"Vosne-Romanée 1er Cru « Les Suchots » 1992 – Jack Confuron-Cotétidot : du très grand"
La robe est d’un rouge cerise tuilée, orangée.
Le nez est marqué par des arômes de rose fanée, de cerise à l’eau de vie, légèrement animal, du bois précieux, expressif et complexe.
En bouche, on retiendra la finesse de l‘ensemble sur des notes de champignons, sous bois, fumée, les tannins et le corps sont fondus ce qui donne un ensemble de grande classe, avec une longueur incroyable, une persistance sur la griotte et les fleurs séchées.
Vigneron sourcilleux, au caractère si trempé qu'il désarçonne parfois le visiteur trop imbu de lui-même, "Jacky" Confuron passe progressivement la main à ses deux fils, Jean-Pierre et Yves, tous deux œnologues formés à rude école.
On cueille ici les raisins à l'apogée de la maturité, parfois au prix des plus grands risques, dans l'intention de produire des vins colorés, profonds et de longue garde, certes un peu rustiques dans leur extrême jeunesse mais d'une intensité, d'une fraîcheur et d'un naturel incomparables une fois parvenus à maturité.
"Clos des Lambrays – Morey Saint-Denis grand cru : un jeunot"
Robe rouge rubis orangée à grenat, début évolution.
Nez de confiture de fruits rouges (fraise et cerise) puis du grillé, du fumé, bois.
La bouche est comme le nez sur le fruité avec de l’acidité et de la minéralité, une bonne longueur. La finale est sur le torréfié et le grillé (bois) et la persistance revient sur le fruit (cerise).
Un vin bien fait agréable à boire mais encore jeune et qu’il faudra savoir attendre en cave.
« Le domaine a connu plusieurs propriétaires, mais c’est Thierry Brouin qui le tient actuellement d’une main d’autant plus ferme que c’est un amoureux de grands bourgognes. Si elle ne l’affiche pas, la culture est extrêmement « bio » et plus d’un tiers du vignoble est cultivé à l’aide d’un cheval.
Le domaine est partisan d’une récolte précoce, mais avec un tri sévère ; la vinification s’effectue en général en vendange entière. Il en résulte un vin classique et très régulier, moins spectaculaire et surtout moins boisé que celui du Clos de Tart, qui vieillit à la perfection.»