750 grammes
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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 14:34

L’affaire a suffisamment secoué le Landerneau du monde viticole bourguignon, les médias s’empressant de communiquer sur le sujet, qu’à moins d’être enfermé dans la bulle politique des législatives, cela m’étonnerait que vous n’ayez pas entendu parler de ce « scandale »

Mais comme on ne sait jamais, petite piqure de rappel pour les « étourdis » !!

 

Labouré-Roi, une des principales maisons de négoce en vins de Bourgogne, se trouve au cœur d'une vaste affaire de fraude présumée à la coupe et sur l'étiquetage, qui inquiète l'ensemble de la Bourgogne.

Cave-Bourgogne.JPG

 

« Six responsables de la société ont été entendus sous le régime de la garde à vue » la semaine dernière, a indiqué le procureur de la République de Dijon, Eric Lallement, lors d'une conférence de presse.

« On peut en déduire, au nombre de bouteilles concernées, qu'il s'agissait d'un système organisée et de manière assez régulière », a-t-il ajouté, précisant que l'enquête n'était «pas terminée ».

La fraude à la coupe, également appelée « fraude sur les appellations », porte sur    « 500.000 bouteilles » pour une valeur de « 2,7 millions d'euros ».

Il s'agissait par exemple pour cette société d'effectuer des coupages d'appellations dans des proportions supérieures aux 15% autorisés pour les vins de Bourgogne ou de « rajouter du vin de table ».

 

La tromperie à l'étiquetage concerne 1,1 million de bouteilles, dont la valeur n'a pas été estimée.

« S'il y avait une rupture de stock de Meursault 2008, le Meursault 2010 était transformé en 2008 sur l'étiquette », a détaillé le représentant du parquet qui a également évoqué le fait d'ajouter la mention « Vieilles vignes » sur ce qui n'en était pas.

« Ce qui a attiré l'attention des enquêteurs c'est le très faible différentiel sur les manquants. C'est-à-dire la perte durant la vinification entre ce qui entre comme jus de raisin et ce qui ressort comme vin », selon le procureur.

Conduite par la gendarmerie et les services de lutte contre la fraude, l'enquête porte sur la période allant de 2006 à 2008.

Lors de leurs auditions, les responsables de l'entreprise, dont les dirigeants, Louis et Armand Cottin, âgés de 81 et 82 ans, ont « reconnu les faits » tout en les mettant « sur le compte d'erreurs matérielles ou informatiques ».

Pour l'heure, aucune mise en examen n'a été prononcée et il n'y a pas eu d'ouverture d'information judiciaire, ni de qualification retenue, a indiqué le parquet.

 

Le code de la consommation punit la tromperie sur l'origine ou la qualité d'un produit d'une peine d'emprisonnement de deux ans et d'une amende de 37.500 euros.

« Cette affaire a jeté un trouble dans la profession. L'image du vin de Bourgogne s'en trouve altérée », a jugé le procureur de la République.

 

Les différents acteurs de la filière viticole bourguignonne ont d'ailleurs décidé de se réunir ce vendredi pour aborder cette affaire, a indiqué à l'AFP Michel Baldassini, président délégué du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB). « On ne peut pas cautionner ce genre de pratiques. Si les faits sont avérés, on se portera partie civile au procès », a-t-il ajouté.

Armand Cottin, le directeur général délégué de Labouré-Roi, a affirmé lors d'un point presse qu'il n'y avait « pas eu de volonté de fraude. On a toujours fait des bons vins ».

« Nous sommes 3 ans après la fin de la période contrôlée et on se rapproche aujourd'hui d'un taux d'erreur proche de zéro. La direction a assumé et assumera la situation », a-t-il déclaré, sans vouloir expliquer le terme « erreur ». « Bien sûr, je crains des réactions des fournisseurs, des clients, des banques. Il faut être prêt à tout », a conclu M. Cottin souhaitant que "la société perdure pour sauver les 70 emplois".
La société vend « 10 millions de bouteilles par an » et réalise quelque « 35 millions d'euros de chiffre d'affaires » annuel, a-t-il ajouté.

