750 grammes
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 23:14

"Vosne-Romanée 1er Cru « Les Suchots » 1992 – Jack Confuron-Cotétidot : du très grand"

La robe est d’un rouge cerise tuilée, orangée.

Le nez est marqué par des arômes de rose fanée, de cerise à l’eau de vie, légèrement animal, du bois précieux, expressif et complexe.

En bouche, on retiendra la finesse de l‘ensemble sur des notes de champignons, sous bois, fumée, les tannins et le corps sont fondus ce qui donne un ensemble de grande classe, avec une longueur incroyable, une persistance sur la griotte et les fleurs séchées.

 

Vigneron sourcilleux, au caractère si trempé qu'il désarçonne parfois le visiteur trop imbu de lui-même, "Jacky" Confuron passe progressivement la main à ses deux fils, Jean-Pierre et Yves, tous deux œnologues formés à rude école.

On cueille ici les raisins à l'apogée de la maturité, parfois au prix des plus grands risques, dans l'intention de produire des vins colorés, profonds et de longue garde, certes un peu rustiques dans leur extrême jeunesse mais d'une intensité, d'une fraîcheur et d'un naturel incomparables une fois parvenus à maturité.

 Vosne-Romanee-vs-Lambrays.JPG

"Clos des Lambrays – Morey Saint-Denis grand cru : un jeunot"

Robe rouge rubis orangée à grenat, début évolution.

Nez de confiture de fruits rouges (fraise et cerise) puis du grillé, du fumé, bois.

La bouche est comme le nez sur le fruité avec de l’acidité et de la minéralité, une bonne longueur. La finale est sur le torréfié et le grillé (bois) et la persistance revient sur le fruit (cerise).

Un vin bien fait agréable à boire mais encore jeune et qu’il faudra savoir attendre en cave.

 

« Le domaine a connu plusieurs propriétaires, mais c’est Thierry Brouin qui le tient actuellement d’une main d’autant plus ferme que c’est un amoureux de grands bourgognes. Si elle ne l’affiche pas, la culture est extrêmement « bio » et plus d’un tiers du vignoble est cultivé à l’aide d’un cheval.

Le domaine est partisan d’une récolte précoce, mais avec un tri sévère ; la vinification s’effectue en général en vendange entière. Il en résulte un vin classique et très régulier, moins spectaculaire et surtout moins boisé que celui du Clos de Tart, qui vieillit à la perfection.»

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 15:27

Corton-Charlemagne-1992.JPGRobe d’un joli jaune doré aux reflets de vieil or, l’âge l’a marquée.

 

Un nez expressif allant de l’explosion de fruits et de fleurs blanches où se mêle des odeurs de miel, puis d’amandes grillées, de fumé, de la minéralité bien sur, celle de son terroir. Quelle complexité.

 

La bouche est à la hauteur, un véritable monument de finesse et minéralité, le gras est moins présent mais l’équilibre et la persistance sont phénoménaux.

Un grand vin, qui peut être encore attendu.

 

Olivier Leflaive a travaillait avec son oncle Vincent, au Domaine Leflaive quand il décida de voler de ses propres.

 

Avec l’aide de sa famille et son prestigieux patronyme, il réussi rapidement à se forger une belle réputation. Aujourd’hui, Olivier Leflaive se consacre uniquement à sa maison de négoce. Avec l'aide de l'œnologue Jean-Marc Boillot,

Olivier Leflaive produit des vins de qualité depuis ses débuts. En deux décennies, la qualité n’a eu de cesse de s'améliorer, et Olivier Leflaive est devenu LE petit négociant de haute qualité.

 

Leflaive a procédé à l'achat de plusieurs vignobles et à la mise en place d'une gamme de vins de domaine à côté de la gamme de négoce. A ce jour, Olivier Leflaive est propriétaire de 12 hectares d’appellations prestigieuses comme Puligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet ou encore Meursault.

A n’en pas douter, l’une des plus belles maisons de Bourgogne.

www.olivier-leflaive.com

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:02

Bourgogne « La Vignée » - Chardonnay 2008 - Bouchard Père & Fils

Belle couleur blanc, légers reflets verts-or.

