolé Philippe.
Enfin, tout ce que je peux dire, c’est que c’était très bon et que je me suis, qu’on s’est tous régalés.
Vivement le réveillon de 2012, mais ça va être difficile de faire mieux !!