 

Fondée en 1832, la maison Labouré-Roi a été transmise en 1974 aux frères Cottin. Elle figure aujourd'hui parmi les "10 premiers négociants de Bourgogne", selon l'interprofession.

L'action de la société a perdu 36,36% et atteint 3,50 euros.

 

(Source AFP)

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 11:53

Vins-basses-calories.jpgSurfant sur la tendance des produits basses calories, la marque Skinnygirl lance une gamme de vins après un succès historique au rayon des cocktails.

 

C’est l’énorme succès et la grosse surprise de l’année 2011 dans le palmarès des meilleures ventes d’alcools aux Etats-Unis.

 

Skinnygirl, une marque de cocktails basses calories lancée en 2009 par une vedette de télé-réalité, Bethenny Frankel, a été racheté en 2010 par le 4ème plus gros producteur de spiritueux du monde, Beam Inc, qui possède notamment le cognac Courvoisier.

En un an, les ventes explosent avec une croissance de +294% pour atteindre plus de 7 millions de bouteilles !

Même le très sérieux magazine Forbes met Bethenny Frankel en couverture de son édition de juin 2011 titrant « The new celebrity money makers ».

D’un reality show médiocre « Real Housewives of New York » qui suit le quotidien d’épouses richissimes s’ennuyant dans leurs palaces, Frankel a totalement inversé la vapeur et est devenue en quelques mois le modèle de l’entrepreneur à l’idée de génie qui réussit à revendre sa société des millions de dollars.

L’image de la réussite totale dans l’esprit américain. 

 

La tendance basse calorie prend alors de l’ampleur, de nombreuses marques de cocktails ‘low-cal’ (basses calories) sortent sur le marché : Ivana B Skinny, Lulu B... Même Bacardi vient de sortir une gamme de « Classic Cocktails Light ».

 

La marque Skinnygirl multiplie, elle, les déclinaisons : margaritas, sangria, piña colada puis à la surprise générale sort une gamme de vins.

Trois cuvées sont lancées en mars 2012.

Un vin blanc à base de chardonnay et de pinot gris ; un vin rouge à base de syrah et un rosé, assemblage de grenache et de syrah. Des vins produits en Californie, vendus 15$ et affichant « 100 calories pour une dose de 15cl ».

Certes. Mais rien de nouveau à l’horizon, un verre de vin a toujours fait, peu ou prou, une centaine de calories!!

 

Skinnygirl est seulement la premiere marque à utiliser cette information comme un argument marketing, à une époque où les consommateurs de vins rajeunissent et se féminisent. La demande de vins légers en alcool se fait également de plus en plus forte.

 

(Information La Revue des vins de France)

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 16:05
1361.jpgUn vin vieilli dans la mer est-il vraiment meilleur ? Pour en avoir le cœur net, le responsable d’un grand cru du Bordelais, en partenariat avec un tonnelier et un ostréiculteur, a mené une expérience originale, un « banc d’essai » entre terre et mer.
 
 
« C’est d’abord une histoire de copains. Ça a germé dans la tête de l’un et ça a été repris par les autres », explique Bruno Lemoine, directeur général et vinificateur du château Larrivet Haut-Brion, en présentant mardi à la presse les résultats « surprenants » de l’expérience.
 
« J’avais entendu un tas d’histoires sur le vieillissement en mer », dit-il. « Ça m’a amusé, questionné et lorsqu’en 2009 nous avons eu un millésime exceptionnel, riche en tanins, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose », raconte-t-il.

Il confie donc à son ami Pierre-Guillaume Chiberry, de la tonnellerie Radoux, la réalisation de deux petites barriques de 56 litres pour prolonger le vieillissement de son vin rouge durant six mois supplémentaires.
 
 
Alors que la première barrique, baptisée « Tellus » (la déesse romaine de la terre), reste au chai, la seconde, nommée « Neptune » (le dieu de la mer), est embarquée sur le bateau de l’ostréiculteur Joël Dupuch pour être placée dans son parc, « au point zéro des marées basses ».

Les deux barriques ont été sorties fin janvier pour être mises en bouteille, goûtées par les expérimentateurs et analysées par un laboratoire vinicole.
 