Nez de pain brioché, beurre, bois de l’élevage et aussi des notes d’agrumes (pamplemousse et mandarine). Nez plutôt complexe et expressif

Bouche sur l’équilibre et la finesse, du gras (brioche et bois de l’élevage) avec de la minéralité et des agrumes. Longueur correcte et finale agréable sur la fraîcheur.

Ce vin bu l’apéritif a ouvert la soirée tout en finesse pour préparer nos palais pour les vins suivants.

 

Chassagne-Montrachet 2002 - Louis Latour

Robe d’un beau jaune or aux reflets vert argent, brillante et lumineuse

Nez très bien, belle évolution, des arômes d’agrumes, de brioche et de fruits confits (abricot), du miel. On commence à sentir les effets des années qui passent, le vin penchant vers les arômes tertiaires.

La bouche est sur le gras mais avec encore de l’acidité pour la fraîcheur. La longueur et la persistance sont présentes sur les fruits confits et une pointe oxydative.

A boire et à attendre, on est en présence d’un excellent Bourgogne blanc plein de droiture mais qui commence à être marqué par les « outrages » du temps.

Délicieux complice d’un velouté de giraumon au foie gras, de coquilles Saint-Jacques aux truffes et langoustes grillées. .

 Reveillon-2011.JPG

Nuits Saint-Georges - les Fleurières 2004 - J-J Confuron

Robe rouge grenat, foncée dense aux bordures très légèrement orangées

Nez est surtout sur les fruits rouges et noirs, mais des arômes de sous bois et de champignons commencent à pointer avec du boisé.

La première bouche, comme souvent pour moi avec les bourgognes « jeunes », est dominée par l’acidité et la minéralité, puis avec l’aération elle prend du corps et de la rondeur grâce au fruité très présent accompagné du bois de l’élevage. La longueur est correcte et la finale est sur des notes acidulées.

Sans être un « grand » Bourgogne, ce Nuits est un vin de bonne composition qui aura fait honneur à l’excellent chapon aux morilles.

 

Château Mouton Rothschild 1er Grand Cru Classé Pauillac 1991

Robe rouge grenat, foncée et dense. Pas de trace de l’âge (20 ans) sur la robe.

Au nez aussi avec ses arômes de fruits noirs, de bois neuf et végétal, le vin fait très jeune.

En bouche, on est sur la puissance maîtrisée avec encore des fruits, du boisé et des épices poivron. La finale est même un peu dure. Il faut l’attendre et avec l’aération et l’évolution dans le verre, ce 91 s’assouplit pour développer toutes les qualités et la complexité d’un Grand Pauillac de vingt ans.

Mais il a encore du potentiel pour être oublié en cave au moins cinq à dix ans.

Parfait avec le canard rôti au four.

 

Mas Désirée Rivesaltes 1945

Couleur rouge orangée, tuilée et trouble

Nez fruits à l’eau de vie (pruneaux), sucre, xérès. Expressif et caractéristique d’un vin muté.
Bouche à l’identique du nez, pas très complexe avec du sucre résiduel et beaucoup de fruité.

Un vin agréable mais qui aura sur tout valu pour son association avec le gâteau un « crousti café/chocolat ».

 

Je suis désolé, je n’ai pas fait de photos des plats, mais après tout ce n’est pas de ma faute. Moi, j’étais chargé des vins et j’ai assuré. « Le cuistot » n’avait qu’à faire son boulot… Désolé Philippe.

Enfin, tout ce que je peux dire, c’est que c’était très bon et que je me suis, qu’on s’est tous régalés.

Vivement le réveillon de 2012, mais ça va être difficile de faire mieux !!

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 20:55

Palmes-d-Or-1998.JPGRobe jaune or, brillante et lumineuse. Bulles fines et persistantes.

 

Nez riche, épanoui, concentré et particulièrement complexe et subtil, à dominante d'agrumes confits, de pruneaux et de brioche, expression du parfait équilibre entre le Chardonnay et le Pinot Noir. Puis ensuite, on a de délicieuses nuances de cacao, miel, cire d'abeille.

 

Attaque vive et fraîche, élégante. Effervescence raffinée.

La bouche est sur l'onctuosité soutenue par une pointe discrète de minéralité (craie).

La finale est acidulée et épicée (poivre, moka, café torréfié, ...), ponctuée par des senteurs de griotte, en harmonie avec le nez. Belle longueur en bouche.  

