750 grammes
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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 15:39
« Les quatre flacons d’un déjeuner Valentin !!  »
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Champagne Dom Pérignon - Vintage 2004

Une jolie robe jaune claire aux bulles fines mais bien présentes

 

Un nez sur des notes d’amandes fraîches puis qui glisse vers des arômes d’agrumes confits et d’amandes grillées. Enfin, le nez se conclut sur une touche fumée et toastée.

 

En bouche, après une attaque élégante et fraîche, on découvre un vin puissant et complexe. Sa texture dense et crémeuse porte des notes de fruits blancs et d’épices. La bouche évolue doucement vers des arômes plus intenses avant de se conclure sur une très belle finale qui évoque une amertume subtile et racée.

Un grand Champagne pour commencer en beauté ce déjeuner dominical !!

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Hermitage Le Chevalier de Stérimberg 2001 - Paul Jaboulet Ainé

Robe jaune or avec des reflets tirant sur le vieil or.

 

Nez sur les fruits exotiques, ananas confit, du miel, un côté oxydation plutôt sympathique pour moi mais qui ne plait pas à tous.

 

La bouche est sur le gras avec beaucoup de fruits et de la minéralité ce qui donne un ensemble rond et sur muri avec une belle longueur qui finit sur des notes oxydatives.

Un vin encore agréable mais à boire car…..

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Château D’Armailhac 1999 et Château Simone 2010

Le premier joue sur le registre de la finesse et l’élégance tandis que le deuxième est plus sur la puissance maitrisée et le caractère mais tous les deux nous ont offert bien du plaisir

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 10:08

Quelques photos des flacons victimes consentantes de la soif d’amis solidaires qui sont passés en ce dernier dimanche du mois de janvier me soutenir en cette journée d’anniversaire.

 

Les photos parlant d’elles-mêmes, pas besoin de plus de commentaires sinon pour dire que les bouteilles ont été à la hauteur de l’événement ainsi que le repas concocté pour la circonstance par Monsieur Jean-Léon (Salade de gésier et champignons au vinaigre de mangue, poulet jaune fermier au foie gras et gratin de patates douces, forêt noire pour le dessert)

 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »
 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »

Et en écrivant ces quelques lignes, je constate qu’il manque sur la photo la bouteille de Porto DOWS vintage 1985 qui a accompagné la forêt noire !! On était en début de soirée et il faut bien avouer que je n’avais plus toute……

 

 

 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »

Pour conclure, juste quelques mots, sur la vénérable bouteille du Château La Gaffelière 1978 achetée à la boutique de Peter Thustrup qui se trouvait au 30 Av. de l’Opéra à Paris et conservée en cave pendant de longues années, et qui nous aura procuré bien du plaisir. Bien sûr, le vin est tout en finesse et élégance, les tannins fondus mais malgré ces 38 ans, il est encore en forme et se devait d’être bu ce jour-là.

 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »
 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »
 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »

Et pour ceux qui se demandent pourquoi j’ai choisi ces millésimes. Il s’agit des années de naissance de mes trois adorables filleules (2003 pour Nina, 1988 pour Déborah et 1978 pour Isabelle).

Voilà, maintenant vous savez tout !!

 « Souvenirs, souvenirs, d’un dimanche d’anniversaire »
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 10:57

Il n’y a rien à ajouter à cette soirée entre amis et ces trois photos, aussi bien pour ceux qui étaient présents que pour les autres qui n’avaient pas pu être des nôtres, parlent d’elles-mêmes.

« Phénoménal !!! »

Pour celles et ceux qui n’arrivent pas à lire les étiquettes ou n’en croient par leurs yeux, le nom des vins dégustés un jeudi soir sur une terrasse à la Colline en Martinique !!!

 

Dans l’ordre de dégustation et sans classement de préférence :

• Chassagne-Montrachet 1er cru « Les Vergers » 2003 - Domaine Ramonet

 

• Y du Château d’Yquem 2002

 

Ladoix 1er cru 1983

 

• Morey Saint-Denis « En le rue de Vergny » 1999 - Domaine Bruno Clair

 

• Corton Grand cru « Les Carrières » 2006 - Domaine Jacob

 

• Pommard 1er cru « Les Epenots » 2000 - Dominique Laurent

 

• Vosne-Romanée 1er cru « Les Suchots » 2001 – Domaine J. Confuron-Cotétidot

A mi-parcours!!

A mi-parcours!!

Pas besoin de commentaire, mon palais se souviendra longtemps de ces instants et à jamais reconnaissant d’avoir dégusté ces nectars.