Si la cuvée « Tellus » ayant poursuivi sa maturation en chai a quelque peu déçu, « Neptune » a réservé de bonnes surprises.

« À la dégustation, il était bien mieux que ce qu’il aurait dû être », avec du « moelleux et de la complexité » qu’on ne retrouve pas chez son cousin terrien, plus « austère », estime Bernard Burtschy, dégustateur expert.

Les analyses en laboratoire ont confirmé qu’il y avait bien eu des échanges « par osmose » entre le vin de la barrique et la mer environnante, malgré une bonde en inox parfaitement étanche.
 
En six mois, le « Neptune » a perdu de l’alcool et a vu sa teneur en sodium augmenter, d’où ses saveurs légèrement salines qui « affinent les tanins ». « Autrefois, les Romains rajoutaient un peu d’eau salée dans leur vin, rappelle Bernard Burtschy. Et l’on sait que le sel est un exhausteur de goût ».

« On goûte aujourd’hui à un instant T, mais après, il faut voir comment le vin continue à évoluer », souligne Bruno Lemoine, qui souhaite suivre sur dix ans cette cuvée sous-marine et va travailler « sur d’autres types d’élevage et de barriques ».
 
 
(Source AFP)
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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 12:48

Max-le-somellier.jpgIl y a quelques temps je postais un article "Les femmes font les courses, les hommes achètent le vin!!"  sur les résultats d’une récente étude qui confirmait le caractère anxiogène de l’achat de vin, à savoir que le choix d’une « bonne bouteille » est complexe et risqué.

Voici peut-être la réponse à cette situation perturbante.

 

Yann Mondon, fondateur de la start-up bordelaise Vinoreco, a lancé Max le sommelier, une borne interactive pour grandes surfaces qui conseille les clients, et surtout les clientes, à choisir un vin.

 

Très serviable, toujours souriant et d'humeur égale, Max le sommelier a tout pour plaire aux femmes.

Pourtant Max n'est pas un homme de chair et de sang mais une borne interactive plantée dans les rayons vins des grandes surfaces.

Une trentaine de magasins hébergent actuellement un Max sur le territoire français.

 

Le site Internet de Vinoreco, la société qui commercialise le concept, précise clairement que le sommelier électronique s'adresse avant tout "aux clientes".

Yann Mondon, fondateur de Vinoreco, explique ce parti pris : "ce sont les femmes qui font les courses, nous voulons les aider à acheter plus vite leur vin".

Même s'il admet que s'adresser uniquement aux femmes est "peut-être un peu sectaire".

Pour venir en aide aux femmes, Max le séducteur est équipé de quatre filtres de recherches : repas, fourchette de prix, régions et couleur du vin. Max est baptisé le sommelier car il permet de trouver la bouteille adaptée au repas qu'a prévu de mijoter la cliente. "Le premier critère d'achat est l'accord mets-vins" d'après Yann Mondon.

Qui achète le vin

Un client passe en moyenne 3 à 4 minutes dans le rayon vins
Le concepteur de Max est parti du constat que les clients "manquent de conseils en grandes surfaces".

D'après lui, il y a un paradoxe entre le temps passé par les consommateurs au rayon vin, "en moyenne trois à quatre minutes", et la forte proportion d'entre eux qui partent sans acheter de bouteille, "un quart".

 

C’est un rayon où peuvent se côtoyer plusieurs centaines de références. Yann Mondon, qui emploie dix salariés, s'est dit «qu’il fallait un concept qui offre une solution aux acheteurs. Max le sommelier, lui, est plus disponible que le vendeur».

 

Une deuxième version de Max le sommelier, est disponible au carrefour de Figeac. Des enseignes en Belgique et en Pologne sont aussi intéressées par le concept. Max est en passe de devenir un sommelier international et polyglotte.