 

Une très jolie bouteille qui a parfaitement accompagné notre repas du nouvel an.

 

Avec cette "Palmes d'or vintage 1998", élaborée avec 50 % de Chardonnay et 50 % de Pinot Noir, le Champagne Nicolas Feuillatte et son Chef de cave, Jean-Pierre Vincent, signent une grande Cuvée, épanouie et émouvante, qui mérite à n'en pas douter, de jouer dans la cour des prestigieuses Cuvées de Champagne.

A déguster sans hésiter à l'apéritif, avec des toasts au foie gras, ou au cours du repas, avec des fruits de mer et autres plats raffinés.

 

Le champagne palmes d'or 1998 est la cuvée de prestige des champagnes Nicolas Feuillatte.
Ce champagne représente l'apogée du savoir faire de Nicolas Feuillatte.
Ce champagne palmes d'or 1998 Nicolas Feuillatte est proposé dans une bouteille unique et particulièrement réussie, elle même dans le coffret Diva métallisé habillé d'un élégant pochon en velours noir.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 12:36

Novembre-2011-0218.jpgA l’invitation du caviste l’Ilot vins à Cluny une petite dizaine d’amateurs a eu le plaisir de déguster deux très grands vins blancs de Bordeaux pour un superbe moment de partage, de plaisir et de convivialité.

Un grand merci au nom de tous à Pierre et son équipe (Sylvie, Delphine et Marc) pour leur gentillesse et passion partagée pour le vin.

 

« Le Blanc de Lynch-Bages 2007 »
une jolie robe jaune pâle aux reflets argentés, brillante et lumineuse
Nez sur les fruits exotiques (ananas, mandarine), une pointe de bois et minéralité.
La bouche est à l'identique du nez, très vive et dynamique, à attendre.

« Pape Clément blanc 2004 »

Une robe d'un jaune plus soutenu aux reflets verts
le nez est sur les fruits mûrs voire légèrement confits (ananas, abricot, citron) des épices (poivre blanc) du boisé et de la minéralité.
La bouche est sur la finesse avec du gras et de la fraîcheur, de la minéralité, des fruits, du bois et de la droiture.

Un vin de grande classe qui est déjà fort agréable à boire aujourd'hui mais qui sera magnifique dans quelques années.

 

Château Lynch-Bages

Aux portes de Pauillac, le Domaine de Lynch-Bages doit une partie de son nom au très ancien hameau de Bages, qui abrita pendant des siècles des générations de vignerons.

La terre de « Bages » se trouve mentionnée dès le XVIe siècle.

Le domaine viticole est créé, puis agrandi, par la famille Déjean, lignée de notables pauillacais, notaires, juges et marchands.

Novembre-2011-0224.JPG 

Sa grande histoire viticole commence au XVIIIe siècle, quand il devient en 1728 la propriété du chevalier Pierre Drouillard, trésorier général de Guyenne, qui l’acquiert de Bernard Déjean.

 

A sa mort en 1749, Pierre Drouillard lègue le domaine à sa fille Elisabeth, qui est alors l’épouse de Thomas Lynch. La propriété entre ainsi dans la famille Lynch. Elle y demeurera pendant soixante-quinze ans.

 

Placée sous la gérance de son jeune fils André-Louis, elle est classée parmi les Cinquièmes Crus lors du prestigieux Classement de 1855.

 

Dans les années 1930, le vignoble est donné en fermage à Jean-Charles Cazes, déjà fermier du Château Ormes de Pez à Saint-Estèphe.

 

Celui-ci achètera les deux propriétés à la veille de la deuxième guerre mondiale. Depuis lors, Lynch-Bages est dirigé par la famille Cazes.

 

Château Pape Clément

Le Château Pape Clément, situé à Pessac, aux portes de Bordeaux, doit son nom à son plus célèbre propriétaire : le pape Clément V.

 

Né à Villandraut en 1264, Bertrand de Goth est nommé le 28 Mars 1295 évêque de Comminges, dans les Pyrénées, jusqu’en 1299, date à laquelle il est nommé archevêque de Bordeaux par le pape.
C’est à cette occasion qu’il reçoit en cadeau une propriété plantée en vignes à Pessac, alors appelée vignoble de La Mothe (dénomination indiquant une élévation de terrain). Les comptes de l’archevêché nous fournissent de nombreux détails sur le souci permanent que manifesta Bertrand de Goth et sur sa forte implication pour avoir, tant dans le vignoble que dans son cuvier, l’équipement le plus rationnel qui soit. Son travail sera poursuivi par l’Eglise qui fera du domaine du pape Clément une propriété modèle.

