Afin de partir l’esprit tranquille, le cœur léger et le palais contenté, et ne sachant pas qui viendrait après nous fouiller dans nos caves, afin de célébrer dignement la fin du monde, nous avons donc débouché quelques flacons « mythiques » dégustés en toute convivialité entre amis.
Au programme :
Château Grillet 2002, superbe de finesse et d’élégance, avec des notes de fleurs et fruits à chair blanches. Une très belle longueur, de la minéralité, de la persistance fruitée, encore jeune et à attendre. Un grand vin.
Le Blanc de Lynch-Bages 2007, toutes les caractéristiques du beau Sauvignon bordelais avec ses arômes de buis et d’agrumes, de la fraîcheur, trop jeune, un potentiel à laisser s’assagir.
Crozes-Hermitage d’Alain Graillot 2001, on connait le talent d’Alain Graillot, ce 2001 confirme tout le bien que l’on pense de ses vins. Des arômes de tapenade et olives noires, des notes de torréfaction, truffe et sous-bois qui montrent que le vin entre dans sa phase tertiaire. Tout est en place entre la matière et les tannins. Un très beau vin à boire mais pouvant encore évoluer sur les 3 prochaines années (si on est là !!!).
Château de Beaucastel « Hommage à Jacques Perrin » 2001, que dire de ce vin si ce n’est que l’on touche là au Graal. Phénoménal, rien à dire de plus si ce n’est merci Ruddy.
Château Raymon-Lafon 1978, les Sauternes ont besoin du nombre des années pour exprimer toutes leurs valeurs. Ce 1978 en fut la parfaite expression. Des arômes d’abricots confits, de mandarine, de miel et une bouche superbe avec de gras et de la fraîcheur.
Et avec tout cela dans l’assiette, des toasts de pain d’épices au foie gras et confiture de surettes, une tarte au poisson (un chouia trop pimentée), côtes de bœuf et frites avec une sauce aux cèpes et pour finir un cheese cake aux fruits rouges.
Et maintenant patience…..jusqu’à la prochaine….