 

Et pour accompagner ces mémorables flacons :

• Un foie gras maison - Merci Christophe

 

• Du lambi juste mariné et grillé à la plancha - Merci Philippe

 

Entrecôtes Angus et frites - Merci Ruddy & Agathe

 

• Les desserts du pâtissier pour un moment de gourmandise

Une petite dernière.....pour la route et le souvenir

Une petite dernière.....pour la route et le souvenir

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 21:46

De Chablis premier cru « Séchet » 2000 de René et Vincent Dauvissat, en passant par Château Pavie 2001 et 1988, pour finir par Château Gilette « crème de tête » 1990, point besoin de mots pour décrire le remarquable moment que nous avons passé en compagnie de ces quatre flacons.

 

Je ne vous dirais donc pas une  énième fois tout le bien que je pense des Chablis de cousins Dauvissat qui expriment tout en droiture et finesse les qualités du terroir Kimméridgien. Ce « Séchet » 2000 en est la parfaite expression.

photo.JPG 

Pas plus que je ne m’attarderais sur cette exceptionnelle bouteille qu'est le Pavie 1988 qui déclenche, à chaque fois que j’ai la chance de le déguster, chez moi un émoi indescriptible et qui rend hommage au remarquable travail de P. Valette.

 

Le 2001, sous à houlette de G. Perse, est un jeune plein de promesses mais qu’il faudra attendre patiemment en cave pour voir s’il attiendra le niveau de son « grand » frère.

 

Et enfin que dire de Château Gilette « crème de tête » 1990 de la famille Médeville, surnommée « l’antiquaire des Sauternes », car les vins sont conservés dans des cuves en béton pendant 15 à 20 ans, avant d’être commercialisés.

 

René Médeville pensait que s’était l’unique façon de permettre au Sauternes d’exprimer toute la complexité et la diversité de ses arômes et qualités.
Ce 1990, si cela était encore nécessaire, l’a brillamment démontré.

 

Que du bonheur partagé dans le silence de la dégustation d’un nectar.

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:48

...Ou comment faire d’un dimanche midi un moment vraiment exceptionnel.

Bien sûr, il n’y avait ni les dorures, ni le protocole ou le faste de l’Elysée mais qu’importe le décorum puisque ce fut avant tout un superbe moment partagé en toute convivialité.

 LR-99---Blanc-de-Lynch-07.JPG

Blanc de Lynch-Badges 2007

Robe jaune pâle aux reflets argentés, brillante et lumineuse

 

Nez complexe, aux arômes de fruits alliant notamment bourgeon de cassis, pamplemousse et fruits exotiques (Ananas). On a aussi des notes de fruits confits et de fleurs blanches.

 

En bouche, le vin marie fraîcheur et vigueur à une assise tout à la fois ronde, ample et élégante. La fermentation et l'élevage en barriques apporte de fines notes boisées et vanillées qui participent à leur complexité aromatique surtout en finale et persistance, tout cela avec une belle longueur.

 

Déjà fort agréable à boire, ce Blanc de Lynch est un superbe vin blanc qui a tout pour patienter encore de belles années en cave.

 

Château Lynch-Bages

Né en 1990, « Blanc de Lynch-Bages » est le fruit de l'assemblage des trois cépages blancs traditionnels de l'appellation Bordeaux, plantés sur quelque huit parcelles du terroir historique de Lynch-Bages.

 

Château Lafite-Rothschild 1999

Tout simplement exceptionnel ou phénoménal, à vous de choisir le qualificatif car les mots pour décrire ce vin sont « dérisoires » et je préfère garder le souvenir délectable et impérissable qu’il a laissé sur mon palais.

Un vin fier, noble, élégant, soyeux, complexe, aux parfums enivrants... Rien à dire finalement, sinon que l'on touche à la perfection.

 

Château Lafite Rothschild  
L'histoire du vignoble de Lafite est ancienne. Sur un domaine qui comportait déjà des plants de vigne, Jacques de Ségur structure le vignoble à la fin du XVII° siècle et la réputation de ce vin s'établit déjà à un bon niveau. Son fils Alexandre étend le domaine en épousant en 1695 l'héritière de Latour.

 Lafite-99.-Caraffe-3-heures.JPG

De cette union naît Nicolas-Alexandre, qui construit au début du XVIII° siècle le prestige et la renommée de Lafite, le vin étant plébiscité à Versailles et déjà également outre-Manche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au décès de ce dernier, Lafite connait une succession de propriétaires, il sera notamment vendu aux enchères après la Révolution, mais la qualité sera maintenue au meilleur niveau grâce aux soins de ses régisseurs, la famille de Joseph Goudal.

 

Le Château Lafite sera ainsi classé 1er cru en 1855.
En 1868, le Baron James de Rothschild acquiert, aux enchères de nouveau, le domaine qui est depuis resté propriété de sa famille. En dehors de son terroir exceptionnel (un sol de graves profondes, reposant sur des marnes et sur un sous-sol calcaire), la qualité s'explique notamment par l'âge moyen du vignoble (plus de 40 ans), un faible rendement à l'hectare et une sélection très sévère.