La liste des Carrefour Planet où œuvre Max le sommelier :
Aix en Provence – Athis – Barentin - Claye-Souilly – Collégien - Dijon Toison Or – Ecully - Flins sur Seine – Givors - Ivry sur Seine – Labège – Lattes - La Ville du Bois - Les Ulis – Lormont – Mérignac – Mondeville – Montesson – Nice – Ormesson -Pontault-Combault – Purpan – Rambouillet - Saint André les Vergers - Saint Brice sous Forêt - Saint Pierre des Corps – Tourville – Venette – Vénissieux – Villabe – Vitrolles - Wasquehal.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 12:37

Après deux millésimes, 2009 et 2010, qui avaient atteint à Bordeaux des prix records, ceux du millésime 2011 en primeur ont diminué, jusqu'à -40% pour les grands crus.

 

Le millésime 2011 à Bordeaux met fin à l’ascension effrénée des prix constatée pour les deux précédents millésimes : environ 40% de chute pour les grands crus.
Chateau-Smith-Haut-Lafite.jpg

Une « année délicate » selon Florence Cathiart, propriétaire du château Smith Haut-Laffitte(Graves), qui a diminué le prix de son grand cru classé de 41% par rapport à 2010 (52 euros prix consommateur).

 

Autre exemple, le château Cheval Blanc, 1er grand cru classé A de Saint-Emilion, affiche un prix consommateur d'environ 660 euros la bouteille, deux fois moins qu’en 2010 (1 300 euros).

Le château Margaux, 1er grand cru classé en AOC Margaux, a lui aussi vu son prix chuter : de 945 euros en 2010 à environ 510 euros la bouteille cette année.

Néanmoins, selon François Lévêque, l’un des courtiers de la place de Bordeaux, cette baisse ne suffit pas : « les prix sont certes à la baisse mais peut-être pas à la hauteur de ce que souhaitaient les acheteurs », explique-t-il.

Une baisse moins sensible pour les autres bordeaux

Quant aux vins situés dans des prix intermédiaires, la chute est beaucoup moins flagrante que pour les Premiers crus : entre 15 et 20%.

Voire moins, comme La Tour Martillac, grand cru classé de Graves, qui sort à 25 euros, soit à peine un euro de moins qu’en 2010. Toutefois, ces vins devraient s'en sortir sur le marché, car ils sont « très prisés pour les foires aux vins dans la grande distribution », d’après François Lévêque.

(Source AFP)

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:10

Faciliter la rencontre entre l’amateur de vin et les propriétés viticoles, tel est l’objet de Wine Tour Booking, le nouveau site qui permet à l’internaute de réserver en ligne une visite dans un domaine. Ouvert depuis début avril pour le Bordelais, ce nouvel acteur de l’œnotourisme veut élargir son offre vers le Languedoc, la Vallée du Rhône et la Bourgogne d’ici début 2013.

Wine-Tour-Booking.jpg

Les deux créatrices du site sont Estelle de Pins, spécialiste de l’œnotourisme et Corinne Peron-Magnan, webdesigners et conceptrice d’interface. © J. BAUDOUIN

 

Le château Vieux Robin, propriété familiale d’une vingtaine d’hectares située dans le Médoc fait partie de la trentaine de propriétés viticoles actuellement présentes sur Wine Tour Booking.

«Ce qui m’a plu dans ce service, c’est le côté réactif et accessible à tous. Pour l’internaute, le système de réservation est rapide et très simple. De plus, ce procédé en ligne correspond bien aux habitudes des jeunes générations. C’est intéressant pour toucher ce public», explique Maryse Roba, la propriétaire. 

 

«Les viticulteurs partenaires disposent d’un espace sécurisé où ils présentent leur propriété, leurs prestations et disponibilités sous forme d’agenda», décrit Estelle Des Pins, co-créatrice du site.

 

«En quelques clics, l’internaute sélectionne la propriété qu’il souhaite visiter, positionne une date et une heure sur le planning en ligne, règle ses frais de dégustation et édite sa feuille de route. Au moment où la réservation est faite, le viticulteur reçoit un mail de confirmation qui lui permet de mettre à jour son propre planning». 

 

«La propriété nous envoie ses photos, son texte. Nous paramétrons la base de données pour que les réservations en ligne puissent s’effectuer. Une fois l’espace de présentation créé, nous assurons notre rémunération en prélevant 5 euros par réservation effectuée», poursuit la créatrice.

 

Pour en savoir plus : Wine Tour Booking

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