 

Le 5 Juin 1305, les cardinaux réunis en conclave à Pérouse, choisirent Bertrand de Goth pour succéder au Pape Benoît XI, mort en 1304 après onze mois de règne.

 Chateau-Pape-Clement.jpg

Le domaine de Château Pape Clément appartient à l'appellation d'origine contrôlée Pessac-Léognan et plus généralement, à l'aire viticole des graves.

Basés sur un sol aux composantes exceptionnelles, les 32,5 hectares de ce vignoble consacrent la rencontre de la passion et du travail. Chaque parcelle, chaque pied, chaque baie est choyée puis transformé selon des règles dignes d'un orfèvre.

 

Le Château Pape Clément est l'un des fleurons du large éventail de vignobles que possède Bernard Magrez de par le monde.

l'Ilot Vins

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 11:17

Gevrey-Chambertin-vs-Beaucastel-95.JPG

Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers - Bruno Clair

Robe rouge rubis à grenat, à peine orangée en bordures, peu marquée par les années, dense et profonde.

Nez  de fruits rouges mûrs (cerise, griottes), puis torréfaction, café grillé.

Bouche équilibrée sur la finesse et le soyeuse avec encore de l’acidité et de la fraîcheur, belle longueur, de la droiture, ensemble plutôt soyeux mais qui est loin d’atteindre son maximum. Un vin déjà fort agréable à boire mais avec un beau potentiel d’évolution.

 

Avec l'aide de son complice, l'œnologue Philippe Brun, Bruno Clair a ressuscité cette belle propriété de 18 hectares résultant de l'éclatement de l'ancien domaine Clair-Daü.

On y produit, avec la même ferveur et le même souci du détail, du Marsannay rosé, rouge ou blanc à des prix très raisonnables, tout comme quelques-unes des cuvées les plus prestigieuses des deux côtes.

Le style du domaine, tout en équilibre et en élégance naturelle, sert à juste titre de modèle à nombre de vignerons de la nouvelle génération.

Bien qu'ils ne soient pas les plus noirs et les plus charpentés, les Gevrey-Chambertin Clos Saint-Jacques, Cazetiers ou Fontenys, le prestigieux chambertin Clos de Bèze ou le merveilleux Savigny-lès-Beaune La Dominode sont destinés à un long vieillissement (de 8 à 20 ans) qui en épanouira la race.

Le domaine réussit tout aussi bien les blancs, dont un rare Morey-Saint-Denis et un corton-charlemagne austère et minéral à souhait.

 

Château de Beaucastel – Chateauneuf-du-Pape – Famille Perrin

Robe rouge grenat noire, foncée et dense mais bordures orangées

Nez cassis, olives noires, tapenade, huile d’olive, minéral et torréfaction, superbe

Bouche dans le même registre, superbe, de la finesse, des arômes de torréfaction, café grillé, fumé, complexe, la finale est sur la fraîcheur et la minéralité, la longueur et la persistance sont monstrueuses. Un très grand vin à attendre

 

Les résultats des efforts et de l'innovation de trois générations de la famille Perrin sont évidents quand on a le plaisir de goûter un Château de Beaucastel à son apogée. Si un mot peut décrire les vins rouges de Beaucastel, c’est « pureté », parce qu'ils sont l'expression exacte de la terre et des raisins dont ils sont issus.

Dans ce cas le vignoble de 70 hectares est un mélange de chacune des 13 cépages autorisés. Le sol est constitué d’une couverture poreuse et aérée de diluvium alpin (galets), sur une base de pierre à chaux marine du miocène, qui existe partout sur le domaine. Les vignes ont en moyenne 50 ans et les rendements ne sont jamais supérieurs à 30 hectolitres par hectares, et souvent beaucoup moins. C'est un vignoble vibrant et sain grâce aux années de cultures organiques.

 

Deux très grands vins dans des registres différents, mais ce soir notre préférence est allée au Beaucastel, plus puissant, complexe, soyeux. Une autre dimension !!

 

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