 

Dans les années 1960-1970 les vins se sont révélés d'une qualité moindre, en raison d'une gestion moins stricte du domaine et du processus de vinification.
Depuis 1975, le château, célébré par les amateurs du monde entier, produit des vins magnifiques, grâce à la direction dynamique d'Eric de Rothschild.

 

Pour accompagner

Comme nous n’avons pas eu la chance d’avoir aux fourneaux le chef de l’Elysée Guillaume Gomez, une poêlée de crevettes et coquilles Saint-Jacques pour le blanc et une côte de bœuf avec quelques pommes sautées pour le Lafite ont largement suffi à notre bonheur.

 

Un peu de patience, et vous saurez quel vin a accompagné la tarte aux pommes.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 11:49

Il parait que d’avoir 55 ans, ça se fête !! Va savoir pourquoi et surtout pourquoi 55 comme 20 ou 50 ou plus que 24 ou 44…..
Enfin bref, tout cela n’a pas grande importance si ce n’est que cet anniversaire a été le bon prétexte pour ouvrir et partager quelques beaux flacons en compagnie de la famille pour une soirée fort sympathique.

 

Coulée de Serrant 1995, un Savennières épanoui en apéritif

Robe couleur jaune or tirant sur le doré, paille, marquée par l’âge

Nez sur des arômes d’évolution, de noix, d’orange confite, de pommes mûres et du boisé.

La bouche est à l’identique du nez sur le boisé et les fruits sur muris (noix et abricots secs) avec pour certains presque des notes oxydatives. Il y a aussi de la minéralité et une belle persistance.

Tout le plaisir du Chenin quand il a pris quelques années de bouteille.
Parfait pour accompagner un assortiment de verrines (Tomate mozzarella, Poulet grillé parmesan, avocat-crevettes)

 

Château Haut-Bally 1966 - Grand cru classé de Graves -, les années l’ont bonifié 

Robe rouge grenat, tuilée, orangée

Nez tout en finesse et élégance, sur le chocolat, le bois précieux, le havane, le fumé, complexe et expressif.

Bouche à l’identique du nez, jouant sur le registre de la finesse et de la classe, très belle longueur, corps et matière fondus mais équilibrés, du havane, du bois précieux de l’élevage, du minéral et de la fraîcheur.

Un vin superbe qui porte très bien ses 48 ans et fait bien moins âgé que certains convives autour de la table !!

 

 Les-vins.JPG

 

 

 

Château Trotte-Vieille 1959 - Grand cru classé de Saint-Emilion -, à son apogée
Robe rouge grenat, orangée, tuilée avec des dépôts.

Nez sur l’évolution, café, chocolat, cacao, boisé et puissant.

Bouche équilibrée, corps et matière fondus mais présents, attaque sur la fraîcheur et acidité, persistance sur la cerise à l’eau de vie, un peu d’alcool, finale agréable bien que légèrement astringente, belle longueur.

Un beau qu’il fallait boire ce soir-là car……

 

Château Sociando-Mallet 1999 - Cru bourgeois du Haut-Médoc, à la fleur de l’âge

Robe rouge violacée à noire, foncée et dense.

Nez sur la concentration de fruits noirs mûrs (cassis et groseille) avec du boisé de l’élevage, un pointe de végétal (poivron), très puissant mais pas hyper complexe.

Bouche sur la puissance mais maîtrisée, beaucoup de fruit (cassis à nouveau), des tannins et du corps, du bois et du végétal; de la fraîcheur, une bonne longueur et finale torréfiée.

Un peu perdu dans ces soirée entre tous ces « ancêtres », ce Sociando est apparu bien jeune mais avec de la valeur et du potentiel. Mais pourra-t-il atteindre l’âge canonique de deux prestigieux devanciers ? Seul le temps et la patience répondront à cette question.

 

Maury 1959, vin de méditation

Robe rouge grenat, tuilée mais de couleur intense.

Nez sur des arômes de baies rouges (mûre et griotte) ainsi que des notes de cuir, de torréfaction, d'épices, de pruneau et de fruits confits.

Bouche sur l’alcool (20°) mais aussi du sucre avec les fruits noirs sur muris. Elle est charnue et fruitée. Il y a de la longueur et surtout une grande persistance.

Vin de méditation qui se suffit à lui-même, ce Maury 59 a fait, comme d’habitude, un joli mariage avec un Royal (Gâteau au chocolat, biscuit noisette et crème moka).

 

Verre de Maury à la main, la fin de soirée fut bien douce.

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